Nom : Ogme
Prénom : Dagda
Surnom : Dagda (super original, hein ?)
Âge : 27 ans
Groupe : Pirate et Marine
Métier : Espion
Équipage : Abandonné
Apparence : Dagda est un homme assez grand, assez musclé, assez homme quoi. Il est bronzé de nature, malgré le fait qu'il passe la majeure partie de son temps dans sa chambre (voyeurs !
) ou du moins, à l'intérieur. La beauté étant une notion très subjective, on se contentera de dire qu'il n'est pas suffisamment laid pour faire fuir qui que ce soit et pas suffisamment beau pour faire craquer qui que soit d'un simple regard (à moins que ce ne soit un coup de foudre...Ah ! L'amour !). Puisqu'on parle de ses yeux, les siens sont un peu en amande et d'un brun foncé de fait que sa pupille se confond avec son iris quand il est à l'ombre, ils restent tout de même assez ordinaires, comme le reste de son physique. Cependant, un critère permet de le reconnaitre d'assez loin: il a de long cheveux blonds clairs qu'il coiffe et entretient précieusement et qu'il tresse le plus souvent et attache à l'aide de grands rubans colorés pour ne pas qu'ils se mêlent.
Caractère : Dagda est quelqu'un d'heureux. La première chose qu'on peut dire de lui, c'est qu'il aime la vie, la sienne particulièrement et celle des gens qui la peuplent. Curieux, il a gardé un côté enfantin dans sa spontanéité face à certaines situations mais reste quelqu'un qui aime protéger les autres (les hommes, les femmes, les enfants, ses amis, sa famille, les plus petits que lui, les nains, Mimi Mathy (ah non, en fait non, pas elle..)...etc). Au premier abord, on peut le qualifier de "brave type" mais en réalité, c'est simplement parce qu'il aime être considéré ainsi, rien de ce qui est énuméré plus haut n'est faux mais c'est assez simplet et ce n'est qu'une partie de sa personnalité, celle qu'il a choisi d'emprunter pour pouvoir vivre en toute quiétude loin des obligations, des responsabilités et des représailles. Cette personnalité plutôt sympathique ne l'a cependant pas empêché d'étrangler plusieurs de ses anciens compagnons dans leur sommeil ni d'abattre de sang froid quiconque commence à être un peu trop bavard à son sujet. Sa décision de passer pour un homme de joie insouciant le satisfait pleinement car il peu ainsi se comporter de manière irréfléchie ou fort peu honorable sans avoir à s'inquiéter de quoi que ce soit. Et cette personnalité d'emprunt lui plaisait tellement qu'elle a fini par déteindre complètement sur la vraie et qu'elle est désormais la sienne. Voilà qui est fait. Il définit lui même sa façon de vivre:
"Comme ma main a cinq doigts, ma vie est régie par cinq actions: boire, manger, dormir, me divertir et faire l'amour. Malheureusement pour vous, je ne sais pas compter au delà de cinq".
Armes : Il a gardé le coutelas d'un pirate qu'il a tué mais évite de s'en servir car ledit pirate était assez connu des marins venant du sud et il serait mal avisé de sa part de se pavaner avec son trophée alors qu'il est sensé ne pas savoir se battre. Il préfère garder un poignard et une cordelette à sa ceinture car il est plus à l'aise avec les armes courtes et les attaques discrètes.
Histoire du personnage : On ne sait combien d'enfants ses parents eurent tant ils furent productifs en la matière mais ce dont on est sûr, en revanche, c'est que la naissance de Dagda ne les a pas vraiment enchantés. Paysans, ils n'arrivaient déjà pas à nourrir tous leurs enfants alors une bouche de plus ne fut vraiment pas la bienvenue, si bien qu'ils décidèrent de s'en débarrasser. Mais bon, ils n'étaient pas sans coeur non plus et au lieu d'abandonner leur enfant (trop jeune pour penser encore à emporter des petits cailloux blancs pour retrouver le chemin du logis) dans la forêt où il se ferait sans doute dévorer par un loup ou par les vers, dans le meilleur des cas, ils le laissèrent devant la porte d'une église. Dieu voulu que la porte ne coince pas et que le curé ne soit pas obligé de lui donner un coup de pied pour l'ouvrir, comme à son habitude, auquel cas s'en était fait du nourrisson, manifestant là sa volonté de le voir vivre (à moins que ce ne soit qu'un malheureux oubli de sa part, ce qui est plus probable au vu de ce qu'il allait devenir par la suite).
Ledit curé, en plus de sa capacité surhumaine à ouvrir les portes récalcitrantes, avait un grand coeur (Alleluia !) et il décida d'adopter l'enfant. Pour ne pas gâcher cet acte charitable, on évitera de s'étendre sur le fait qu'il s'y ait vu obligé puisque personne d'autre ne voulait du gosse. Il lui enseigna donc à lire et à écrire, choses fort utile dans un monde d'illettrés, en plus des principes de la Sainte Bible et de tout l'enrobage religieux un peu étouffe-chrétien (Ahaha -_-) qui font les connaissances sommaires de l'époque. En plus de cela, Le jeune homme apprit également l'art subtil d'entretenir un potager et d'arracher les mauvaises herbes autour des tombes. Cela revient à peu près ou même vous me direz. Lorsque le bon gaillard fut en âge de travailler en tant qu'apprenti et qu'il fut évident que la prêtrise n'était pas faite pour lui, au plus grand désespoir de son tuteur qui comptait sur lui pour prendre la relève (tout un tas de signes discrets qui n'avaient pas échappés aux sens affutés du rusé curé), il se présenta une opportunité pour le jeune homme de faire fortune. Quoi de mieux pour assurer son avenir ? Il n'avait pas fait voeu de pauvreté lui.
Pas de bol, ça ne suffit pas. Car si on doit faire voeu de richesse pour devenir riche, on n'a pas besoin de faire voeu de pauvreté pour devenir pauvre. Et c'est précisément ce qui allait lui arriver.
L'opportunité en question, c'était que la marine recrutait des hommes en bonne santé pour s'engager dans un long voyage jusqu'aux nouvelles colonies où grand besoin était de tabasseurs accomplis pour mater la vermine pirate en échange de suffisamment d'or pour contenter ces fils de miséreux ( inutile de supprimer des postes, il suffit de réduire le smic, on devrait en parler à monsieur le président tiens...). Sentant le vent de la grande aventure souffler sur ces quatorze petites années, notre joyeux luron s'engagea mais sous un pseudonyme qui le changerait du joli nom de saint dont l'avait affublé son père (nous aussi on doit lui dire "mon père" même si ce n'est pas le notre). On se passera de le donner ici sinon je vais saquer la crédibilité de mon perso de suite et ce n'est pas le but. Dagda, car c'était désormais ainsi qu'il s'appelait, passa les premiers jours du voyage la tête par dessus le bastingage à vomir tripes et boyaux pour le plus grand plaisir des copains de la petite sirène (voyez là un bel exemple de la chaîne alimentaire: le gros (pas) poisson nourrit le petit). Il du bien se faire aux tangages incessants d'un pont de navire car il ne pouvait passer plusieurs mois de la sorte. Il s'avéra que, si la prêtrise ne lui avait pas réussi, le jeune homme se débrouillait très bien aux manoeuvres et assurer des quarts de nuit infaillibles. Quand il ne faisait pas partager son déjeuner aux petits z'habitants de l'océan.
Son supérieur hiérarchique en vint à compter sur lui et il devint un grand frère de substitution car bien qu'il soit un homme respectant les consignes, et les faisant respecter, sans tolérer le moindre écart de conduite, il était tout de même assez conciliant et surtout, il avait beaucoup d'expérience. C'est sans doute ce qui attira Dagda car les récits de voyages à travers toutes les mers du globe étaient bien plus trépidants que la chute de Sodome et Gomorrhe ou que l'arche de Noé. C'est très subjectif bien sûr, disons que c'était surtout bien plus adapté à son âge et à ses pulsions présentes. Presque de l'amitié (je sais à quoi vous pensez petits chenapans que vous êtes, et c'est exactement à cela qu'il faut penser), leur relation fut d'un grand soutient à Dagda qui, sans cela, aurait eu du mal à supporter un voyage si long alors que ses petites hormones s'agitaient de manière incontrôlée. Quelle ne fut pas la surprise dudit supérieur hiérarchique quand son jeune ami désamorça un complot de mutinerie en se faisant passer pour un marin mécontent. Le supérieur (on va l'appeler Gabriel et c'est plutôt judicieux parce que c'est son nom) lui accorda le privilège de jeter lui même les coupables par dessus bord, lui permettant d'agrandir la taille des animaux à sang froid fréquentant sa cantine. Le reste du voyage se déroula paisiblement maintenant que Gabriel avait assit son autorité par un bon exemple et que Dagda était son bras droit déclaré. Enfin, c'est plus lui que Gabriel qui intimait ses camarades car son jeune âge et son air nigaud des début les avaient encouragés à lui confier des secrets embarrassants qu'aucun ne souhaitait voir révélés.
Cet épisode fit naître une idée chez le capitaine (vous l'avez reconnu ? Je vous donne un indice: Son nom est celui d'un archange, il commence par "ga" et se termine par "briel"). Puisque Dagda semblait doué pour être ce qu'il n'était pas, il décida d'en faire un membre de la Marine sous couverture, un informateur, son but étant de se faire accepter par un équipage pirate et de le livrer aux forces maritimes assez rapidement. Cependant voilà (comme pour tout réseau mafieux) pour intégrer un équipage de pirate, il faut connaitre les bonnes personnes. Bien heureusement pour l'informateur en devenir (j'ai oublié de préciser que le curé l'avait envoyé vers le nouveau monde avec pour mission de répandre la bonne parole autour de lui, mais à ce stade, on s'en fout un peu, non ?) en débarquant sur un monde tout neuf, les équipages l'étaient aussi et personne ne pouvait savoir qu'il était employé par la justice royale, si bien qu'il trouva un équipage pirate qui voulu bien de lui. Faut dire que c'était des petits criminels tout droit sortis de prison qui rêvaient de faire fortune et qui n'était pas très regardants sur les bras qu'ils embauchaient. Cette expérience de la piraterie sans grand art ravi Dagda qui, ayant perdu tout contact avec Gabriel pour éviter de se trahir, oublia ce pourquoi il était là sans culpabilité aucune.
Mais comme un boomerang revient douloureusement à la figure de celui qu'il l'envoie promener (ou une catin, c'est pareil), la réalité allait revenir vers lui de manière à ce qu'il s'en souvienne. En effet, un soir qu'il se trouvait avec ses compagnons dans une taverne bien souillée sur toutes les définitions du terme, ils se vantaient en coeur d'un petit raid sur un pauvre et innocent village paumé quand arriva dans la conversation de nos honnêtes hommes (dont on peut sans peine imaginer la fraîcheur) les raisons qui les avaient poussés à rejoindre leur navire. Et là, patatra ! En débutant alcoolique, le Dagda avait oublié toute prudence et raconta toute sa vie, ce qui ne prit pas plus de cinq minutes en raison de sa richesse, se vantant presque de la partie où on lui assignait son rôle d'informateur. Même saouls, ses petits camarades n'étaient pas suffisamment novices en matière de beuverie pour oublier ce genre de détail au matin, si bien que (la pauvre) faux pirate se réveilla attaché et abandonné dans le port, au vu et au su de tous, avec un écriteau de bois autour du cou noté "pirate". Un lecteur attentif remarquera qu'il est plaisant de constater que même chez cette bande de gibier de potence, l'un d'eux savait écrire.
Les soldats ne tardèrent pas à le jeter dans une geôle du poste sans autre forme de procès, le jeune homme n'ayant pas suffisamment dégrisé pour être tout à fait lucide et racontant de lui même sa situation. Le petit passage à propos de la marine titilla le bout de cervelet des soldats et après s'être longuement concertés (en partant du principe qu'un petit bout de cervelle + un petit bout de cervelle donne un bout plus gros), ils décidèrent d'aller en informer leur commodore. Et là, qu'elle ne fut pas la surprise et la joie de Dagda en constatant que ledit commodore n'était autre que (Aller, fastoche, on ne connait que le nom de deux personnage et puisque l'un d'eux est là, par terre, celui qui entre est forcément) Gabriel. Lui, par contre, ne fut pas très joyeux de constater que le prisonnier arraché à un équipage de pirate n'était autre que Dagda. il commença par lui administrer plusieurs volées de gifle avec un air qui ne présageait rien de bon jusqu'à ce que les larmes viennent aux yeux du jeune homme, lui expliquant sa faute en détails et lui assurant qu'il n'existait qu'un seul remède à ce genre d'abandon: la potence.
Bon, ok, Dagda n'avait que seize ans à l'époque. Mais même à seize ans, on est sensé être un homme avec une once de dignité. Mais ce n'était apparemment pas son cas. Pleurant comme un malheureux gamin, il se traina aux pieds de son ancien ami, le suppliant d'épargner sa vie et de lui pardonner, lui jurant entre deux hoquets plein de larmes qu'il ne recommencerait jamais plus et qu'il ne s'écarterait plus du droit chemin et patati et patata. Je m'abstiens de toute remarque ici car il n'y a vraiment pas à rire, c'est vraiment répugnant de voir à quel point c'est pitoyable un lâche. Dieu (encore lui qui met sa patte dans l'histoire, le coquinou !) avait sans doute une bouteille d'hélium à terminer et la vida dans le coeur du commodore, comme ça, c'était fait. On est en droit de se demander si c'était de la pitié où si il voulait éviter de salir la corde avec la morve du gaillard mais en tous cas, le résultat fut le même et elle lui fut évitée. Déçu par sa conduite et sa trahison, Gabriel donna cependant une chance à Dagda de se racheter en lui racontant tout ce qu'il savait sur son ancien équipage, ce à quoi le garçon se plia de bon gré, éperdu de reconnaissance. Je vous épargne la description parce qu'entre la morve qui lui coulait jusqu'à la bouche, les yeux bouffis et les sanglots étranglés, c'était franchement gore.
En fin de compte et une fois que la description du bâtiment et de l'équipage fut connue des gardes, Gabriel envoya Dagda avec eux pour éradiquer la vermine. En tant que criminels, sortis légalement de prison ou évadés, il était bien moins aisé de les approcher en ennemi qu'en ami et le jeune homme était loin de savoir manier correctement une arme. Entre le sabre qui était trop lourd et encombrant et sa maladresse au pistolet, il ne dut son salut qu'à sa seule chance quand il abattit le capitaine d'une balle, en réalité destinée au pirate derrière lui mais peu importe. C'est le résultat qui compte. C'est à ce moment là qu'il obtint une arme à lui dans le coutelas de celui qu'il avait abattu plus ou moins accidentellement. Le reste resta un peu flou dans sa mémoire, tout ce dont il se souvint (ou tout ce dont son corps se souvint pour lui) fut une grosse entaille au flanc gauche dont il garde aujourd'hui une mince cicatrice blanchâtre. D'autres travaux comme celui ci suivirent et il n'oublia plus jamais ce pourquoi on l'envoyait. Gabriel était implacable et ne lui accorda sa confiance qu'après plusieurs années de travail acharné. Finalement, Dagda parvint à se racheter à ses yeux, mais cela lui coûta beaucoup car son ami ne lui épargnait rien et lui ordonna plusieurs fois d'abattre lui même, pirates et criminels, de sang froid. Notamment une nuit mémorable où il étrangla un à un les bandits qu'il avait infiltré et qui, à ses yeux, ne méritaient pas la mort pour leurs petits larcins. Mais on ne lui demandait pas son avis, sinon Gabby (oui on peut l'appeler Gabby, quelques lignes de lectures, ça crée des liens) ne s'en serait jamais sorti.
Comme on peut s'en douter (parce qu'on est tous des gens super-malins), un type qui infiltre des bandes criminelles pour les tuer ou faire tuer par des hommes de la marine finit par être connu et les recruteurs commencent à se faire très méfiants. Aussi, Dagda chercha une nouvelle façon de se rendre utile et se sépara de son ami qui ne pouvait plus lui confier de missions. Il choisi tout simplement de continuer à collecter des informations sur les réseaux pirates mais d'une manière plus agréable. Les confidences recueillies sur l'oreiller sont également très précieuses, alors il décida de se faire embaucher au palais des plaisir, à la capitale.
D'après ce qu'il avait entendu, les femmes pirates étaient extrêmement nombreuses dans cette région des colonies et même si il n'arriver pas à leur soutirer quoi que ce soit, au moins il pourrait gagner de quoi vivre de manière plaisante. Il ne revit jamais Gabriel qui était resté à son poste de commodore bien plus au sud mais continua de rester en contact avec lui par des lettres plus ou moins régulières qu'il confie aux marchands qui se rendent dans le port qu'il contrôle, et inversement.
Pour l'instant, sa situation le satisfait complètement mais il continue d'être fidèle à la marine royale et à ses enseignements.
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Code : Code validé par Cécilia Hors RP : Je vous aime. J'ai jamais fait aussi beau pour une présentation de premier jet.
Comment avez vous connu le forum ? : Euh....
Que pensez vous du forum ? : Y'a trop d'imageuh ! Je charge à moitié qu'à chaque fois.