Nom : d’Almeria
Prénom : Miguel
Surnom : L’asperge
Âge : 24 ans
Groupe: Colons
Métier : Artiste peintre
Équipage: …
Apparence :
Sa tignasse brune, aux mèches en bataille, coule le long de ses joues creuses. Il a le nez droit, les lèvres minces, les traits plutôt agréables en définitive.
Ses prunelles de turquoise, son regard vif et curieux, se posent sur tout ce qui l’entoure, à la recherche d’un visage, d’un corps ou d’un paysage marin à immortaliser sur sa toile.
Sa peau est dorée à force de vagabonder sur la plage ou dans les chemins de campagne, seul, de préférence, afin de ne rien rater des splendeurs de la nature, et d’en disposer à son aise. Et cette grande asperge trop maigre, au dos un peu voûté, parcourt inlassablement les rivages et les sentiers, le chevalet posé sur l’épaule, un large sac de toile passé autour du cou, abritant ses pinceaux, ses couleurs, et son âme d’artiste. Toutefois, lorsque son œil s’éclaire devant le sourire charmant d’une jouvencelle, face à un coucher de soleil aux teintes ferriques, ou face aux vagues brodées d’écume venant mourir sur la plage, il devient tout autre. Le jeune homme se métamorphose en un observateur avisé, et son pinceau devient précis comme la partition du pianiste, l’archet du violoniste, la rime du poète.
Miguel s’habille simplement, sans recherche, privilégiant l’aspect pratique et décontracté pour ses longues promenades solitaires. Il est peu attaché aux nécessités du quotidien. Son estomac aura beau gronder, il passera après le plaisir de contempler ou de peindre.
Caractère :
Il y a deux Miguel. L’enfant, avant la tempête qui a vraisemblablement détruit les siens, était gai, turbulent, insouciant. Il pouvait se reposer sur ses proches, sans réserve, bénéficiant de leur indulgence pour ses espiègleries de sale gosse.
Le second, celui qui a échoué sur l’île, est plus solitaire, plus sauvage. Par la force des choses, il a appris à se débrouiller seul. Il peut bien entendu se montrer amical, et même charmeur, envers les personnes qu’il juge intéressantes, ou exceptionnelles par leurs qualités.
Sinon, il dévisagera distraitement ceux qui l’entourent, se repliera dans son monde à lui, et tournera les talons, ce qui explique qu’on peut le juger hautain, voire vaniteux.
Mais il se montrera un ami fidèle, un compagnon des bons et des mauvais jours, pour ceux qu’il estime et qu’il a choisis, un compagnon un peu coquin, un peu impertinent, mais jamais blessant, sinon par maladresse.
Armes : …
Histoire du personnage :
Il n’était qu’un gosse heureux de vivre parmi sa famille. Une mère aimante, un père soucieux de l’initier à toutes ces petites choses du quotidien qui métamorphosent un enfant turbulent en un adolescent avide de découvrir le monde sous toutes ses facettes.
Un père fortuné, d’ailleurs, emmenant régulièrement ses proches aux quatre coins de la terre. Le commerce … les affaires … Des termes qui ne signifiaient rien pour Miguel, sinon un afflux d’argent de poche en suffisance, pour lui, et un renouvellement régulier des toilettes et des bijoux pour sa maman.
Déjà, il se risquait à étaler couleurs et huiles sur la toile, toujours insatisfait du résultat obtenu, mais encouragé par sa famille. On le trouvait doué, mais était-ce sincère, ou bien ces encouragements étaient-ils destinés à lui faire plaisir ? Qu’importe ! Très tôt il avait décidé de faire de cette passion son futur métier.
Tout allait donc à merveille pour ce gosse heureux, jusqu’au jour …
Jusqu’au jour où la tempête, impitoyable, imprévisible, a transformé soudain l’horizon en ténèbres profondes. La foudre a déchiré le ciel, le tonnerre a résonné comme mille coups de canon. Leur bateau qui devait les emmener à l'étranger pour un contrat important n’était plus qu’un fétu de paille à la merci de l’océan en colère.
Ils ont crié, ils ont pleuré, ils ont prié. En vain. Les vagues ont submergé le rafiot, ont envahi leur ultime refuge dans le ventre du bateau, où ils se serraient les uns contre les autres.
Deux hommes à la mer … c’est le dernier cri qu’il a entendu avant d’être repoussé durement contre le bastingage par les remous et les tourbillons, et de sombrer dans l’inconscience.
Longtemps, son corps a été ballotté par les flots, selon les caprices du vent du large soufflant en rafales. Longtemps, à demi asphyxié, il a lutté contre les éléments. Un combat bien inégal. Un combat désespéré. A bout de résistance, il a fermé les yeux. Adieu. Triste fin pour un gosse … quand soudain ses genoux ont heurté durement des rochers. Ses doigts s’y sont agrippés, des heures durant, jusqu’à ce que la tempête se calme enfin et abandonne son fragile jouet.
Miguel a fait quelques pas hésitants dans le sable, comme un somnambule, comme un égaré, avant de réussir à cogner de ses mains meurtries contre la porte d’une maison isolée. Et cette île est devenue son asile. Recueilli par de braves personnes peu intégrées à la population, il a grandi dans cet environnement particulier, ignorant hélas ce que sa famille est devenue. Les années se succèdent désormais, toutes pareilles, s’égrenant comme les grains d’un chapelet, et il s’occupe à présent d’une petite boutique, à la fois atelier de peinture, baptisée « Les indigos de l’Ile », qu'il a pu ouvrir et aménager à Glenia grâce à la vente de quelques toiles à des nobles désireux de passer à la postérité.
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Hors RP :
Comment avez vous connu le forum ?: En survolant au hasard les rpg
Que pensez vous du forum ? : Très prometteur.