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Darick Solta

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Darick Solta

Darick Solta

Forban


Journal de bord
Situation RP:
En couple:
Darick Solta Empty
MessageSujet: Darick Solta Darick Solta Icon_minitimeSam 27 Nov - 16:37

Nom : Solta

Prénom : Darick

Surnom :

Âge : 34 ans

Groupe: Pirates

Métier : à déterminer

Équipage: /

Apparence : Darick est un jeune homme au teint bruni par le soleil brulant au dessus de l’océan mais aussi abimé par la rigidité du sel venant de l’écume des vagues qui frappent le navire : l’Impériale. Il porte un bouc, signe distinctif des autres membres de l’équipage, qu’il porte depuis la rencontre avec Sigrid, sa femme. De corpulence normal, il a acquis de la force à travers de longues heures de navigation en maitrisant avec le temps le maniement du cordage mais aussi des voiles. Il porte généralement, un pantalon de couleur Terre de Sienne pratique pour le camouflage dans les forêts, avec une ceinture munie d’une boucle et d’une bourse dans laquelle il range ses découvertes, des bottes de cuir épais, utiles pour débarquer sur le sable humide des plages non explorées mais aussi pour défoncer les faibles portes des maisons à mettre à sac, une chemise en lin écru, agréable à porter sous le soleil et simple à nettoyer. Par-dessus celle-ci, un gilet en cuir beige cintré lui permet de se protéger des mauvais coups.

Caractère : Meneur d'homme, il se distingue par sa capacité à respecter chacun des membres de son équipage. Plus que par la force, c'est sa compréhension de l'autre, même humble qui lui assure sa place de chef. Il est donc curieux et cela lui amène plus souvent des situations délicates qu'une vie facile. Ce sont pourtant ces situations périlleuses qui lui donnent ses plus belles amitiés et la rencontre de la seule femme qu'il a aimé et qu'il aime. De ces situations délicates, il sait s'en sortir par l'art consommé de la diplomatie. Passé maître dans l'art de la parole, il sait mener les autres à la conclusion qui lui plaît ainsi a-t-il pu devenir facilement pirate. Il aime apporter le réconfort. C'est un beau tableau de caractère pourtant s'il a un fond très bon, il est en prise avec lui-même, il peut se montrer impétueux, aveugle et gouverner par ses seuls sentiments. A ce moment, gare ! Il vaut mieux ne point être sous sa lame car il sait l'abaisser pour prendre une vie. La perte de sa femme lui a causé une profonde blessure et il ne sait encore comment la vivre. A l'heure actuelle, il cherche à oublier le mal sans perdre le souvenir de ce charmant visage. (Merci à mon avocat ^^)

Armes : Darick porte une épée qu’il détient de son père mais aussi une dague qu’il cache dans sa botte en cas de coup dur.

Histoire du personnage :

Ce document a été retrouvé quelques heures avant que les éclaireurs retrouvèrent son corps dans la forêt dense non loin de la crique où les membres de l’Impériale déposèrent l’ancre.

[...]

Jour 2 :
Il est temps que je tienne un journal. C’est le deuxième jour depuis que nous nous sommes échoués sur cette ile. Stood et Jack sont partis en éclaireur à la recherche de ressources tandis que je regarde si une chaloupe ne viendrait pas à notre secours. Dans ce recueil, je noterai nos découvertes. Heureusement que l’une des caisses contenaient de quoi écrire.

Jour 4 :
Rien de neuf mais je sens que l’attente va être longue et qu’il est impératif que je note certaines choses.
Je me nomme Darick Solta, Maître Voilier sur l’Impériale. Nous nous sommes échoués il y a de cela 4 jours et je m’en souviens encore comme si c’était hier. Je ne sais pas comment j’ai pu me sortir de ce pétrin mais je suis en vie pas comme les autres qui étaient avec moi à bord de la chaloupe. Nous avons été percutés par une créature ou bien par un récif que Stood n’avait pas vu, enfin bref nous nous sommes retrouvés à l’eau sans terre à l’horizon. La créature n’était autre qu’un banc de requins blancs. Ils ont tourné autour de nous et peu d’entre nous réussir à se défendre. Ils nous happaient par le fond… Stood, Jack et moi avons réussi à tenir sur le reste de la chaloupe et nous avons erré plusieurs jours en pleine mer. Des restes de la chaloupe flottaient par ci par là. Nous les récupérions avec difficulté mais nous pouvions être satisfaits de nos efforts. Une caisse était remplie de victuailles. Nous avons erré plusieurs jours et nous rationnons la nourriture mais malgré cela elle commençait à dépérir. Des jours, de longues nuits passèrent sans que nous voyions une terre inconnue, mais un soir sans lune, notre radeau de fortune percuta une berge. Nous étions enfin sauvés ou du moins nous l’espérions.
Stood est de retour. Il a ramené de quoi nous nourrir pendant quelques jours. Nous n’avons plus de nouvelles de Jack. Espérons qu’il nous retrouve. Il se fait tard, je continuerai à écrire demain.

Jour 13 :
Stood et moi avons fouillé l’île mais aucune trace de Jack depuis bientôt 11 jours. Nous nous sommes résignés à croire que personne n’allait nous sauver et avons décidé d’établir un campement à l’orée de la forêt non loin de crique. Stood est parti de son coté pour aller pêcher, je vais en profiter pour aller chercher de l’eau, ou du moins un point d’eau.

Jour 45 :

Toujours pas de vaisseaux en vue ni autre bateau. Ce matin Stood se sentit mal, comme une douleur dans la poitrine, comme si on lui avait planté une dague à l’intérieur de celle-ci. Je lui dis de se reposer surtout qu’il subit une montée de fièvre. Pendant ce temps, j’essayais de m’entrainer à lancer le harpon pour chasser le poisson. Je n’ai pas beaucoup de réussite mais espère devenir un expert en la matière. La nuit venue, Stood avait succombé. Je me retrouvais seul sur cette ile maudite…

Jour 100 :
Je commence à perdre l’envie de vivre mais je me rattache à l’image de ma femme, Sigrid… Quelle femme…
Je sens que tout espoir est perdu et qu’il est temps de faire mes adieux en écrivant sur ses dernières pages ma vie avant ce naufrage.

Je naquis dans une petite ville au nom de Mêlée. Elle portait le même nom que l’ile dans laquelle nous vivions mes parents et moi. J’ai grandi dans une famille des plus normales. Mon père était un commerçant qui exportait du vin en direction de Glenia, la seconde ville après Assecia la Capitale, tandis que ma mère était mère au foyer. Rien ne me prédestinait à la vie que j’ai mené jusqu’à aujourd’hui. Enfant, j’étais turbulent à en faire rougir les joues du moine qui nous instruisait. Il n'arrêtait pas de me sermonner mais je n’avais qu’une hâte, jouer dans la rue avec mes amis. Quand je repense à cette époque, j’en ai les larmes aux yeux. Elle me semble si loin et tellement simple pour le pirate que je suis devenu. Mais revenons à mes débuts, je continuais à aller à l’école tout en m’amusant sans prêter attention à mon entourage.
C’est vers l’âge de 7 ans que je commençais à poser des questions à mon père sur les navires qui partaient et qui revenaient. Je pouvais regarder, pendant des heures à ma fenêtre, les cheveux au vent, les vaisseaux partir en mer que cette dernière accueillait les bras ouverts. Je me disais qu’un jour je ferais parti d’un équipage et que je découvrirai plein de trésors que je partagerai avec ma famille. Mon père me racontait des histoires palpitantes mais aussi terrifiantes : il me mit en garde contre les pirates. Il parait que ce sont des hommes et des femmes sanguinaires et qui tuent pour le plaisir et pour l’argent. J’ai eu un haut le cœur mais j’étais suspendu à ses lèvres et mes yeux brillaient quand il me parlait du célèbre Black Abyss, l’homme avait tué plusieurs centaines de personnes avant de les jeter dans un gouffre au fond de la mer… Je savais que ce n’était qu’une légende mais j’espérais le rencontrer un jour.

Plus je grandissais et plus je passais du temps sur le port à découvrir qui se cachait derrière chaque vaisseau. Était-ce un vaisseau du gouvernement ? Des pirates ? La plupart étaient des navires marchands. Rien de bien exceptionnel me dites-vous ? Je le conçois mais que ne fut pas ma surprise en constatant que l’un de ces navires n’était d’autre que celui de mon père mais aussi qu’une couverture du fameux Black Abyss. Dans un silence macabre, il ordonna à ses hommes de piller la ville de fond en comble en ne laissant aucun survivant sauf quelques femmes et enfants. Je courus prévenir ma mère mais il était déjà trop tard, des sbires de Black Abyss l’avait égorgée. Elle gisait au sol dans une mare de sang. Les gars de Black Abyss me virent et partirent à ma poursuite. L’un d’eux m’attrapa par la hanche et me mit sur son épaule. Je me débattais comme je pouvais mais rien de fit. Je descendais sur le chemin qui m’emmena sur la berge du quai où se tenait droit, fier comme un coq, Black Abyss.

Il me vit et remarqua que je n’avais pas pleuré.

« Alors jeune homme, tu n’as pas peur de moi ? N’as-tu pas pleuré en voyant les maisons brûlés et les corps gisant au sol ?
-Non, monsieur. Lui répondis-je. Je fus surpris de lui répondre sans avoir aucun état d’âme comme si c’était normal d’agir ainsi. – Je suis juste impressionné de vous voir. Je pensais que vous étiez une légende mais je vous vois devant moi.»

Et c’est à ce moment que j’ai sangloté, impossible à m’arrêter. C’est à ce moment là qu’il me souleva le menton et me fixa droit dans les yeux.

« Que t’arrive t il ? C’est enfin maintenant que tu prends conscience de ce qui t’arrive ?»

Et là, je lui répondis, ce qui le surprit à son tour, que mon rêve s’était réalisé, de le voir en vrai. Il me sourit et il ordonna à ce que l’on m’emmène avec lui. J’avais alors 11 ans.

J’ai parcouru les mers, les océans sur le vaisseau pirate de mon idole à la recherche de trésors inestimable. Un jour, en haut du grand mat, dans la vigie, un des matelots hurla la vision d’une terre inconnue. Enfin ses hommes allaient être récompensés. Après de longues heures de fouille, ils déterrèrent un coffre remplie de pierres précieuses. Ils ramenèrent à bord du navire la découverte et partirent en direction de l’île Ybella pour fêter leur victoire.

Arrivé au port de Wecia, le Capitaine leur offrit une permission et je descendis avec eux. Alors âgé de 15 ans, Black Abyss m’invita à boire à notre découverte et je bus pour la première fois la boisson des pirates, car c’est ainsi que nous nous appelons, le Grog. A peine avais je trempé mes lèvres dans ce liquide marbré et mousseux, je sentais en moi une drôle de sensation. Ma tête tournait et fit rire l’assemblée. Black Abyss me tapota amicalement l’épaule. Je faisais partie de leur famille. Heureux de ma situation, nous fêtions avec joie quand tout à coup, un homme sombre suivit de son équipage entra dans l’échoppe. L’air sombre, il s’installa non loin de notre table. Nous buvions jusqu’à ce que notre panse n’en puisse plus. Mon Maître s’était assoupi ainsi que la plupart de nos gars sur les tables. Profitant de ce temps de latence, l’homme noir sortit une dague lentement et poignarda l’homme endormi. Ce dernier ne répondit que par un râle étouffé et s’écrasa au sol. Ce craquement de table réveilla les autres qui comprirent aussitôt ce qui venait de se passer hurlèrent et sortirent leurs sabres et autres pistolets et tromblons. Des coups de feu retentirent et moi, je me protégeai non loin de mon Maître. Croyant qu’il était tombé par inadvertance, c’est là que je me suis aperçu qu’il était mourant. Dans ces derniers mots, il me légua son épée droite qu'il décrocha de sa ceinture; il me dit ensuite de filer avant que l’homme ne me kidnappe. A peine avait-il fini de prononcer ses dernières paroles que l’homme lui avait tiré une balle en pleine poitrine qui gicla sur mon visage d’adolescent. L’homme m’attrapa par le col et me tint ce discours :

« Voilà ce qui arrive à ceux qui osent me rouler… »

Il me montra la salle de l’échoppe à moitié détruire avec tout l’équipage de Black Abyss gisant au sol. Il me hissa sur son épaule et monta sur son navire qui prit le large aussitôt. Son équipage avait pillé en totalité les ressources du vaisseau de mon ancien maître. Je ne savais pas ce qu’il allait faire de moi et j’acceptais toutes les taches les plus ingrates pour éviter me faire jeter à l’eau comme j’ai pu le constater plusieurs jours de mer après le départ de Wecia. Je fus simple mousse, qui récurait les latrines, le pont et les cales. Je ne rechignais pas le travail que l’on me donnait même ingrat soit il.

Cinq années passèrent où j’appris auprès des mousses et autres matelots à gérer le matériel marin. Voyant ma dextérité à me déplacer rapidement au mat et déverser les voiles pour lancer le vaisseau sur l’immensité d’eau, le Capitaine de l’Impériale me nomma Maître Voilier. Cette marque de reconnaissance me fit plaisir même si je savais que c’était pour remplacer Robinson qu’il avait jeté aux requins la veille. Je dormais souvent à la belle étoile en espérant découvrir d’autres lieux et profiter de l’euphorie de mes compagnons de mer, mais la plupart du temps, c’était calme plat.

L’activité favorite de mon nouveau Maître était de dépouiller des navires marchands ou bien des flottes diplomatiques qui n’avaient aucune protection armée. J’aimais ce genre d’activité mais la plupart était innocent et ne méritait pas de mourir, enfin pas de cette façon. Il avait cette manie de les égorger et de faire prendre leur corps sur chaque hauban de voile comme signature. Il avait en tête de piller une nouvelle fois la Capitale, non pas le coté Est où le peuple mourait de faim mais le coté Ouest où les marchands et hauts dignitaires y séjournaient. La nuit était tombée et notre navire au couleur des marchands entra au port silencieusement, le temps à ses hommes de prévoir l’assaut le lendemain. Il jeta un œil à l’extérieur par le hublot de la poupe et constata que le gouvernement n’avait pas lancé de troupes pour patrouiller sur le port. Stood, Jack, Guerwin et moi étions posté sur la rue ouest direction les quartiers riches, Rack, Stern et les autres devaient prendre l’aile est où se trouvait l’auberge. Nous attendions tapis dans l’ombre que le soleil sorte de son manteau nuageux et qu’il inonde Assecia pour nous faciliter le pillage.

Sur son vaisseau, Gregor Van Lowen donna un signe de tête et d’un coup de tromblon, il tira en l’air. En entendant le son d’artillerie, l’équipage se rua dans les rues en hurlant avec des pistolets et autres armes pour détrousser les pauvres habitants qui commençaient à peine à se réveiller. En défonçant les portes une à une, mon groupe s’enfonçait dans les hautes maisons riches. Mes 3 compères étaient ravis de ce petit passage dans la Capitale et prirent plaisir à tuer et à violer les habitantes, piller leur richesse et de temps en temps garder les enfants en otage pour les vendre au marché noir, pendant que je gardais la porte au cas où la milice serait mise en alerte.

Nous arrivâmes devant une maison au type coloniale, aucun bruit à l’intérieur. Je demandais à Stood de venir avec moi et que les autres gardent la porte à leur tour.
Je fus surpris par la richesse du lieu. Une grande maison avec deux escaliers qui montent en quart de lune pour arriver au même endroit à l’étage. Au rez de chaussée, était installé pas mal de vases et autres bibelots que Stood s’empressa de voler. Je lui proposai de voir à l’étage ce qu’il y avait à prendre tandis que lui pouvait piller ce qu’il voulait ici.
Je montais lentement les marches quand j’entendis du bruit à l’étage, comme un vase qui se brisait au sol. Ce n’était que Stood qui avait laissé tomber la statue de marbre du propriétaire sur le sol marbré de la maison. Je repris ma route et arriva devant une porte. D’une nature méfiante, je pris la poignée de porte et la tourna lentement. Que ne fut pas ma surprise en voyant l’état de la chambre, comme si quelqu’un l’avait visité avant moi. Ce qui était bizarre c’est aucune infraction au niveau de la fenêtre ne semblait être visible. Je m’avançais sur le parquet qui grinça sur mes pas. Je regardais malgré tout pour voir s’il n’y avait pas de quoi remplir les poches du Capitaine sans quoi je serai à mon avis donné en pâture aux requins. Je m’approchai de l’armoire que j’ouvris d’un coup sec habituel quand je vis quelque chose d’humain me sauter dessus. Par l’effet de surprise, je n’ai pas pu dégainer ma dague de ma botte mais je réussis à la maitriser au sol après l’avoir attraper par la cheville droite. Elle semblait terrifiée comme si c’était le dernier de sa triste vie. Elle devait penser que j’étais comme tous mes camarades et allait alerter Stood, c’est alors que je lui plaquai ma main sur sa bouche et lui murmura à l’oreille :

-« On se calme, jeune dame. Hurler ne fera qu’attirer les bêtes sauvages qui fouillent la maison.»

Sachant qu’elle risquait d’être en danger avec les autres en bas, je décidais de la protéger et de la ramener sur l’Impériale. C’est là que le Capitaine se moqua de moi. Je ne répondis rien et je partis avec la prisonnière en direction de la cale sèche. Là je découvris la jeune femme que je venais de sauver. Certes, elle vivait mais à quel prix. J’essayais du mieux que je pouvais pour la rassurer et c’est un jour où elle fut assignée en tant que servante. Ah oui, j’oubliais le plus important, elle s’appelait Sigrid. Je n’oublierai jamais ce nom et de ce doux visage…

Elle accepta ce travail pendant quelque temps mais je voyais bien que le Capitaine n’en avait cure d’elle et je décidais de lui instruire l’art de mon métier, les voiles.
C’était une femme acharnée et qui mettait du cœur à l’ouvrage pour obtenir son objectif. C’est vrai que j’en étais fier. Elle arrivait même à me battre pendant une course pour arriver aux cimes des mats, à croire qu’elle était destinée à la piraterie et non à la vie dite normale.

Je la voyais regarder mon épée que je détenais de mon défunt maître Black Abyss. C’est là qu’elle me proposa que je devienne son élève pour apprendre à manier l’épée au cas où elle devrait se défendre si je n’étais pas là. Je n’acquiesçais pas sur le coup mais il est vrai que je ne pouvais pas toujours être là à ces cotés. Et c’est ainsi que nous nous entrainions chaque jour au maniement de l’épée. Les estocades, bottes secrètes et autre coup d’escrime, étaient devenus une habitude pour elle. Elle arrivait même à me désarmer, chose rare mais qui restait entre nous.

Guerwin appela le Capitaine, un vaisseau diplomatique du gouvernement se trouvait non loin de nous. Gregor tonna les ordres comme quoi il fallait saborder leur bateau. Les maitres canonniers et ses semblables sortirent les canons en direction du bateau pour affaiblir le navire. Nous deux, Sigrid et moi montions le plus vite possible pour pouvoir lancer un abordage et piller en quelques instants les trésors détenus par les hommes du Gouvernement.

Quelques heures à peine, le vaisseau était coulé et la marchandise dans notre cale sèche.

Pour fêter cette nouvelle victoire Gregor invita ses matelots à fêter dignement cette victoire dans une taverne. Profitant de l’euphorie de la victoire, J’attrapai la main de Sigrid et l’emmena dans un chemin sinueux pour se retrouver au bord d’une falaise. Les pieds dans le vide, nous nous installâmes. Elle regardait le ciel noir, les yeux remplis d’espoir que je pris conscience que j’avais trouvé mon âme sœur, le lien éternel qui rend un homme heureux. Profitant de cet instant, je sortis de ma poche les 4 bandeaux rouges sang qu’elle tenait dans sa main quand elle se trouvait dans la pièce et prit la parole :

-« J’ai trouvé cela sur toi lorsque j’ai fait ta rencontre à Assecia. Tu les serrais si fermement dans tes mains que tu aurais pu réduire ces beaux tissus en cendre.»

Elle me regarda avec un air surpris et scruta les bouts de tissus. Elle me fixa tendrement lorsque je m’approchais d’elle et l’écarta de la berge. D’un geste délicat, je lui caressai la jambe et fit glisser lentement sa botte de cuir qui laissait apparaitre un pied aux couleurs de la neige, élément dont nous n'avons jamais gouté la fraicheur. Je lui embrassai légèrement et continua mon chemin avec mon doigt dessinant sa jambe qui était recouvert par son pantalon. Je pris soin de lui enlever la deuxième botte. Je sentais qu’elle frémissait et la réchauffais d’un tendre baiser. Ses lèvres étaient si douces et salées à la fois qui laissaient prévoir un mélange détonant. Je lui glissais un bisou dans le cou puis reprenant le chemin des courbes de ses hanches, je l’invitai à m’aider à déboutonner son pantalon et rendre à la lumière de la lune, la blancheur écarlate de ses douces mais musculeuses jambes. Pour la remercier, je lui caressai le bas ventre et l’embrassai tendrement qui laissait apparaitre le centre du monde, le lien unique de la vie entre la mère et sa fille. Profitant de cette intrusion, je lui retirai sa chemise blanche pour laisser apparaitre une poitrine ferme, galbée à souhait. Pour finir mon voyage, je lui dessinai un dernier chemin sur son visage qui m’invita à ses lèvres. De là, je pris la parole en lui attachant deux rubans, un à chaque poignet :

-« Je veux qu’ils te donnent la force de résister au Seigneur des pirates, aux pirates en eux même, au gouvernement, au destin. Je veux qu’ils t’aident à te battre et qu’ils te donnent la force de continuer à lutter, quoi qu’il m’arrive.»

Puis, je pris soin de lui attacher un bandeau dans ses cheveux dorés en lui expliquant sa force :

-« Garde cette intelligence qui te caractérise tant. Tu es un si fin stratège, il serait tellement dommage que tu gâches ton talent. D’un simple coup d’œil, d’une simple respiration tu sais me dire dans quelle direction tourne le vent, et donc placer les voiles pour faire voguer le bateau à une vitesse jamais égalée.»

Étant derrière elle, je ne pus m’empêcher de penser à l’avenir, à notre avenir commun, en voyant ce petit ventre qui pourrait le fruit de nos entrailles et attacha le dernier bandeau en prononçant ces mots :


-« Je te souhaite la fertilité Sigrid. Offre-moi l’enfant que j’ai tant désiré. Je veux le voir grandir et te ressembler peu à peu. Je veux le voir prendre l’épée comme son père et conquérir les mers occupées par la marine du Gouvernement.»

Profitant de ce moment intime, ils finirent liés l’un contre l’autre, s’offrant une possibilité descendance et ainsi devenir parent à leur tour. Frigorifiés par la fraicheur de la nuit, ils repartirent sur l’Amirale emmitouflée dans une couverture et profita de ce silence pour regarder le ciel et le trésor céleste. Quelques heures plus tard, les autres poivrots revirent et roupillèrent quasiment sur le pont. Gregor Van Lowen frappa dans la panse de l’un de ses flibustiers rompus d’alcool qui se trouvait sur son chemin et alla se coucher à son tour. Les deux amoureux dormirent non loin l’un de l’autre.

Les jours passèrent et les cales se remplirent allègrement. Les mois filèrent les un derrière les autres comme s’ils cherchaient à gagner la course. J’étais heureux. Sigrid m’annonça qu’elle était enceinte d’une petite fille. J’espérais qu’elle soit aussi jolie que sa mère, enfin j’espère car depuis ce moment, mes défunts camarades et moi-même étions parti en mission pour le compte du Capitaine. Il ne me reste plus beaucoup d’encre… J’espère que tu auras ce message Sigrid… Je t’aime…

Les pages suivantes sont illisibles, déchirées et mouillées par des larmes ou bien l’eau de pluie.

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Cécilia Sadovski

Cécilia Sadovski

Vigie
Premier personnage


Journal de bord
Situation RP: Libre
En couple: Oui
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MessageSujet: Re: Darick Solta Darick Solta Icon_minitimeMar 30 Nov - 11:06

Malgré quelques mots manquants je te valide... histoire bien réalisée c'est une bonne idée le journal ! Bon rp !! ^^
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Darick Solta

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