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Marianne Gribeauval

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Marianne

Marianne

Matelot
Premier personnage


Journal de bord
Situation RP:
En couple:
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MessageSujet: Marianne Gribeauval Marianne Gribeauval Icon_minitimeLun 15 Nov - 20:20

Nom : Gribeauval

Prénom : Marianne

Surnom : Le Feu Follet (à ne pas citer devant elle), Mary

Âge : 25

Groupe : Pirates.

Métier : Maître Canonnier - responsable de l'artillerie.

Équipage : L’Impériale.

Apparence : Marianne est une femme de petite taille. En effet, elle ne mesure pas plus d’un mètre cinquante, et ne fait pas ses vingt-cinq ans, mais sa démarche assurée et volontaire la font paraître plus grande. Fine et élancée, Marianne est toute en souplesse, et on la compare souvent à un feu follet. Toujours en mouvement, il n’est pas rare qu’un matelot lui fonce dedans, ne l’ayant pas vue. Mais cela ne lui arrive jamais deux fois.
Marianne possède des cheveux de feu. Coupés au carré devant, une longue tresse où s’emmêlent perles et plumes lui caresse le creux des genoux. Indomptables, Marianne ne s’en occupe que très peu, ils sont souvent emmêlés, et elle a beaucoup de mal à les faire se tenir tranquilles.
La jeune femme a gardé un teint plutôt clair malgré les années passées en mer, sous le soleil, et son visage fin est parsemé de tâches de rousseur. Son front est long, et ses joues sont souvent roses d’animation. Ses grands yeux vert émeraude brillent de mille feux, et son âme s’y lit comme un livre ouvert, à son grand dam. Son regard est vif, il n’est pas difficile de s’y perdre… La jeune femme possède de fins sourcils, et un nez aquilin. Ses lèvres sont foncées et charnues, et cachent de petites dents légèrement abîmées par le tabac.
En somme, Marianne pourrait passer pour une jeune femme « normale », si une longue cicatrice blanche ne lui barrait pas le côté droit du visage. Souvenir de bataille, la jeune pirate n’a jamais cherché à la dissimuler, et cette marque est devenue une partie d’elle-même.
Marianne, malgré sa petite taille, possède des muscles d’acier, forgés par des années de combat, tout d’abord pour survivre, puis pour Mademoiselle Erika, même si la jeune femme a souvent dû sa survie à son endurance hors du commun, à vrai dire. Rapide, sa taille lui permet de se faufiler partout, et de rester discrète. Ses mains sont calleuses, d’avoir trop tenu son sabre, et ses jambes sont longues et élancées, aux pieds toujours nus.
La jeune femme est habituellement habillée d’une large chemise en toile rêche, et d’un pantalon de cuir, et se sépare très peu de son large chapeau et de ses gants usés jusqu’à la trame, mais qu’elle affectionne particulièrement.

Caractère : Marianne, malgré son apparence frêle, à un caractère plus que bien trempé. Fonceuse, rien ne l’arrête lorsque sa décision est prise, parfois au péril de sa vie, d’ailleurs. Endurcie par son enfance mouvementée, la jeune femme ne recule devant aucune extrémité, et un homme de deux fois sa taille ne l’impressionne en rien, ce qui lui a permis d’arriver à son poste actuel. Et de se faire respecter par ses subordonnés, parfois bien plus âgés qu’elle. Cela lui a valut bon nombre de coups de fouet, aussi. Surtout de la part de Kane, à qui elle aime s’opposer, sans crainte. Mais Marianne n’apprend pas de ses erreurs, malheureusement. En effet, rien ne l’empêche d’ouvrir sa bouche, même pas les longues cicatrices courant le long de son dos. Selon elle, seule Mademoiselle Erika mérite son respect, et celle-ci est la seule personne que Marianne vouvoie.
Lorsqu’il s’agit des hommes sous son commandement, Marianne peut se montrer sans pitié, et les mains tranchées sont monnaie courante… tout comme les balles perdues.
Légèrement sadique, la jeune femme aime la bagarre, mais son poste la cantonne à être… sage. Enfin, discrète, plutôt.
Quand Marianne n’est pas occupée aux canons, elle aime à inviter dans sa cabine un (ou deux) homme(s). Sa réputation de croqueuse d’hommes n’est plus à faire, et elle partage sa couche sans gêne, parfois avec le premier venu.
La jeune femme a tout de même gardé son esprit enfantin : s’asseoir au plus haut d’un mat, au-dessus de tous, les cheveux dans le vent, voir la mer jusqu’à l’infini, tout cela suffit à la combler totalement… Et se laisse parfois aller à une certaine nostalgie, en repensant à son ancienne vie, et à sa mère, qu’elle espère retrouver un jour, et qu’elle idéalise par-dessus-tout.
A vrai dire, Marianne est toujours dans la démesure : passant de colère aveugle à bonheur parfait et démonstratif, la jeune femme n’a pas de juste milieu, ce qui lui attire les foudres de nombreuses personnes, ce dont elle n’a cure.

Armes : Marianne possède un vieux sabre à la lame légèrement effilée, et à la poignée usée par l’usage. Efficace, elle ne s’en séparerait pour rien au monde. La jeune femme est aussi constamment armée d'un poignard à lame fine, dissimulé dans ses vêtements. Mais les armes à feu sont son domaine de prédilection : à force de pillages, la jeune pirate en à amasser un nombre respectable, qu’elle garde précieusement dans sa cabine, et porte toujours au moins un pistolet, coincés dans sa ceinture.

Histoire du personnage : Marianne est née il y a vingt-cinq en de cela. Sa mère était une ancienne pirate, que son père, simple pêcheur, avait reconvertit. L’enfant naquit sur un bateau. C’était le souhait de sa mère, qui avait vécut presque toute sa vie sur les flots. Marianne passa les six premières années de sa vie dans un petit village de pêcheurs, près des côtes, avec sa mère. Son père, elle ne le connaissait que très peu : il passait parfois plusieurs mois en mer, pour la pêche, et quand il était là, il était quasiment toujours saoul.
Durant ses six ans, sa mère la berça de contes et d’aventures de pirates, la mettant souvent en scène, et Marianne rêva dès son plus jeune âge de prendre la mer. Mais, du haut de ses six petites années, Marianne se rendait très bien compte que sa mère souffrait. L’appel de la mer, qu’elle ressentait elle-même courir dans ses veines, était trop fort. Et un jour, elle disparut. Marianne ne la revit jamais, n’eu plus aucun signe de vie. A l’époque, la jeune fille se souvient l’avoir détestée. Maintenant, elle la comprend. La mer ne laisse pas partir ainsi ses enfants. Marianne, comprenant que sa mère ne reviendrait pas, décida de quitter son village, avec le seul souvenir qu’elle avait d’elle : son tricorne en cuir, bien trop grand pour elle, mais auquel elle s’était attaché. Marianne ne connaissait pas son père, et il ne l’intéressait pas. L’enfant se savait trop jeune pour embarquer sur un navire, mais sa soif d’aventure était déjà présente. Marianne parcourut les côtes à la recherche de nouvelles expériences. Elle se rendit à Assecia, où, avait-elle entendu dire, les pirates étaient monnaie-courante. A son arrivée, Marianne était déjà à moitié morte de faim. Elle fut recueillie par un petit groupe de gamins des rues. Ceux-ci lui apprirent à se défendre, à chaparder pour se nourrir… et à tuer, quand il le fallait. Marianne n’avait, déjà à l’époque, peur de rien, et faillit se faire couper la main plusieurs fois, pour vol à l’étalage. Mais la gamine s’en sortait finalement toujours indemne, et son sens du commandement la fit rapidement devenir la « chef » du petit groupe. Marianne grandit dans cet univers, entre bagarres contre d’autres enfants, puces et gale, altercations avec des pirates enivrés, courses poursuites dans les ruelles des bas-fonds d’Assecia.
Peu à peu, les gamins grandirent. Certains prirent la mer, d’autres se rangèrent pour devenir commerçants, tandis que d’autres, plus jeunes, arrivaient grossir les rangs des enfants abandonnés, perdus, disparus. Marianne dit donc adieu à ses amis d’enfance, tout en sachant qu’ils seraient là pour elle. Elle était une enfant des bas-fonds, après tout. Ca ne s’oubliait pas.
Marianne ne quitta pas son petit monde de débauche pour autant. Elle vivait aux crochets d’un des plus grands maquereaux d’Assecia. Bien sur, il lui arrivait de devoir vendre son corps, mais cela lui importait peu, et elle y trouvait même son compte. Le « Patron », c’est ainsi que tous l’appelaient, était devenu un peu comme son père, et se vendre n’était qu’un petit désagrément par rapport aux bénéfices qu’elle retirait de ce marché. Logée dans une petite chambre miteuse, nourrie au moins une fois par jour, elle était beaucoup mieux lotie qu’une partie des créatures qu’elle fréquentait chaque jour. Le Patron la protégeait, également. Si un homme avait l’audace de porter la main sur elle, et si elle n’arrivait pas à lui régler son compte immédiatement, il disparaissait mystérieusement.
Peu à peu, Marianne devenait une femme au caractère de plus en plus marqué. Le Patron était fier d’elle. Bonne combattante, il lui enseigna l’art des lames, ainsi que des rudiments de lecture et d’écriture. Pour ses seize ans, il lui offrit même un cadeau : un sabre. Les yeux de Marianne brillèrent d’émotion en le contemplant : pour elle, il était magnifique. La poignée était simple, la lame courte et épaisse, il était plutôt léger, et lui convenait parfaitement. Il ne l’a plus jamais quittée depuis, et Marianne l’a toujours à la ceinture, dix ans plus tard.
Après cela, la vie de la jeune femme continua, mouvementée et souvent violente. Ne tenant pas en place, Marianne dut se sortir des pires situations. Elle savait que sa mère veillait sur elle, quelque part, et cette certitude lui donnait des ailes. Mais cela ne pouvait continuer éternellement. Jour après jour, l’appel de la mer était plus puissant, envoûtant. Marianne passait de plus en plus de temps au port, assise sur une caisse, à contempler la mer en chiquant du tabac brun et à se quereller avec de vieux marins pour qu’ils l’embarquent. Mais les règles étaient strictes : à bord, pas de jeux, et pas de femmes. Marianne enrageait.
Un soir qu’elle avait trop bu, la jeune femme de feu s’en prit à un pirate. Il mesurait bien deux mètres, et pesait ses bons cent kilos. Il l’a querellait en grognant qu’une fillette n’avait rien à faire dans une taverne, au beau milieu de la nuit, qui plus est. Bien sur, Marianne vit rouge, et sortit son sabre en un éclair. Absolument pas impressionné par cette sauterelle lui arrivant à peine à mi-bras, le pirate engagea le combat. Quelques minutes plus tard, deux de ses collègues le jetaient hors de la taverne, baignant dans son sang. Marianne tenait toujours fermement son sabre, défiant le reste de l’équipage, sans peur, le visage piqué de taches rouge vermeille. C’est alors qu’une femme s’avança vers elle. Elle devait être plus jeune qu’elle, mais Marianne n’avait jamais fait son âge.

- Suis-moi.

Un ordre. Enoncé d’une voix claire. Marianne regarda la femme. Son regard était pénétrant, envoûtant, même. Marianne n’avait pas pour habitude d’obéir. Mais elle suivit Erika sans un mot, et sans un regard en arrière. La reine des pirates avait gagné non seulement sa confiance, mais son respect et son dévouement infaillible, en un regard. C’est ainsi que la jeune femme put enfin quitter terre, et s’embarquer, quittant tout ce qu’elle avait toujours connu pour de nouveaux horizons…
Cela fait maintenant plusieurs années que Marianne vogue sur l’Impériale. Peu à peu, à force d’efforts et d’acharnement, la jeune pirate a appris à se faire respecter, et a gravit les échelons. Elle est maintenant Maitre canonnier, et mène ses subordonnés à la baguette.

Attention, me voila Cool


Dernière édition par Marianne le Ven 24 Juin - 9:55, édité 2 fois
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Cécilia Sadovski

Cécilia Sadovski

Vigie
Premier personnage


Journal de bord
Situation RP: Libre
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MessageSujet: Re: Marianne Gribeauval Marianne Gribeauval Icon_minitimeLun 15 Nov - 21:54

C'est parfait ! Par contre dans ton profil le personnage a 23 ans et dans ta présentation elle en a 25... et j'avais limité le nombre d'armes à 3... ^^ on va donc dire une dague et un pistolet en permanence sur toi en plus du sabre ... ça te va ?
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Marianne

Marianne

Matelot
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MessageSujet: Re: Marianne Gribeauval Marianne Gribeauval Icon_minitimeMar 16 Nov - 20:48

Oui oui j'avais oublié de changer dans le profil, c'est bon^.^
Et pour les armes pas de soucis Wink
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MessageSujet: Re: Marianne Gribeauval Marianne Gribeauval Icon_minitime

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Marianne Gribeauval

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