Nom :Hyarmen
Prénom :helinyetillë
Surnom : Helin
Âge : 19 ans
Groupe: Naakti
Métier : Guérisseuse
Apparence : Du haut de mes 1m72, je pèse 53 kilos, d'une musculature fine et naturelle, je peux bondir dans un arbre et me faire discrète pour disparaître de votre regard. J'ai de longs cheveux bruns qui tombent jusqu'au fessier, ma peau est sombre, la raison je ne la connais nullement, ma mère avait la peau blanche pourtant, et ce n'est pas en vivant dans la forêt que je peux prendre le soleil, surement un trait qui me vient de mon père, malheureusement inconnu jusqu'à ce jour...Mes yeux sont d'un vert émeraude qui paraît plus sombre probablement dû au manque de prise de lumière....J'ai un nez fin et légèrement pointu, une bouche rose en forme de coeur, le tout posé sur un visage long et délicat...Je porte un diadème qui m'a été offert par ma mère en signe de son amour pour moi ainsi qu'un brassard en or sur le bras gauche...Ma tenue vestimentaire est des plus simple, un haut recouvrant ma poitrine par un simple voilage, une jupe ample et longue tombant jusqu'à mes pieds, couvrant la totalité de mes jambes.
Caractère : D'un tempérament solitaire, je ne suis pas fortement civilisée mais non sauvage tout de même. Je préfère la solitude et le calme afin de travailler sur la préparation de diverses potions ou encore des baumes fabriqués avec des plantes de toutes sortes, bien sûr après les avoir étudiées. Je peux passer des journées entières devant mes expériences, à contempler l'évolution des choses, sans relever la tête ne fut-ce qu'un bref instant alors que je ne supporte pas de rester inactive. La seule présence qui me fait sortir de mes recherches est celle de notre reine...
Histoire du personnage : Je suis née un matin de saison chaude, les premiers bulbes pointaient les premières feuilles en sortant de terre. Les arbres étaient en fleurs, quelques mois encore et les premiers fruits seraient bon à manger. Les oiseaux chantaient haut dans le ciel, les petites brises du vent faisaient leur entrée. Ma mère Melehtë était guérisseuse sous le règne des précédents monarques. Pour elle il fut normal que je suive le même destin que le sien et que je serve notre souveraine dans la préparation et les soins de notre tribu. Lorsque j'étais bébé, elle se rendait à ses devoirs en me transportant dans un linge qu'elle mettait en bandoulière devant elle et me glissait à l'intérieur, je passai ma journée à téter, ce qui la fatiguait beaucoup, mais toutes les femmes allaitaient leur enfant tant que les dieux en donnaient le pouvoir.
A l'âge de 4 ans, je suivais Melhetë et observait tout ce qu'elle faisait mais il arrivait que la reine ait besoin de s'entretenir seule à seule avec ses prêtresses et guérisseuses, et nous autres enfants, devions aller jouer à l'extérieur, même si nous n'avions aucune notion de ce qui pouvait se dire dans ces moments là, nous avions interdictions d'écouter les conversations.
Ma mère vieillissait plus vite que les autres femmes de la tribu, toutefois je n'en avais pas conscience jusqu'à ce jour tragique. Elle m'avait eu plus tard que la plupart des femmes de la tribu, lorsque je suis née elle avait déjà 40 ans, à cet âge les femmes en étaient à leur 5ème enfant voir plus. Mais elle avait été si prise par son travail qu'elle ne voyait pas mon père qui lui faisait la cour, comme les Naakti peuvent la faire. Il a persévéré durant des années, alors que son père ne le soutenait pas dans son choix, mais à force de voir la détermination de son fils, il s'était fait une raison et avait perdu tout espoir de le voir uni à une femme avant sa mort...Mon père était âgé à ma naissance et ne put profiter de ma venue au monde, il est parti faire du troc avec le village voisin mais n'est jamais revenu. Ma mère me fit part de la tragique histoire de ce village voisin qui autrefois traitait le commerce avec les Naakti. Ils avaient fais confiance et avaient ainsi baissé leur garde envers l'homme blanc, les colons, ces hommes avides de pouvoir, constamment à la recherche de nouvelles terres à exploiter. Ne pouvant dominer le peuple pacifiste, ce dernier voulait maintenir sa liberté et son savoir qui se transmettait à chaque génération...Notre tribu vivait dans la forêt d'Elawyr pour rester invisibles aux yeux de ces êtres sans scrupules, et ne pas terminer comme nos défunts voisins. Les Naakti pacifiste également ne sont pas restés indifférents à l'attaque et la tuerie gratuite qu'avait subit leurs semblables, nos ancêtres s'étaient fais la promesse de ne pas finir dans les gorges des ténèbres par la main des colons.
Les parents de nos parents quittèrent le monde vivant pour rejoindre le monde de la vie éternelle. Puis nos parents à leur tour nous ont légué leur savoir et ont rejoint nos aïeux. Comme eux lorsque notre moment viendra de quitter la terre et de partir pour le périple de la vie éternelle, nous transmettrons notre connaissance et ainsi de suite, tel est le grand cycle de la vie Naakti.
A l'âge de 14 ans je suis à mon tour devenue élève guérisseuse, j'ai repris le flambeau de ma mère qui a juste eu le temps de me voir prise sous l'aile de notre reine, avant de rejoindre mon père inconnu. Je ne pense pas que mon âge soit celui attendu pour devenir une future guérisseuse mais la reine n'avait probablement pu se résigner à me laisser errante et livrée à moi-même pendant les prochaines années, jusqu'à ce que j'eus obtenu la maturité requise...
Jusqu'à mes 16 ans j'observais les méthodes, le savoir, la manipulation des éléments et je restais en admiration devant la connaissance de notre souveraine, de plus elle était habitée par tant de douceur, elle arrivait à se faire entendre et obéir d'un simple geste de la main...
Aujourd'hui je suis âgée de 19 ans et je continue ma formation et mes recherches, continuer et toujours aller plus loin, chercher encore et toujours des nouvelles mixtures, progresser dans la découverte des espèces et de la possibilité de mélanger les espèces, les plantes, les racines. Toute végétation en soit peut apporter un potentiel dans les préparations de potions ou de baumes, de pommades, de cataplasmes en tout genre, tant de choses à apprendre et à découvrir. Comme ma mère je suis une guérisseuse de notre tribu, comme elle je suis aux ordres de notre respectueuse reine...
Une vie calme et sereine, pourtant ce matin, mon réveil est agité, ce rêve, tout ce que je sais c'est que les cris tous ces cris, ceux des Naakti, je peux encore entendre, comme ci tout ceci c'était vraiment passé, les hurlements des êtres attaqués et abattus sans aucune pitié, accompagnés de supplication pour garder la vie, la ville incendiée, toutes les demeures en flamme et des colonnes d'hommes blancs qui se dirigeaient vers la demeure de notre royauté, évitant les corps laissés sur le sol au fur et à mesure qu'ils évoluaient vers leur but, arme en main et torches allumées, des navires, beaucoup trop de navire pour les compter avaient largué les amarres le long des côtes, je les voyais mettre pied à terre, traverser la forêt et trouver notre village, je ne pouvais rien faire, j'étais simple spectateur de tout ce cauchemar...Leur déplacement était si rapide, comme s'ils parcouraient la distance en un claquement de doigts... Tout ce massacre, tant de peine, de tristesse, d'incompréhension pour notre peuple qui ne connait pas la colère, ni la persécution... puis au milieu de tout ce fouillis, Melehtë qui me tendait la main et avait prononcé ces quelques mots « Sauves les !! »...Mon coeur bondissait dans ma poitrine, des gouttes de sueur perlaient sur mon front, je regarde par la fenêtre de ma chambre et la nuit est encore bien sombre, je me tourne sur le côté tournant le dos à la lueur des étoiles, espérant retrouver le sommeil... Cette histoire nous a si souvent été contée, afin que l'on n'oublie ce dont les colons sont capables de faire pour garder le pouvoir sur les indigènes... Notre peuple est pacifique c'est pour cela que nous avons choisi de vivre retirés dans la forêt afin de préserver ce milieu tant apprécié...Ce rêve représente tout simplement la crainte que je peux avoir un jour que ces colons fassent surface sur notre terre, à nouveau et que l'envie soudaine de prendre possession de nos biens ne leur redonne des ailes et qu'ils aient soif de pouvoir sur notre vie...