Nom : Dayliass’Tyr
Prénom : Mëxine
Surnom : Mëxi
Âge : 23 ans
Groupe: Corsaire
Métier : Tueur, Homme de main
Équipage: Phoënix?
Apparence :
4 ans en arrière…
Quartier administratif, au bureau des inscriptions.
Petit, grand, cheveux blond, roux, noir ou brun…. Bah ! Ils veulent toujours tout savoir, mais quand moi j’ai une question ces vautours font la sourde oreille, me racontent leur vérité quand ils daignent vous porter une petite importance.
Mëxine bougonnait dans son coin, remplissant le manuscrit d’inscription au stage de navigation. On leur promettait une licence de navigation en 3 semaines à bord du 'Tristarian' un petit navire composé d’un équipage de 15 mousses au maximum.
Il ne prit pas grand soin pour remplir les lignes vierges, 1m73 pour la taille, enfin, ce qu’on lui avait estimé 4 ans plus tôt. Poids il ne marqua aucune réponse numérique mais seulement silhouette agile. En effet Mëxi est un homme qui ne se caractérise pas par une carrure très athlétique comme certain stéréotype de marin, mais rivalise tout de même contre certain lors de bras de fer engagés. Cheveux noirs, yeux verts, il s’amusa à prolonger la description par : regard espiègle et sourire orgueilleux. Se trouvant ni d’une beauté extraordinaire ni d’une laideur à faire vomir un rat il ne s’attarda pas sur son apparence, finalement banale.
Marin: Argh !.... Bientôt ils me demanderont combien j’ai de poils au cul ?....
Son dédain pour le formulaire avait fait des petits, un gros marin sur sa gauche, surement un ancien forgeron vu l’état de ses mains et le port d’un tablier qui puait le charbon, venait lui aussi de pester contre les informations demandées en arrachant un rire collectifs aux autres participants entassés dans la petit pièce du gouvernement.
Ces personnes sont surement mes futurs collègues, et bientôt nous développeront de tels liens d’affection l’un envers l’autre qu’on se bagarrera pour un verre de vin, qu’on se serra la main pour monter la voile avant qu’une tempête nous emmène rejoindre les fins fonds de cette maudite terre. pensa t-il ironiquement
Il reporta son attention sur sa feuille et fini le formulaire en bâclant les dernières questions. Caractéristique corporelle : Cicatrice de 2 mains de longueur au niveau de la nuque se prolongeant sur le haut du dos. Affaires Personnelles ? Il retroussa ses poches et s’attrista du contenu. Il y décrit que ses vêtements, ayant peur qu’on le lui dérobe et qu’il finisse par se retrouver avec vraiment plus rien à lui : Pantalon gris foncé, bottes semi montantes noires, une chemise noire et un long manteau orangé.
Alors que les deux tiers de la pièce repartaient leur dossier remplis, Mëxi soufflait d’impatience en découvrant la deuxième page.
Caractère :
Interminable ce formulaire, voilà pourquoi j’avais choisi la piraterie, beaucoup moins formelle.
Sur la deuxième page une seule question y figurait : Comment décririez-vous votre caractère ?
Irritable, injuste, lunatique, ne supporte pas la fausse politesse de la haute société, ne se mélange pas aux pouilleux des rues, adore se prélasser dans les maisons closes en toute bonne foi et se comporte sans scrupule lorsqu’une pièce d’or est en jeu…Mëxine réfléchissait à ses vraies valeurs, celle qu’il avait toujours connu et que la vie lui avait façonné, la dureté de la vie dans la rue, la pauvreté et la survie lors des rudes hivers et des mois de famine. Mais aucun de ces traits de caractère ne seraient acceptables dans la marine du gouvernement. Il n'avait d’ailleurs toujours pas compris pourquoi au sein de la piraterie qu’il avait rejoint depuis 5 ans 1/2 on lui avait donné cette mission d’infiltration au sein des flottes du gouvernement. Il était évident que malgré les cours de tenue qu’il avait reçu, il serait démasqué dans la semaine.
Enfin il se résolut à atténuer ses humeurs et inscrivit quelque ligne sur la feuille décrivant son adoration pour la mer qu’il n’avait pas besoins de jouer, ainsi que ses instincts d’aventurier et de tête brulée. Il tricha légèrement sur le fait qu’il soit courtois et toujours très prévenant. Puis il mentit complètement en se décrivant comme quelqu’un de confiance et de respectueux envers une quelconque hiérarchie.
Mais il lui semblait plus convainquant d’écrire ses lignes plutôt que dire la vérité. Bien qu’il n’ait pas annoté son penchant pour la violence facile ni le fait qu’on lui reproche souvent d’éprouver la méfiance à son contact, il n’avait pas menti sur son amour du rhum et d'autres plaisirs liquides.
Il se leva et déposa sur une belle pile de formulaire le sien, se forçant à sourire gaiement à la secrétaire, qui lui souhaita bon vent en tant que nouveau corsaire au service du gouvernement.
Armes : Il manie avec vitesse les lames de ses deux longues dagues, et porte avec sévérité plus qu’il ne l’utilise son arme à feu dans le bas du dos, celle-ci se retrouvant la plupart du temps en manque de poudre.
Histoire du personnage :
« Sans âme, ni reproche !..... Sans âme, ni reproche !..... »
« Papa ? »
« Sans âme, ni reproche !.... Les sirènes nous mentent, les sirènes Mëxi, elles sont si douce, si puissante… Wouah ahah ! »
« Sans âme, ni reproche !.... Sans âmes, ni reproche !.... Sans âmes, ni…..
Mëxine se réveilla en sueur, ses draps blancs par terre, il se retourna vivement vers un seau sur sa gauche pour vomir de la bile, n’ayant plus rien dans l’estomac après avoir dégluti 6 fois de suite. Il pesta contre le bateau qui comme possédé par le diable tanguait sans arrêt. On lui avait avertit du mal de mer, ça ne devait durer que quelques heures mais ça faisait maintenant 2 jours que Mëxi vomissait à chaque mouvement de bascule du navire.
Il avait tout quitté pour monter à bord du bateau ‘La lanterne rouge’ une coque de pirate.
Enfin tout quitté! Il n’avait rien à perdre non plus à l’époque. Enfant d’un père qui le battait, complètement fou dû à ses rencontres avec les légendaires sirènes alors qu’il était encore navigateur.
Mais celui-ci mourra d'une mort inconnue vers ses 6 ans. Et d'une mère, une catin qui se vendait parfois pour rien tellement elle était saoul au plus ingrat des marins.
Mëxi à connu une enfance à jouer dans les ruelles sombres et sales des quartiers pauvres de la ville, dormant dehors et faisant la manche sur les docks pour espérer manger une croute de pain à la fin de la journée.
Une vie de misère.
Durant sa huitième année, il quitta sa mère aux mains d’ivrognes qui s’amusaientt à la regarder essayer de les séduire avec ce qui devait ressembler à un strip tease des plus grotesque, avec sa gueule pleine de bleus défigurée par les coups de ses amants. Pour Mëxi, s’en était trop, il partit persuadé qu’elle ne verrait même pas son absence, mais pourtant il s’étonna de ressentir une profonde tristesse envers celle qu’il quittait.
Quel qu’il soit, l’amour d’une mère est irremplaçable, mais cela Mëxine ne le comprendrait que bien plus tard.
........
Après plusieurs semaines de marche, il prit domicile sur les quais. Ici son rêve de partir un jour sur les flots naquit face à la grande mer bleue, il ne ratait pas une minute des couchers de soleil qu’il regardait sourire aux lèvres avec ses yeux d’enfant.
Il survivait de pourboires que les marins lui laissaient après avoir mis la main à la pâte en les aidant à décharger leur marchandises ou en allant faire le simple messager, pour avertir leurs épouses de leur arrivée à quai ou l’aubergiste pour libérer une table pour passer la soirée. Des petits boulots pas très durs mais honorables. Une fois il dû faire le guet pendant que 3 pirates violaient une serveuse dans l’arrière boutique, cet acte lui rappela sa mère et se jura de ne plus faire de boulot comme celui-ci.
Son rêve désormais était de faire partie d’un équipage, voguer plus loin que l’horizon et essuyer des tempêtes aussi violente qu’il pouvait entendre dans les histoires des marins qui s’arrêtaient pour 3 jours dans les tavernes. Partager des trésors et courtiser les plus belles filles de la bourgeoisie.
Mëxine croyait pouvoir changer son destin, passer de mendiant à navigateur reconnu.
Sur les quais, il se lia d’amitié avec un vieux pirate cul de jatte, Léridde.
Le vieux Leri racontait ses aventures en échange de quoi Mëxi l’aidait à se déplacer ou il le souhaitait.
Il vécut ainsi bien 3 ans, économisant pour se payer une place sur un rafiot. Mais un soir, une bande de pirates ivrognes trouvèrent sa planque, et y prirent position, bien décidés à vider leur baril de bière en se partageant les pièces que Mëxi avait gardé. Pris de colère il les défia du haut de ses 11 ans, couteau à la lame effrité tendu vers eux en gage de défense. Il leur demanda de quitter les lieux et de laisser ses pièces. Leurs rires gras lui monte encore à la tête aujourd’hui. Un des pirates lui fit mordre la poussière d’un croche-pied alors qu’un autre le relevait dans la seconde d’après tirant ses deux bras en arrière à la limite de lui déboiter les épaules. Mëxi lâcha son arme et fusilla du regard les pirates qui se jouaient de lui. Son regard fut alors attiré sur le bas du baril ou reposait un vieux pirate aux deux jambes de bois. C’était Léridde, il avait été vendu par son seul ami. Il essaya de se débattre sentant la haine l’envahir mais l’étreinte de son assaillant était bien trop forte pour lui, il se contenta de cracher n’atteignant que le haut du genou du vieux Leridde. Il reçut en retour un revers qui lui ouvrit la lèvre d’un des autres pirates.
Pirate: - Ne touche pas à notre Léri, avorton !
Il reçut plusieurs coup de poing dans l’estomac avant d’être relâché. Incapable de se maintenir debout il se retrouva à genoux les mains sur le ventre, espérant qu’on le laisse en vie. Le vieux Leri rampa jusqu'à sa hauteur et d’un sourire exposant toutes ses dents il lui montra sa nouvelle dent en or. Surement celle qu’il avait eut pour l’information d’une cachette de plusieurs pièces. Mëxi ne pouvant répondre lui cracha une seconde fois en plein dans l’œil. Le vieux Leridde lui retourna une baffe qui le fit s’écrouler au sol, alors que les autres pirate rigolaient, saouls et euphoriques de leur bêtise. Leri se roula sur le dos de Mëxi l’écrasant de son poids, la tête contre la terre. Il ramassa le canif laissé tomber par sa victime et lui entailla la nuque en descendant dans le dos, espérant lui couper les nerfs de la colonne vertébrale pour le rendre infirme comme il l’était. Mêxi se souvenait de cette acte que Leridde lui racontait dans ses histoires d’antan, alors qu’il était pirate. Il aimait voir ses victimes souffrir plutôt que mourir. Mêxi perdit connaissance, sentant son sang chaud couler le long de son dos.
A son réveil, il retrouva son campement dévasté, une odeur de feu mouillé et d’urine avait pris possession de l’atmosphère et une violente douleur lui parcourait tout le corps. Il était nu, et avait été humilié comme jamais. Par chance la blessure dans son dos était trop peu profonde pour lui causer une lésion sérieuse, cependant elle mettrait plusieurs jour avant de cicatriser. Mëxi se releva la lèvre gonflée et le corps plein d’hématomes. Il se mit à pleurer des larmes d’écœurement face à la confiance qu’il avait placée en Leri, ce vieux pirate qu’il l’avait vendu pour une dent en or. De ce jour, il changea radicalement.
Ses dernière années à terre le changèrent à tout jamais, il volait désormais pour se nourrir, s’habiller ou payer des dettes de jeux. Il devint adepte de la bouteille et hors la loi, un vrai enfant des rues. Ses parents auraient été fiers de ce nouveau Mëxine.
Un jour, il se fit embarquer par un navire pirate qui affrétait pour quelques heures. Il commença comme simple mousse, astiquant le pont, mais ne perdait pas de vue ses aînés lorsqu’il fallait lancer des couteaux ou boire une mousse. Il devint très vite un pirate accompli. La haine du gouvernement qui avait laissé un jeune enfant des rues devenir cet être sans pitié grandissait au fur et à mesure des missions.
En tant que pirate, il eut une petite réputation comme assassin. En duo avec un autre pirate de son équipage il était souvent envoyé pour tuer sournoisement un contrebandier mauvais payeur ou un arnaqueur qui leur aurait vendu de l’alcool de 'fillette'.
Leur duo devient de plus en plus connu dans le milieu et Mëxi commença à prendre la grosse tête et à devenir incontrôlable. Si bien que pour l’écarter des activités de son rafiot sans craindre des représailles rapides de sa part, on lui confia une mission d’infiltration, espérant que le gouvernement s’occuperait de son cas en découvrant le pot au rose.
Ainsi Mëxine prit place à bord d’un navire du gouvernement. Il embarqua entant que mousse, ce qui lui semblait être la meilleure manière de ne pas se faire repérer. Qui soupçonnerait un jeune berger des hautes terres désirant accomplir un rêve d’enfant et de voguer sur la mer, de plus au nom de son gouvernement ?
Les premiers mois se passèrent s’en encombre. Mëxi jouait son rôle. Les quelques informations récupérées étaient transmises par le biais d’un passeur à la piraterie. Mais un jour Mëxi intercepta un message destiné à un corsaire dans lequel son identité était révélée. Une nouvelle fois trahi par les siens Mëxi alla tuer son ancien capitaine et tourna le dos à la piraterie.
Dorénavant, il restait un corsaire, mais ne se proclamait ni au service du gouvernement ni à celui de la piraterie. Il se présente comme un homme de main aujourd’hui corsaire mais demain pirate si le contrat promettait plus d’or.
Avis au plus offrant….