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Les Naakti

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Cécilia Sadovski

Cécilia Sadovski

Vigie
Premier personnage


Journal de bord
Situation RP: Libre
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MessageSujet: Les Naakti Les Naakti Icon_minitimeLun 17 Jan - 5:51

Les Naakti Bannia21

Les Naakti
Carnet de Nicoleï Potofsky, Naturaliste à l’Université de Soakith.


Ce carnet est resté dans une bibliothèque pendant plusieurs années et seuls quelques érudits connaissent l'existence des Naakti ! Et encore ils ne connaissent même pas leur noms ! Les colons eux pensent que la forêt d'Elawyr est hantée, le gouvernements se doute de la présence d'un peuple indigène mais ne s'en préoccupe pas ! Quant aux pirates et aux corsaires, ils n'en savent pas plus non plus !


    Premier Jour :

    Nous voici arrivés à la lisière de la forêt d’Elawyr, siège de mystérieuses disparitions depuis plusieurs décennies déjà. Ces évènements effraient notre peuple et j’ai été envoyé ici afin de les comprendre et de les expliquer. Mais j’ai déjà une idée sur la question. Tous pensent qu’ils s’agiraient d’hommes étranges et dangereux vivants dans cette forêt. D’autres suggèrent l’existence de monstres féroces… Balivernes. Voici mon hypothèse : il existerait en ces lieux une faune et une flore inconnue qui pourraient nuire à la santé des humains et serait donc très dangereuse. J’ai déjà pu observer des plantes carnivores dans d’autres colonies et cela ne m’étonnerait pas qu’il en existe ici aussi. Les disparus se sont enfoncés dans la forêt sans connaître les dangers qui les guettaient. Nous, nous sommes préparés et je suis convaincu de la réussite de notre prochaine mission. J’ai personnellement demandé audience au roi afin de lui faire part de mes projets. Il a écouté mes arguments et a finalement accepté de financer l’expédition. Après plusieurs mois de navigation, nous voici enfin arrivés à destination. Le but de l’expédition n’est donc pas de découvrir un nouveau peuple indigène mais plutôt un écosystème biologique exceptionnel. J’ai déjà prévu de rapporter des échantillons à Soakith où nous pourrons approfondir nos observations pendant quelques années et ainsi rassurer nos colons de Fändir.

    Huitième jour :

    Voici maintenant une semaine que nous errons dans cette végétation extrêmement dense et aucune vie qui sorte du commun n’a été pour l’instant observé. Nous avons croisé des serpents gigantesques, des alligators de plusieurs mètres, et des félins ressemblants aux panthères mais de couleur noire comme l’ébène. Mais au-delà de ces êtres dangereux nous avons observé des merveilles : des perroquets aux couleurs arc en ciel, des insectes multicolores et des petits singes aussi gros que mon pouce. La flore est tout aussi exceptionnelle. Même si cela n’est pas ce que j’imaginais à la base, car nous avons pour l’instant pas été en grand danger, il n’en reste pas moins époustouflant de voir qu’autant d’espèces vivent dans cette jungle.

    Treizième jour :

    Nous sommes arrivés dans ce qui semblerait être les ruines d’une ancienne civilisation vivant ici il y a plusieurs siècles. Nous sommes épuisés, affamés et assoiffés. Nos réserves s’amenuisent et nous devons les économiser. De plus la chaleur est étouffante. Et pour couronner le tout nous avons perdu trois hommes en deux jours. L’un était le premier à entrer dans la rivière que nous devions traverser. Le pauvre s’est fait littéralement engloutir et nous avons retrouvé son corps déchiqueté quelques mètres plus loin sur la rive. Après plusieurs tentatives nous avons enfin pu capturer ce qui l’avait tué. Nous avons alors pu voir l’horreur de nos propres yeux : un poisson d’un mètre de long avec des dents acérées qui a arraché le doigt de celui qui l’a attrapé. Il s’avère en fait qu’ils se déplacent en bancs et qu’ils dévorent tout ce qui plonge dans la rivière. Nous avons donc trouvé un passage plus loin et avons traversé la rivière sans y pénétrer. Un deuxième homme est mort d’une piqûre d’insecte. Nous n’avons pas tout de suite compris de quoi il s’agissait, mais en voyant une énorme araignée, plus grande qu’une main recouverte de poils noirs, s’enfuir, nous avons compris que c’était elle la meurtrière. Le malheureux est mort en quelques minutes. La troisième victime a été avalée par une plante carnivore géante. Je pensais bien qu’elles existaient, ma théorie était la bonne. Mais la présence de ces ruines inquiète mes hommes. Ils parlent déjà du peuple barbare qui pourrait venir les tuer. Pour ma part la fatigue me joue des tours et des doutes commencent à surgir. Je pense que nous devrions faire demi-tour et rentrer. Nous reviendrons en ces lieux lorsque nous aurons su nous préparer correctement.

    […]

    Me voici de nouveau en possession de mon carnet. Cela fait maintenant plusieurs semaines que je n’ai pas écrit. Les événements qui se sont produits depuis sont vraiment hors du commun. Je ne sais pas si je trouverai les mots capables d’exprimer ma surprise, mon admiration et ma peur face à ce que j’ai découvert. Nous étions sur le chemin de retour, nous n’étions plus que trois. Le voyage de retour s’était transformé en une nécessité absolue de survivre. Mes deux compagnons m’avaient abandonné derrière eux car je courais moins vite et ils me tenaient pour responsable de ce qui leur était arrivé. Chose tout à fait justifiable, je ne peux pas leur en vouloir.

    Je me suis retrouvé en face de plusieurs félins. Des prédateurs qui n’auraient fait qu’une bouchée de moi. C’est alors que je les ai vus pour la première fois. Des hommes qui maniaient des lances et des arcs sont venus à mon secours. Je ne sais pas encore pourquoi ils ne m’ont pas tué et surtout pourquoi ils m’ont protégé. Mais le fait est qu’ils m’ont ramené chez eux. Je m’étais évanouie et je me suis réveillé plusieurs jours plus tard dans un lit de paille, je ne sais encore où exactement. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai découvert une magnifique femme qui parlait dans une langue totalement inconnue. Elle tentait de me parler mais je me suis rendormi sans comprendre qui elle était et ce qu’elle me voulait.

    Je me suis remis de mes aventures que bien plus tard. On m’apportait à manger, on me lavait, on m’habillait et on prenait soin de moi. Pourquoi ? Je ne le sais toujours pas aujourd’hui. Je n’avais pas revu la femme qui avait pris soin de moi. On m’autorisa à sortir quelques jours plus tard et je découvris me laissa bouche bée. Une ville… oui une ville en plein cœur de la forêt. Ces gens avaient su s’adapter à ce milieu hostile et vivaient maintenant paisiblement, loin de notre colonie. Je ne connais pas encore toutes leurs coutumes mais je compte bien essayer de les connaître un peu plus.

    […]

    Je loge maintenant dans la petite maison d’un jeune couple. Ils ont l’air plutôt agréables mais gardent tout de même une certaine réserve à mon égard. La jeune femme est enceinte de quelques mois et elle élève un petit garçon d’un an et demi. Elle est très douce et gentille. Elle me fait à manger et tente parfois de communiquer avec moi. Son mari par contre est beaucoup plus méfiant. Il hausse un peu le ton lorsque sa femme tente de me parler et me regarde parfois méchamment. Je n’ai compris que plus tard le rôle qu’il jouait au sein de cette civilisation. Il semblerait qu’il soit une sorte de guerrier. En me promenant dans la ville, j’ai pu voir qu’une certaine hiérarchie était présente. Certains membres du peuple sont des agriculteurs, certainement la classe sociale la plus basse de cette civilisation. Ils travaillent dans les champs et cultivent des fruits, légumes et céréales que je n’avais jamais vu auparavant*. L’autre classe sociale que j’ai pu remarquer est constituée d’artisans. L’artisanat est assez développé dans cette ville et ils semblent commercer avec une ou plusieurs civilisations voisines, certainement encore plus éloignées de nos côtes. Ils fabriquent tissus, vêtements, bijoux, poteries, cuirs, armes, sculptures sur pierre ou sur bois, cuisson du pain à base de leurs céréales… la richesse de ces confections m’étonne encore. Chaque artisan possède son atelier derrière une « boutique ». Ils exposent leurs créations et les échangent contre d’autres biens. Il semblerait qu’il y ait une monnaie, mais je n’ai pas pu encore m’en assurer. J’ai également pu observer de loin une zone d’entrainement, où les guerriers s’entraînent régulièrement. Mais on m’a prestement demandé de m’éloigner et de ne plus revenir. La plupart des indigènes me craignent encore et je ne sais toujours pas pourquoi ils ont voulu me garder en vie avec eux… j’aurai peut-être des réponses à ses questions. J’ai commencé à apprendre leur langue, je connais dorénavant quelques mots grâce à la gentille Alya, la femme de mon hôte. J’ai cru comprendre qu’il y avait un roi et une reine pour les diriger mais je n’ai pas eu la chance de les rencontrer, ni même les voir. Mais je risque de passer encore du temps ici, je pourrais essayer d’en apprendre un peu plus sur cette civilisation très passionnante.

    […]

    Les mois s’écoulent et je n’ai plus vraiment de notion du temps qui passe. Je pense être ici depuis longtemps mais je ne saurais dire combien de temps exactement. Je progresse dans l’apprentissage de la langue et mon hôte, Ross, si prévenant avec moi au début s’est détendu. Je pense même qu’il m’apprécie bien. Il a tenté de m’apprendre un jeu un soir, typique de chez eux, mais je n’ai pas vraiment compris les règles. J’ai enfin pu rencontrer les monarques qui dirigent cette civilisation. Il s’avère que la jeune femme qui m’a soigné à mon arrivé n’était d’autre que la reine en personne. Et je dois sûrement la vie à cette femme. Mais je ne sais toujours pas pourquoi. Je pense même que c’est elle qui me protège. Le roi quant à lui émet plus de réserve, ce qui expliquerait la méfiance des guerriers et des autres hommes proches de lui.

    Ils m’ont expliqué le fonctionnement politique et social de la ville. Il y a bien plusieurs rangs ou castes au sein de cette civilisation. Les agriculteurs, les artisans, les guerriers et les prêtresses. Ces dernières sont très discrètes et je ne le les ai observé que très rarement. Apparemment elles passent beaucoup de temps dans leur temple dont elles sont les seules à pouvoir y pénétrer. Sauf lors de cérémonies spéciales mais je n’en sais pas beaucoup plus. C’est la Reine qui gère les affaires spirituelles du peuple. Elle dirige les cérémonies religieuses, communique avec les Dieux et s’occupe des malades ou des blessés avec l’aide de ses prêtresses.

    Quant au roi, il s’occupe essentiellement des affaires politiques et sociales. Il s’assure de la bonne application de la loi, donne des sanctions et juge le peuple, gère l’armée de guerrier et récolte les impôts. Il est aidé de plusieurs conseillers spécialisés dans chaque domaine. Cependant je ne sais toujours pas comment le roi est nommé ni quels sont les cultes religieux qu’ils pratiquent. Mais toutes ces découvertes sont vraiment passionnantes et j’ai vraiment hâte d’en savoir plus sur ce peuple fascinant.

    […]

    Voici que prend fin mon séjour chez les Naakti. Oui c’est ainsi qu’ils se font appeler. J’en connais beaucoup plus sur eux maintenant. J’ai appris leur langue et beaucoup m’ont expliqué leurs coutumes. J’ai même eu l’occasion de converser avec la reine en personne. Elle m’a appris le fonctionnement politique et social de leur civilisation.

    J’ai appris que le roi était un guerrier choisi et élu par les autres guerriers à la mort de son prédécesseur. Son pouvoir n’est pas héréditaire. Ainsi, s’il a un fils, il devra montrer sa valeur auprès des autres guerriers afin de pouvoir accéder au trône. Afin de devenir guerrier, chaque jeune élève passe « l’Epreuve » une fois par an. On y teste leurs aptitudes physiques et mentales. S’ils échouent, ils doivent attendre l’année prochaine pour retenter leur chance.
    Ensuite le roi choisi plusieurs conseillers parmi les guerriers suivant les aptitudes de ces derniers.

    Enfin, leur religion est basée sur la vénération des éléments. Le Dieu du vent est Anáil, le Dieu de l’eau Uisce, le Dieu de la terre Bláth et le Dieu du feu Éisc. Une fois par an les naakti font des célébrations afin d’honorer leur Dieu. Aux Dieux de la terre et de l’eau, ils demandent richesses de la terre et pluie pour leurs cultures. Au Dieu du feu, ils lui demandent que leur chasse soit fructueuse en immolant quelques proies par le feu. Au Dieu du vent, ils lui demandent clémence, car les tempêtes tropicales sont parfois dangereuses.

    Mais d’autres cultes sont possibles. La reine bénit les nouveau-nés, les unions entre les amants, et le passage des jeunes garçons au statut d’adulte lorsqu’ils deviennent des hommes. Les nouveaux guerriers entrant au sein de l’armée, choisis par le roi et les guerriers parmi les jeunes hommes de moins de 25 ans, sont eux aussi bénis par la reine une fois par an.

    […]

    Je suis revenu de la forêt des Naakti il y a de cela un mois maintenant. Les adieux furent déchirants et certaines femmes Naakti ont même versé quelques larmes. Moi-même je n’ai su retenir mes pleurs et les guerriers ont vraiment dû me prendre pour un faible mais qu’importe… je sais qu’ils ne m’ont pas manqué de respect pour si peu. Ils m’ont reconduit à la lisière de la forêt puis m’ont laissé en paix et sont repartis. Cela me fait une drôle de sensation de retourner à la « civilisation ». J’ai voyagé directement jusqu’à Assecia où j’ai rencontré le gouverneur. Je lui ai fait part de mes découvertes mais il n’a pas cru une seule de mes paroles. Disant que je délirais à cause d’une fièvre que j’avais attrapée dans la forêt.

    Je repars donc à Soakith. Mon travail sur ce continent est achevé malgré les dires du gouverneur. Je laisse mon carnet d’observation à la bibliothèque du palais au cas où elles serviraient un jour. Cependant j’espère au plus profond de mon être que ces Naakti vivront encore paisiblement loin de notre monde violent et sans scrupule. Ils ne méritent pas de nous côtoyer. Ils doivent d’ailleurs connaître notre existence mais tiennent leur distance car ils ont compris le danger que nous représentons pour eux.

    Nicoleï Potofsky

    *Le maïs, la pomme de terre ou la tomate furent importés d’Amérique du Sud, on peut donc imaginer que les Naakti développaient une agriculture similaire au Amérindiens.

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