A son entrée dans la salle, tous les conseillers s'étaient tus. Le roi, visiblement géné, fut le seul à lui souhaiter la bienvenue et lui fit signe de s'asseoir.

-Bien, maintenant que nous sommes au complet, nous allons pouvoir commencer. Comme vous le savez certainement tous, nous avons reçu un avis d'enquête de la part du Conseil Suprême.

La réunion continua, le roi exposant à ses conseillers ce qui avait poussé le Conseil Suprême à agir de la sorte.
Une sorte de maladie semblait se répandre dans tout Kiowenaï, nul pays n'était épargné.
Cela avait commencé il y a plus de trois mois déja, et personne ne savait comment réagir face à cette étrange maladie.
Les personnes atteintes devenaient subitement comme possédées, changeaient de comportement. Cela durait pendant quelques heures, voir quelques jours, et tout redevenait normal, excepté que la personne touchée ne se souvenait de rien.

- Le plus préoccupant dans cette affaire, c'est que les possessions sont de plus en plus longues.
D'aprés le rapport que j'ai établit, les changements sur les personnes touchées étaient tout d'abord à peine notables. Mais actuellement, il semblerait que les actions entreprises lors des contaminations soient de plus en plus intriguantes. A vrai dire, certaines actions ont mêmes causées des morts.

Un malaise de plus en plus perceptible gagnait la salle.

- Nous n'avons aucune idée de ce qui pourrait être à l'origine de tout cela. Il faut cependant trouver une solution rapidement.
J'ai...Nous avons peur que cela touche des membres plus hauts placés. Qui sait alors ce qui pourrait se passer.

- Hum. Excusez moi.

Tous les regards se tournèrent vers elle, des chuchotements peu engageants s'élevant de tous côtés.

- Vous dites que cette maladie est apparue il y a trois mois. Il y a quelque chose de troublant.
J'étais dans l'observatoire à ce moment la. Il s'est passé quelque chose d'étrange, une sorte de boule de feu. Venue du ciel. Cela s'est mis à briller et à grossir. Et je jurerais qu'elle a finit par atteindre Kiowenaï.
Je ne me suis pas tenue au courant des affaires du monde. Je, heu, je n'avais pas fait le rapprochement...

Sa déclaration fut huée, discutée, tournée au ridicule. Puis, les conseillers qui tenaient enfin une occasion en or de la mettre à l'écart du roi, décrétèrent qu'une sanction s'imposait. Elle serait destituée pour un temps de ses fonctions, et aurait pour mission de trouver une preuve de ce qu'elle avancait.