Nom : Maëlyn
Prénom : Jewels
Surnom : Maë
Âge : 20 ans
Groupe: Corsaires
Métier : Lieutenant ?
Équipage: Le "Phoenix" ?
Apparence : Maëlyn est une femme de taille moyenne, aux membres fins mais musclés. Avec sa silhouette svelte et cambrée, on pourrait croire que sa place n'est pas sur un bateau. Si vous le pensez, vous faites là une grave erreur qui pourrait vous coûter cher... Malgré sa frêle corpulence, Maëlyn est forte et résistante, autant aux chocs physiques qu'aux maladies. Ses cheveux sont fins, lisses, lui atteignant les hanches, d'un blond foncé tirant parfois sur le châtain, et ses yeux sont simplement noisette. La jeune femme a une poitrine bien développée et un tatouage représentant deux sabres croisés sur une tête de mort sur l'épaule gauche. Son visage est presque angélique : des traits fins, un petit nez légèrement retroussé, des lèvres pulpeuses d'un rouge sanguin, de fins sourcils, et un teint de pêche. Maëlyn porte toujours des vêtements d'homme : pantalon, bottes, et chemise. Aimant jouer de son charme certain, elle laisse toujours sa chemise à demi ouverte, laissant apercevoir un début de poitrine. La jeune femme ajuste généralement sa chemise à sa taille à l'aide d'une ceinture, laquelle sert également à maintenir en place une dague volée à un pirate à la poignée incrustée d'un rubis de belle taille. Elle porte nuit et jour un pendentif en forme de navire, attaché à sa chaîne assortie en argent.
Caractère : Il y a des milliers de mots pour décrire Maëlyn, mais le plus approprié est joueuse. En effet, la jeune femme aime jouer, que ce soit avec les sentiments, les vies ou le feu. Elle joue souvent de sa beauté pour séduire ou convaincre, ce qu'elle fait sans scrupules. Elle aime voir les gens s'exciter pour elle, tant en sachant parfaitement qu'elle ne prendra aucun comme compagnon. Maëlyn a un autre plaisir : la torture. Elle n'aime pas tuer d'un coup, cela n'a pour elle aucun intérêt, elle préfère entendre les hurlements de sa victime s'arrêter dans un gargouillement, s'étouffant dans son propre sang, laissant un horrible cadavre mutilé. Cependant, elle n'a pas toujours le temps de se livrer aux plaisirs de la torture et doit parfois laisser ses victimes à demi intactes... Maëlyn obéi au doigt et à l'œil à son capitaine, en lequel elle a entièrement confiance, et n'est cruelle qu'envers les pirates et la plupart des hommes. Elle sait se faire obéir à son tour si besoin, et a un don pour trouver les mots qui convainquent les corsaires. Malgré ces airs très assurés et une confiance en elle-même apparente, la plus grande peur de la jeune femme n'est pas celle que l'on croirait : loin de craindre la mort, le sang, ou encore les rats, Maëlyn a une peur bleue de tomber enceinte. Elle redoute plus que tout un enfant qui l'empêcherait de prendre la mer et de voguer avec son capitaine.
Armes : - Une dague : longue d'une trentaine de centimètres, la garde incrustée d'un rubis de belle taille et de belle valeur.
- Un sabre : long d'un mètre vingt environ, sans décorations.
- Un fouet : long de deux mètres, en cuir sans décorations.
Histoire du personnage : Maëlyn naquît un vingt Décembre, il n'y a pas loin de vingt ans. Autant dire qu'elle n'est pas fière de ses origines... Sa mère était une jeune et belle commerçante, mariée à un marchand bon et généreux. Ils avaient trois enfants, tous promis à des destins modestes mais heureux. La jeune femme avait fini sa journée de travail sur la place du marché, heureuse d'avoir vendu presque toutes ses fleurs. Elle songeait à la mine réjouie de son époux lorsqu'il verrai la jolie recette qu'elle lui rapportait, et à ses enfants qui devaient l'attendre à la maison. Son premier fils allait d'ailleurs se marier dans le mois à la fille d'un corsaire, qui apporterait argent et maison en dot. La marchande poussait son étal ambulant, monté sur roues, songeant à sa famille adorée. Elle regrettait un peu ne pas avoir eu de fille, mais son mari disait qu'il valait mieux ainsi, et qu'ils n'auraient aucune dot à donner pour le mariage d'une fille. La femme aperçut un homme qui sortait d'une taverne, la démarche chancelante. Elle fronça le nez et tourna la tête, dégoûtée qu'un homme puisse sentir autant l'alcool. Elle ignora le fêtard à la démarche incertaine et continua sa route, les sourcils froncés. L'homme l'appela, mais la marchande ne répondit pas. Sans doute pensait-elle que l'homme se désintéresserait d'elle si il voyait qu'elle l'ignorait, mais cela ne se passa pas ainsi. Énervé, le soûlard la suivit en l'appelant encore, la démarche un peu moins incertaine. La jeune femme poussa un cri d'horreur quand l'homme s'accrocha à elle. "Eh, quoi ! Les femmes c'est trop rare à bord pour les ignorer à terre !" entendit-elle avant de s'évanouir. La marchande fut retrouvée le lendemain matin par son mari et l'un de ses fils qui, inquiets, étaient partis à sa recherche. Bouleversée et honteuse, le mari eut toutes les peines du monde à convaincre sa femme de rentrer avec lui chez eux. Le commerçant, compréhensif bien que haineux envers l'homme qui avait agressé son épouse, l'avait rassuré calmement. La femme était presque remise quand, quelques mois plus tard, elle comprit que le pire s'était produit : elle attendait un enfant, et il n'était sûrement pas de son mari.
La famille entière fut ébranlée par cet aveux que la femme fit à son époux. Ce dernier n'eut d'autre choix que de se mordre la lèvre inférieur en répondant qu'il élèverait cet enfant comme s'il était le sien. Cependant, il savait que jamais il n'accepterait cette petite fille chez lui. Car oui, ce fut une fillette qui vit le jour un vingt Décembre, il y a vingt ans. On voyait clairement qu'elle n'était pas de la famille : là où ses cheveux et ses yeux auraient dû être bruns et verts, ils étaient blonds et noisette. Quand sa "fille" eut quatorze ans, le marchand éprouvé, n'en pouvant plus, la chassa de son logis. "Débrouille-toi seule. Ici, tu n'apportes que pleurs et dettes." lui dit son père adoptif. La fillette n'aurait su dire ce qu'elle ressentait. Ce n'était ni le chagrin de quitter sa famille adoptive, ni la colère de se voir rejeter. Peut-être était-ce de l'indifférence ? Toujours est-il qu'elle se débrouilla étonnamment bien, aidant les pêcheurs à débarquer ou embarquer leurs marchandises en échange d'un pourboire, rêvant d'embarquer un jour elle aussi sur l'un des beaux navires corsaires qui arrivaient parfois au port de Glenia. En apprenant qu'un bâtiment corsaire cherchait un équipage, elle se présenta aussitôt : elle avait appris à se battre, et en elle bouillonnait une haine envers le pirate qui l'avait conçu suffisante pour anéantir un à un tous les bandits des mers.