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Cécilia Sadovski

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Cécilia Sadovski

Cécilia Sadovski

Vigie
Premier personnage


Journal de bord
Situation RP: Libre
En couple: Oui
Cécilia Sadovski Empty
MessageSujet: Cécilia Sadovski Cécilia Sadovski Icon_minitimeSam 20 Nov - 12:31


Cécilia Sadovski
L’aventure, je le sais maintenant, c’est mon imaginaire.


Nom : Sadovski

Prénom : Cécilia

Surnom : Princesse ?

Âge : 17 ans

Groupe : Gouvernement

Métier : Noble

Équipage : Aucun


Caractéristiques
Parce qu'aucun être n'est identique...


Apparence :
Cécilia est une fille très superficielle et cela se voit à sa façon de s'habiller. Elle porte toujours des robes dignes des plus grandes princesses de Soakith et pas un fil ne dépasse des somptueux tissus qu'elle porte. Elle est toujours bien maquillée. Il reste discret mais il n'en reste pas moins très bien réalisé chaque matin par des mains expertes. Elle est aussi toujours impeccablement coiffée et certains pensent que ses cheveux sont faux. En effet, la teinte de ses cheveux paraît vraiment irréaliste. Il s'agit d'un blond tellement clair qu'il peut faire penser au blanc des perruques que porte son propre père. Ce qui tranche avec ses habits de princesse, c'est cette petite dague qu'elle porte toujours autour de la taille. En effet, Cécilia est une peureuse de première et ne se déplace jamais sans une arme sur elle, même avec une garde composée d'une dizaine d'hommes. Elle ne sort jamais non plus sans son éventail qui l'aide à supporter la chaleur étouffante et omniprésente de Fändir. Elle ne porte presque pas de bijoux. Seul un magnifique bracelet en or, offert par son père, orne son frêle poignet.
Physiquement, Cécilia est une jeune fille de petite taille et très menue. Elle sera incapable de porter un poids supérieur à cinq kilos au bout de ses bras si fins. Du fait de son faible appétit elle est très fine et ne dépasse pas les cinquante kilos. La plupart des gens en la voyant n'osent pas la toucher de peur de casser ce petit corps qui parait si fragile. Chose qu'elle est à son plus grand désespoir. D'ailleurs, du haut de son mètre soixante elle sera incapable de frapper quelqu'un et de lui faire le moindre mal car elle s'y casserait les doigts. Son visage est fin et plutôt harmonieux. Ses yeux sont verts, ce qui tranche avec le blond de ses cheveux et la pâleur de sa peau. Ses sourcils sont toujours biens taillés, son nez est aquilin et sa bouche est plutôt généreuse. La beauté naturelle de Cécilia attire énormément de prétendants qui réclament sans cesse sa main auprès de son père le gouverneur, au plus grand damne de celui-ci.

Caractère :
Cécilia est une fille très capricieuse. Elle ne supporte pas qu'on lui dise non mais les serviteurs, les gardes et surtout son père n'hésitent pas à la remettre à sa place et n'ont pas peur des menaces qu'elle proclame à longueur de journée. Ceci est surement dû à son corps de petite femme fragile qu'elle n'arrive pas à rendre plus fort. C'est de cette inefficacité qu'a Cécilia de se faire comprendre qu'elle tire son mauvais caractère. Elle considère le palais comme une prison et rêve en secret de pouvoir partir librement sur les mers aux commandes de son propre navire. Ces rêves, elle les tire des nombreux ouvrages qu'elle lit dans "sa" bibliothèque plusieurs fois par jour. Elle passe en effet la moitié de son temps dans ce lieu qu'elle chérit tant. L'autre moitié de son temps elle le passe à la ville faire le tour des librairies pour enrichir la bibliothèque du palais. Elle aimerait pouvoir passer plus de temps avec son père mais celui ci est souvent occupé avec des obligations que Cécilia n'a jamais su comprendre. Elle se sent souvent seule et délaissée à tel point qu'elle en devient désespérée. Elle fait d'ailleurs toutes sortes de bêtises pour que son père la remarque mais elle n'arrive jamais à attirer son attention plus de deux minutes. Du fait de la menace constante des attaques pirates et de son corps si fragile, Cécilia est une grande froussarde. Elle ne supporte pas qu'un homme ne l'approche de trop près. Elle crie de peur pour un rien et se réfugie facilement dans sa chambre en la fermant à clef si elle se juge en danger. Chose complétement contradictoire avec ses désirs d'aventure... En fait il ne s'agit pour elle que de rêves inaccessibles et elle n'aura jamais le courage de partir seule bien loin...
Cécilia compense cette faiblesse par une culture vraiment très développée. En effet, à force d'études et de lectures, elle a acquis un savoir vraiment colossal à tel point qu'elle est une encyclopédie à elle toute seule... histoire, géographie, sciences, astronomie, littérature et philosophie n'ont pratiquement aucun secret pour elle et elle ne se lasse jamais d'en apprendre de plus en plus. Elle reste cependant très fermée à ce sujet et ne va jamais étaler sa science à n'importe qui... même à son père. Mais malgré cela elle reste tout de même très arrogante et essayera trop souvent de regarder les gens de haut bien qu'elle soit plus petite que ses interlocuteurs. Du fait de son éducation religieuse, la jeune fille est très croyante et pratiquante. Elle va donc à l'église au moins une fois par semaine pour assister aux messes et prie tous les jours, souvent le soir avant de se coucher.

Armes :
Un petit poignard à sa ceinture qui tranche avec ses robes de princesse mais indispensable pour sa tranquillité. Même si face à l'ennemi elle ne saurait pas vraiment s'en servir...

Histoire
... Et parce que chaque histoire est unique.


La naissance d'une petite princesse

Cécilia naquit à Assecia au début de la saison humide de l'année 1485. Sa mère était épuisée par l'accouchement mais ne cessait de regarder son enfant avec des yeux pétillants de bonheur. Son père quant à lui ne resta pas bien longtemps dans la chambre. Il feignit un malaise dû à la vue du sang et quitta la pièce pour retourner à ses occupations. Il était déçu de ne pas avoir eu un fils qui aurait hérité de tout son dur labeur. Une fille revenait pour lui à un encombrement inutile. Elle ne pourrait pas reprendre la tête du gouvernement à sa place. De plus, plusieurs prétendants viendraient surement lui demander sa main afin d'accéder au rang de gouverneur une fois qu'il serait passé dans l'autre monde. Cela il en était certain. Il lui fallait à tout prix avoir un héritier et ce ne serait certainement pas cette fille. Ce n'est que trois jours plus tard qu'il apprit le nom que sa femme avait choisi pour sa fille. Il le trouva joli mais ne s'y intéressa pas plus que ça.

Les quatre premières années de sa vie, Cécilia fut traitée comme une petite princesse. Sa mère n'avait d'yeux que pour elle et cédait à ses moindres caprices. Malheureusement, cette petite vie de rêve pris fin le jour ou sa mère tomba de nouveau enceinte. En effet, la jeune femme avait des complications et devait rester allongée la majeure partie de la journée. Cécilia n'avait le droit de la voir que le soir avant de se coucher. Quand le jour de l'accouchement arriva, Cécilia fut mise à l'écart. Elle pleurait à force d'entendre les cris de douleur de sa mère audibles dans tout le palais. Finalement les cris se turent et Cécilia n'entendit pas les hurlements du nouveau né. Intriguée, elle décida d'aller se renseigner sur l'état de santé de sa mère. Se fut une servante du palais qui lui dit la vérité en la prenant dans ses bras et en pleurant de toutes ses larmes. Sa mère et le bébé étaient morts. Cécilia passa la nuit dans la chambre de la servante et ne cessa de pleurer que le lendemain quand son père vint la voir pour tenter maladroitement de la consoler. Les jours passèrent et Cécilia se sentait de plus au plus seule dans ce palais. Son père ne s'occupait pratiquement jamais d'elle et elle n'avait aucun ami avec qui passer ses journées. Finalement, le gouverneur décida de renvoyer Cécilia au royaume de Soakith, à Lavreak la capitale. Selon lui, elle serait plus en sécurité là bas et son éducation serait plus adaptée. De plus, elle pourrait se faire de nouveaux amis au sein du couvent où elle allait étudier. Mais cette décision déchira le cœur de la fillette qui crut que son père voulait tout simplement se débarrasser d'elle. C'est ainsi que Cécilia prit la mer alors qu'elle n'avait que 5 ans.

Une nouvelle vie au couvent Sainte Thérèse

Cécilia arriva au royaume un beau soir d'été. Le couvent était situé près du port où son navire amarra, à environ dix kilomètres au sud en longeant la côte. Le couvent Sainte Thérèse était un lieu recueillant les jeunes filles de la bonne société. Elles étaient toutes issues de la noblesse. Tous les nobles et les bourgeois du royaume et des colonies avaient envoyé leurs filles dans ses bâtiments afin de parfaire leur éducation. C'est ainsi que Cécilia se retrouva avec des baronnes, des comtesses, des duchesses et même la fille du roi en personne ! En effet la princesse se trouvait être de deux ans son ainée.

Le couvent était un bâtiment imposant et Cécilia le compara rapidement à une prison. Elles étaient coupées du monde extérieur et n'avaient pas le droit de sortir. Il n'y avait évidement aucun homme dans cet établissement. Les meilleures bonnes sœurs avaient été choisies pour diriger l'enseignement de ses jeunes filles et aucun écart n'était accepté. Elles portaient toutes un habit similaire qui couvrait entièrement leur corps. De plus elles ne pouvaient pas porter d'accessoires d'apparat et devaient se plier à des règles très strictes. Elles se levaient aux premières lueurs du jour avant de déjeuner ensemble dans un grand réfectoire glacial. Puis elles priaient en groupe avant d'étudier leurs leçons quotidiennes. Le but des leçons étaient avant tout destinées à faire de ses demoiselles des épouses et des mères d'agréable compagnie. L'écriture, la lecture, le calcul et l'orthographe étaient enseignés les premières années. Mais, avec le temps, l'histoire, la géographie, la latin, la poésie prenaient place dans les enseignements. Il y avait également des ateliers qui leurs permettaient d'apprendre la politesse, les bonnes manières, la couture et les travaux ménagers. Une bonne épouse devait pouvoir entreprendre les plus basses besognes de la maison afin de juger du savoir-faire des serviteurs. Mais les religieuses tentaient avant tout d'inculquer aux jeunes filles l’obéissance, l'humilité, la soumission, la crainte de l'autorité. Elle essayaient d’effacer de chez elles les traits de caractère trop saillants et de réprimer l'instinct sous toutes ses formes.

Les punitions étaient vraiment très sévères et Cécilia s'était souvent retrouvée à manger par terre. Elle avait reçu de nombreux coups et s'était retrouvée quelques fois dans la cellule du couvent, enfermée toute seule pendant un ou deux jours dans le noir sans manger ni boire. Malgré cette vie de dur labeur, elle adorait apprendre ses leçons. Sa soif de savoir ne semblait jamais assouvie. Elle était toujours curieuse et réclamait des informations supplémentaires, chose qui l'amenait souvent à être punie. Mais cela l'amena aussi à s'isoler du reste des pensionnaires. Elle était considérée par les autres filles comme une pouilleuse venant d'une colonie piteuse. Pour elles, Cécilia n'avait rien à faire parmi elles car son père n'était qu'un gouverneur. C'est pourquoi elle était souvent seule et se réfugiait dans les livres afin de faire passer le temps.

Un retour difficile à Fändir

Après dix ans passés dans le couvent de Sainte Thérèse, Cécilia put enfin rentrer chez elle, à Fändir. En effet toutes les jeunes filles de sa classe, âgées de 14 à 17 ans, avaient fini leur apprentissage et étaient maintenant considérées comme des jeunes filles prêtes à marier. Qu'elle ne fut pas sa joie lorsqu'elle apprit qu'elle pourrait sortir de cette prison et voguer jusqu'à chez elle ! Elle allait revoir son père qu'elle n'avait pas vu depuis toutes ces années. A la fin de leur apprentissage, la mère supérieure organisa une cérémonie d'adieu et toutes les jeunes filles reçurent en cadeau une croix d'argent avec une chaîne pour la porter autour du cou. Elles leurs donnèrent également un chapelet et une bible afin de continuer leurs prières quotidiennes en toute circonstance.

Après la cérémonie, Cécilia embarqua dans le navire que son père avait affrété spécialement pour l'occasion. Elle prit la mer sans aucun regard en arrière et n'avait fait ses adieux à aucune de ses anciennes partenaires, trop contente de quitter cette prison et ses filles toutes exécrables. Tout le long du voyage, elle passa ses journées sur le pont du navire à observer les mouettes qui voguaient le long de la côte. Lorsque les terres ne furent plus visibles elle apercevait de temps en temps des dauphins qui suivaient le navire comme pour les saluer. Elle apprécia chaque moment passé sur ce navire, respirant l'air salé à plein poumons et laissant le vent gonfler ses cheveux avec la vitesse du navire. Elle s'imagina alors devenir capitaine de son propre navire et prendre la mer afin d'aider son père à gouverner le pays. Toutes ces libertés étaient grisantes, surtout après dix ans passés enfermée dans un couvent.

Cela faisait un mois que le navire avait pris la jeune fille à son bord et les premières îles de Fändir étaient déjà en vue. Le temps était clément et la température très douce. Le premières mouettes arrivèrent près de leur navire et Cécilia était en train de les contempler lorsqu'elle entendit un matelot s'écrier : "PIRATES !" Cécilia en eut la chair de poule car même si elle n'était qu'une enfant lorsqu'elle avait quitté la colonie, elle savait très bien ce que cela signifiait. Le capitaine cacha la jeune fille dans un placard de sa cabine et elle dut attendre dans le noir la fin de la bataille. Cela dura plusieurs heures. Elle avait senti la vitesse du navire augmenter comme s'ils avaient été pressés de rentrer au port. Sans doute le capitaine voulait arriver près de la capitale afin de réclamer de l'aide du gouvernement. Mais le navire fut arrêté au bout d'une heure alors que les boulets de canons étaient de plus en plus proches. D'ailleurs l'un d'eux s'était fracassé à l'arrière du navire, éventrant ainsi la coque et laissant uniquement une moitié de la cabine du capitaine intacte. Heureusement pour elle, c'était l'autre moitié de la cabine qui avait fini dans les flots. Puis survint l'attaque sur le pont. Les cris atteignirent la jeune fille à chaque fois et elle se mit rapidement à pleurer. Mais les cris de douleurs furent vite remplacés par les hurlement de joie. Ce n'était pas les marins qui criaient ainsi, mais les pirates. Elle les entendit commencer à remplir leur navire de la cargaison volée et certains vinrent même dans la cabine du capitaine. Les pas se rapprochaient de plus en plus de la fillette et elle entendit une femme prononcer :

- Cherchez là ! Elle ne doit pas être bien loin !

Ainsi, comprit Cécilia, les pirates étaient au courant de sa présence dans ce navire étaient venus pour elle. Elle frissonna de peur en imaginant tout ce que ces pirates allaient lui faire subir s'ils l'attrapaient et se mit à sangloter de plus en plus fort malheureusement. Les pirates la trouvèrent bien vite et la ramenèrent sur le pont. Ils étaient tous plus hideux les uns que les autres. Seule la beauté de la femme qui semblait être leur chef tranchait avec le reste des matelots. Cécilia admira cette jeune femme, libre comme l'air et voguant à longueur de journée sur la mer Zannir. Mais cette admiration s'envola très vite lorsqu'elle comprit ce qui l'attendait. Elle fut amenée dans leur repaire, sur une île que Cécilia ne put voir car ses yeux était bandés. Elle passa plusieurs jours dans une sombre chambre. Elle était nourrie et son lit n'était pas si inconfortable comparé au dortoir du couvent mais les personnes qu'elle côtoyait était très effrayantes. La jeune femme pirate vint lui dire qu'ils avaient réclamé une rançon en échange de sa liberté et Cécilia espéra que son père l'aimait assez pour accepter le marché.

Deux semaines, ce fut le temps que mit son père à payer la rançon. En attendant, l'esprit de Cécilia eut le temps de devenir malade. Déjà fragilisée par la dure vie menée au couvent, elle ne supporta plus d'être enfermée dans cette cellule et ses phobies se développèrent les unes après les autres. Après l'échange, elle revint au palais et vit ses rêves d'aventure s'évanouir devant elle. En effet, la peur d'une nouvelle attaque la terrorisait tellement qu'elle fut incapable de sortir de sa propre chambre pendant les six premiers mois. Les six mois suivant, elle réussit à aller jusqu'à la bibliothèque du palais mais ce n'est qu'au bout d'un an qu'elle réussit à sortir dans les rues de la ville. Elle n'avait cependant été motivée que par son désir d'enrichir en livres la bibliothèque qu'elle trouvait misérablement peu instructive. Après plusieurs échecs des serviteurs qui étaient allés eux même acheter des livres, elle s'était décidée à y aller elle même afin de mieux choisir les ouvrages. Mais elle ne sortait qu'une ou deux fois par an et se contentait de choisir les livres qui étaient ensuite livrés directement au palais.

~~~~~~~

Aujourd'hui Cécilia rêve encore d'aventure sur les mers de Fândir, mais se sent incapable de sortir seule et trop longtemps du palais. Arrivera-t-elle un jour à vaincre ses peurs et à reprendre la mer ? Seul Dieu le sait ...


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