Nom :Montécume
Prénom :Yvon
Surnom :
Âge : 25 ans
Groupe:Colon
Métier :Boulanger
Équipage:
Apparence :Yvon Montécume est un grand jeune homme vigoureux. Il porte ses cheveux bruns assez longs et ne les attache que lorsqu'il est au travail dans son fournil.Ses grands yeux bruns, ourlés de longs cils, pétillent de malice. Et son sourire en coin, éclaire son visage fin et lui attire souvent les regards des demoiselles. Mais cela ne lui monte pas à la tête pour autant.Lorsqu'il n'est pas à la boulangerie, il aime les vêtements simples, sans fioritures, qui lui permettent aussi bien d'aller à la chasse, que de se promener dans les petites rues de Glenia. Lorsqu'il travaille au fournil il est souvent torse nu, à cause de la chaleur dégagée par le four, mais il enfile une chemise blanche pour servir au comptoir!
Caractère :Du haut de ses 23 ans,Yvon est plutôt une bonne nature, il est généreux et serviable, travailleur et sérieux, même s'il a tendance à s'emporter facilement lorsqu'on le provoque. Il aime être entouré d'amis, rire et s'amuser. Il n'est pas pressé de fonder une famille mais derrière ses allures de don juan, se cache un coeur tendre, un romantique, il attend son âme soeur, mais avoue avoir envie de profiter de la vie et des opportunités qu'elle peut lui offrir, avant de s'engager S' il a décidé de s'installer à Glenia, c'est pour prendre un nouveau départ, renaître au milieu d'une ville et d'habitants qui ne le connaissent pas. Oublier ce qui lui a fait quitter Assecia.
Armes : Il ne rechigne pas à se servir de ses poings, mais il sait aussi tirer à l'arc pour chasser.
Histoire du personnage : Yvon est né à Assecia, d'une mère boulangère, et d'un père corsaire. Les longues absences de son père lorsqu'il partait en mer, l'ont amené à tisser des liens étroits avec sa mère. Et même si son père faisait figure de héros à ses yeux, il a très vite préféré les parfums de la boulangerie, aux embruns marins. Après l'école, il retrouvait avec délices l'atmosphère chaude et accueillante de la boutique où sa mère s'affairait sans relâche. Petit à petit, en grandissant, il mit lui aussi la main à la pâte, surprenant parfois les papilles maternelles en mélangeant les farines, les graines ou même des fruits, pour concocter des petits pains ou des brioches pour le moins originales. La renommée de la boutique s'en trouva grandie, et de nombreux colons venaient acheter ces merveilles.
Malheureusement le petit nuage de bonheur sur lequel flottaient Yvon et sa mère fut réduit en miettes, ce jour d'été, où ils apprirent que le navire sur lequel naviguait leur père et mari, avait sombré corps et bien, après un combat acharné contre un bateau pirate. Yvon avait à peine 16 ans, il en conçut une haine irrépressible envers tous les pirates, qui lui avait enlevé son père. Car même s'il était souvent absent, Yvon l'aimait, le respectait et l'admirait, il en avait fait un modèle auquel il rêvait de ressembler un jour, même si c'était sur terre et non en mer. A partir de ce jour funeste, l'atmosphère de la boulangerie se teinta de tristesse, et la clientèle eut beau faire, le sourire ne revint plus sur le visage de la patronne. Yvon se désintéressa de la boutique et commença une descente aux enfers au travers de l'alcool, des bagarres et de menus délits dans lesquels l'entrainaient, les mauvais garçons, qu'il s'était mis à fréquenter. Pendant plus d'un an, il ne rentrait chez lui qu'à l'aube sans se soucier de sa mère qui dépérissait de chagrin. Bien sûr, c'était sa façon à lui d'évacuer la douleur, et sa mère le comprenait bien, elle s'inquiétait cependant de ne pas en voir la fin, et espérait qu'Yvon finirait par retrouver le droit chemin.
Ce qu'il fit plus de deux années plus tard, lorsque sa mère lui demanda de l'aider à la boutique, car elle ne se sentait pas très bien. Elle avait contracté une mauvaise fièvre durant l'hiver, et ne parvenait pas à s'en guérir tout à fait. Il n'eut pas le coeur de lui refuser et revint prendre sa place au fournil, abandonnant ses mauvaises fréquentations et habitudes. Un petit séjour dans les geôles d'Assecia lui avait permis de faire le point sur sa courte vie et de réfléchir à ce qu'il voulait devenir: un repris de justice toujours à chercher les mauvais coups ou retravailler avec sa mère à la boulangerie. Son visage avait perdu les rondeurs de l'enfance et ses yeux étaient devenus durs et froids. Il ne souriait plus beaucoup, et était devenu très méfiant envers la nature humaine. Les clients, tout d'abord surpris de son retour, s'habituèrent à ses manières brusques, et petit à petit Yvon réapprit à vivre en société, à se comporter de façon civilisée. Il finit même par retrouver le plaisir qu'il avait à pétrir la pâte, à cuire son pain et à contenter les chalands et surtout sa maman qui n'allait pas fort.
Si Yvon recommençait à s'épanouir à la boutique, la santé de sa maman se détériorait de plus en plus. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, elle s'éteignit doucement dans les bras de son fils un soir d'été, heureuse de le voir près d'elle.
Après les obsèques, Yvon décida alors d'en finir avec Assecia, il se dépêcha de trouver un acheteur pour la boutique et pour sa maison. Il voulait changer de vie, d'horizon, d'atmosphère, quitter ses souvenirs douloureux, partir loin de cette ville qui l'avait vu naitre, et où il avait tant souffert.
Il prit le bateau pour Glenia, avec pour tout bagage, le livre de recettes de sa mère, et quelques vêtements. Il ne voulait rien emporter d'autre.Il espérait pouvoir reprendre ses activités de boulanger dans cette ville, dont il avait entendu parler lors de ses soirées de beuveries par des marins et des colons.