Aodhàn O'Géileis

Pour savoir prier, il faut avoir été marin.

Caractéristiques

Parce qu'aucun être n'est identique...

Apparence : Aodhàn est un homme simple. Ce qu'il porte est donc tout ce qu'il y a de plus modeste. Quand il ne porte pas l'uniforme en tout cas. Avant son enrôlement dans la marine royale, il portait généralement des loques ou bien encore de vieux vêtements volés. Actuellement, il aime porter l'uniforme mais il a mis un certain temps avant de s'y habituer. Il porte ses cheveux mi-longs en bataille. D'un châtain éclairci par le soleil, ceux-ci ne sont presque jamais entretenus. Son visage, bien que fin, est fréquemment mal rasé. S'il était moins juvénile, elle lui arriverait surement aux genoux. Il a un regard jovial accentué par ses yeux turquoises et sa peau tannée. Lorsqu'il sourit, on peut entrevoir des dents du bonheur. Il est plutôt grand et solide, qualités indispensables pour rester en vie jusque là. Mais ne vous y trompez pas, sous cette belle gueule d'ange se cache un dangereux personnage.

Caractère : Son caractère n'est vraiment pas compliqué non plus. Enfin, cela dépend du point de vue. Il croque la vie à pleines dents. C'est une façon d'avoir sa revanche sur elle, ou bien tout simplement d'être heureux. Quoiqu'il en soit, il ne se prend jamais la tête et préfère tuer quelqu'un qui l'ennuie plutôt que de devoir le supporter. Il ne cours pas après les femmes - il ne s'y prend pas forcément très bien avec elles me direz vous - mais ne dit pas non lorsque l'une d'entre elle - si elle est plutôt jolie - insiste pour profiter de la vie, et surtout de son lit, avec lui. Tout comme son apparence, son langage n'est pas des plus distingué. Il fait des efforts pour rester poli en présence de gens de cour, mais il vous sortira assez régulièrement des obscénités à la figure s'il se lâche un peu trop, le tout accompagné d'un petit zozotement. Il peut passer en une seconde du rire au cri de colère, et son caractère lunatique en a déstabilisé plus d'un. Celui de bon vivant aussi...

Armes : Un sabre d'abordage, un vieux couteau et un pistolet long de cavalerie à silex.

Histoire

... Et parce que chaque histoire est unique.

Six ans plus tôt...
Aodhàn a dix-huit ans. Cela faisait maintenant deux ans qu'il avait quitté sa famille. Il avait, le jour de ses seize ans, décidé de partir la nuit tombée avec pour seules affaires son baluchon, son couteau et quelques vivres. Ses parents étaient de simples agriculteurs vivant au Nord du pays et n'avaient plus les moyens d'entretenir tous leurs enfants. Aussi comme il était le benjamin, il avait préféré partir de son plein grès plutôt que d'être mis à la porte. Il avait donc pu prendre son avenir en main, libre comme l'air.

Il se réveilla ce matin là au "jardins enivrants", un bordel situé dans un petit village de la côte. Ayant beaucoup bu la veille - une soirée bien arrosée à miser son or dans une partie de jeu de dés - il ne se souvenait plus comment il avait atterrit dans ce lit, avec cet... homme, un marin de la flotte royale.

Trois ans plus tôt
Aodhàn a vingt-et-un. Alors qu'il se tenait là, à regarder les anciens membres de son équipage en train de se balancer au bout d'une corde, il se souvint de ce fameux jour, où il s'était retrouvé nu avec cet homme dans la chambre d'un bordel. Il avait travaillé bien trois ans comme troufion sur ce navire de la flotte royale. Et maintenant tout l'équipage - dont ce fameux marin - s'était fait prendre. Seuls les troufions avaient eu le droit de garder la vie sauve, et devaient s'engager de force dans la flotte rebelle de Ladreï Baranov. Il signa d'une croix le papier car il ne savait pas écrire et se demanda s'il pourrait un jour retourner dans ce bordel.

De nos jours...
Il avait enfin réussit à gravir les rangs au sein de la flotte rebelle. Il venait de recevoir une récompense pour avoir brillamment combattu aux côté de son capitaine. Le titre de lieutenant. Si on lui avait dit un jour que cela arriverait, il ne l'aurait pas cru. Enfin, restons honnêtes, s'il avait pu gagner ce titre, c'était avant tout parce qu'il était l'un des seuls bras droits du capitaine à être encore en vie, et en un seul morceau. Mais c'était ainsi. Ladreï Baranov était un homme d'honneur. Il avait plusieurs fois sauvé la vie d'Aodhàn et Aodhàn lui avait plusieurs fois sauvé la vie. Combattre côte à côte rapproche les hommes, quelque soit leur rang. Son capitaine l'avait prévenu. Il ne devait jamais s'éloigner de lui et obéir à chacun de ses ordres, quels qu'ils soient. Aodhàn avait accepté. Il préférait cela que de devoir retourner jouer les putains dans ce fameux bordel de la côte.

Hors RP

Et vous, derrière l'écran.