¤ SECOND COMPTE DE BUTCHLET, en attente de rubis ¤
Nom : Fontenoy
Prénom : Armand
Surnom : Commandant Spring dans une autre vie.
Groupe : Colon
Métier : Armateur, négociant, marchand. Commandant honnorifiquedu Resurection, galion de 48 canons. [RP solo si possible, j'espère faire des proies pour les pirates]
- visuel:
Le Resurection au premier plan, sortant du port d'AsseciaDrapeau des navires marchands d'Armand :
Âge : 43 ans
Apparence : Armand est un homme de taille moyenne, il fait 1m75 de haut ce qui ne l'empêche pas prendre les autres de haut justement. Son visage buriné par les longues années en mer exprime la sévérité et la fermeté. Il est quelque peu tassé ce qui lui donne l'air d'un banquier avare. Néanmoins, ses yeux noirs brillent comme deux perles au milieu de ce visage qui est ridé et fatigué. Il porte ses cheveux noirs en queue de cheval qu'il attache avec un ruban de soie de qualité. Il se coiffe souvent d'un chapeau discret sur lequel trône une petite plume bleue, souvenir du temps de la piraterie. Les moyens financiers étant à la hauteur de comment aie s'habiller Armand, il revêt souvent des habits dans les tons bleu, gris et noir toujours magnifiquement brodés.
Caractère : Armand n'est pas vraiment quelqu'un de "gentil"... On peut voir en lui une sorte d'anti-héros. C'est un maniaque qui ne supporte pas d'avoir de la concurrence, il se débrouillera pour l'éliminer systématiquement. C'est aussi un homme cruel et sans réelle pitié. Redoutable personnage, il connaît son poids et se sert à outrance de ses relations. Il fut un redoutable stratège maritime, il usait souvent de la même ruse pour approcher ses proies, il hissait le pavillon ami et s'approchait lentement en faisant croire qu'il était endommagé. Il utilisa également un tas de branches humides pour faire penser que son bâtiment brûlait. C'est un être cynique, froid et particulièrement paranoïaque. C'est un battant, il se sait gagnant et il le dit. Il n'hésitera pas à user de tous les moyens pour parvenir à son but. On trouve quelques traits d'une personne plus agréable à vivre en creusant bien. C'est un bon vivant et il sera décontracté et blagueur avec ceux qu'il connaît bien. Généreux dans un sens, il viendra en aide à certains même s'il ne récupère pas son argent. Il aime également faire ses courses en toute discrétion chez les artisans qu'il aime à rencontrer...
Armes : Une paire de pistolets de toute beauté, un sabre d'excellente qualité. Dommage qu'il s'en serve comme un pied...
Histoire : Armand n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler un commerçant honorable. C'est à la sueur de son front qu'il a construit un empire commercial assez prospère.
Tout commence à Glenia, dans une petite maison délabrée encastrée dans une ruelle sombre et mal pavée. Ce jour là, il pleuvait. Il faisait sombre, froid et un vent chargé de pluie fouettait au visage ceux qui osaient s'aventurer dans les rues de la petite colonie. Pourtant, cette nuit fut le plus beau jour de la vie de madame Fontenoy. Elle venait de mettre au monde un enfant. Un enfant qui s'appellerait Armand, du nom de son père reparti après avoir fécondé Jeanne Fontenoy. Armand fut élevé avec amour par sa tendre mère qui, après avoir quitté Glenia, travaillait dans l'une des tavernes de la capitale. Armand n'alla pas à l'école mais apprit à lire et à compter chez le tavernier qui s'était pris d'affection pour le gamin.
Alors qu'il n'a que sept ans, sa mère est emportée par la dysantrie. C'est donc le tavernier qui va s'occuper d'Armand. Puis, une triste nuit d'été, alors que le jeune homme n'est encore qu'un petit garçon de onze ans, la taverne est détruite par les flammes au cours d'une rixe générale durant laquelle le tavernier perd la vie. Armand se retrouve seul. Pendant un an, il vit de petites rapines et se lie d'affection avec un autre gamin des rues.
Alors que les deux comparses tentaient de s'introduire dans l'entrepôt d'un grand négociant de la capitale, ils furent surpris et arrêtés par les hommes de main du marchand : Louis Mastonito. Ce dernier fut séduit par la ruse des deux garnements et proposa à Armand de l'aider dans ses comptes tandis que son ami serait transféré sur l'un des multiples navires de la flotte marchande de Louis Mastonito Le marchand faisait preuve d'une clémence rare envers ces deux voleurs. Louis Mastonito se révéla plus qu'un employeur pour Armand, il devint un véritable mentor et notre héros apprît toutes les ficelles du métier de négociant. Cette belle histoire dura dix ans.
Lors de la 21ème année d'Armand, celui-ci a une violente altercation avec Louis Mastonitot au sujet de la fille du négociant... Le marchand fou de rage, fit envoyer Armand sur le galion qui était le fleuron de sa flotte marchande, la Sainte-Anne. Armand arriva à bord en qualité de secrétaire du commandant, un homme fort droit, bien qu'un peu trop du genre à être un manuel de code maritime vivant. Après un an passé à bord, Armand fut témoin de la séance de fouet que subit un marin pour avoir volé du pain pour venir en aide à un camarade malade. L'ambiance entre les marins et les officiers du bord devint extrêmement tendue et Armand n'eut aucun mal à soulever les hommes contre leurs officiers en attisant leur rancœur. Au terme d'une brève tuerie, les mutins s'emparèrent du bâtiment. Ils entrèrent au port de Glenia et y vendirent la cargaison du navire à bon prix. Mais deux jours plus tard, un homme se présenta à bord comme directeur de l'antenne du négociant Louis Mastonito à Glenia. Ils expliquèrent au représentant de Nelson Monfort qu'ils avaient été attaqués par des pirates. La ruse ne pris pas et ce fut sous le feu des batteries côtières que le galion s'éloigna plein Est.
Plus personne n'entendra parler de la Sainte-Anne et de son équipage de mutins...
En réalité, on le retrouve sous le nom de Lueur d'Espoir avec un certain commandant Spring à son bord. Il s'agit d'Armand, navigant sans pavillon, sous un faux nom et vivant d'attaques de navires de Louis Mastonito dont il connaît les routes commerciales ainsi que d'une activité bien moins glorieuse : l'esclavage. À ce jour, on estime à 47 navires marchands de toutes origines et de toutes tailles, pris par Armand à bord de son navire marchand ayant la puissance de feu d'un petit bâtiment de guerre. On pense aussi qu'il est responsable de la disparition de plus de 7000 plus ou moins braves marins. Le Lueur d'Espoir se heurte également à certains équipages corsaires et pirates. On estime enfin qu'il est probable qu'il soit responsable de la disparition du vaisseau de ligne Albion, alors lancé à sa poursuite. Cette "glorieuse" époque durera cinq ans. [HRP : ces chiffres n'ont aucune incidence du point de vu RP]
Le vaisseau de ligne Albion Après l'affaire de l'Albion, le Lueur d'Espoir quitta Fändir pour plusieurs années. Armand alias Spring a alors 26 ans.
On le retrouve dans divers endroits du monde, pratiquant tantôt la piraterie, tantôt l'esclavage, tantôt l'attaque d'un petit comptoir, tantôt la traque d'un rival... Changeant régulièrement de zone d'action, le Lueur d'Espoir ne laisse, en mer, aucun survivant derrière lui. Néanmoins les témoignages des survivants cachés des attaques de comptoirs attestent de la dureté des attaques. Les racontars font le reste. En quelques années, la rumeur court sur le galion d'Armand. Un navire fantôme commandé par le Diable en personne. Durant près de dix ans, le Lueur d'Espoir fait amasser aux hommes qui servent dessus, et tout particulièrement à Armand/Spring, une fortune de très belle taille. Comment le Lueur d'Espoir a-t-il tenu autant de temps sans apparaître dans un seul port sans lui tirer dessus ? Nul ne le sait. On suppose néanmoins qu'il faisait aiguade (récupérait de l'eau) sur de petites îles désertes ou très peu habitée à l'écart des routes commerciales. Au bout de la neuvième année de terreur, une véritable psychose s'empare de toutes les marines du monde connu. Certains disent l'avoir aperçu dans le port de tel grand arsenal servant en tant que corsaire, d'autres à proximité de côtes sauvages, étant hébergé par des indigènes, et d'autres encore assurent avoir croisé un grand bâtiment au drapeau noir voguant vers les eaux inconnues du Sud. Probablement que toutes ces rumeurs sont fondées puisque le Lueur d'Espoir a effectivement fait escale dans un arsenal qu'il est inutile de citer. Le navire avait été fortement endommagé à la suite d'un combat au canon puis d'une tempête. Dans un piètre état, le Lueur d'Espoir était entré au port battant le pavillon fändirien et son triste état le rendait méconnaissable. Content de ses succès, Armand fit concevoir un grand drapeau noir sur lequel trône une grande licorne blanche se cabrant en arrière. Pourquoi une licorne ? C'est une bonne question.
Les États dont les navires sont pillés finissent par faire alliance pour mettre un terme à la menace Spring. Une monumental traque s'organise sur toutes les mers : le signalement du navire, le mode opératoire supposé et les habitudes présumées du Lueur d'Espoir sont communiqués dans tous les empires coloniaux. Chaque navire est averti et les gouvernement offrent chacun des primes plus grasses les unes que les autres. Des escadres de bâtiments de ligne entières sont chargées de trouver le galion et patrouillent partout sur le Globe.
Et, bien évidemment, ce qui devait arriver arriva...
Le Lueur d'Espoir fut retrouvé par quatre bâtiments de guerre de cent canons chacun et deux frégates de quarante canons chacune. L'histoire du commandant Spring s'arrêta là et celle d'Armand Fontenoy aurait très bien pu faire de même. L'engagement est assez violent au point que le Lueur d'Espoir menace de couler bas tant il prend de la gîte. Chance cependant, la nuit tombe est le galion pirate rompt l'engagement et prend la fuite en direction de Fändir...
L'affaire est classée, les commandants sont heureux de repêcher le drapeau du galion, plusieurs cadavres et même la plaque de bois de la poupe où se trouve le nom du navire. Spring et son vaisseau du Diable sont considérés comme appartenant au passé.
C'est donc à 36 ans, soit près de dix ans plus tard, quinze depuis l'affaire de la Sainte-Anne, qu'Armand revient en mer Zannir, toujours à bord du même bâtiment. Le navire n'a pas sombré mais est dans un tel état que le moindre coup de tabac l'enverrait par le fond. Néanmoins les cieux se montrent cléments et le Lueur d'Espoir arrive à Assecia portant un nouveau nom : Resurrection.
Tandis que le navire panse ses plaies, ce qui prendra presque un an, Armand utilise sa fortune pour bâtir un empire commercial sur le modèle de celui de son mentor décédé entre temps du typhus. Depuis, tout le monde a oublié l'histoire de la mutinerie de la Sainte-Anne. Les pirates s'enhardissent déjà et ils sont devenus la préoccupation majeure.
Sur la base de l'immense fortune des cales du Resurrection, Armand fait tout d'abord assassiner chacun de ses hommes. Il fonde sa compagnie de négoce et de transport de marchandises. La haute-société remarque bien vite l'arrivée de ce marin qui semble disposer de ressources illimitées. Tous les six mois, Armand s'absente pour vider l'une des multiples câches où il a dissimulé son fableux trésor de guerre constitué de marchandises pillées, or, argent et autres pierreries. Mais en dépit du fait qu'il soit la nouvelle coqueluche de la noblesse, les affaires ne sont guère brillantes. En effet, les marchands ont leurs habitudes et ils ne voient pas pourquoi changer de fournisseur et de transporteur.
Une affaire va cependant venir tout changer un an exactement après le retour d'Armand à Fändir. Le gouvernement lance un appel d'offre : il a besoin de navires de commerce discrets pour acheminer les nouvelles réserves de la banque de Glenia. C'est Armand, devenu Monsieur Fontenoy, qui récupère l'affaire grâce à ses relations. Il s'agit de transporter une fortune phénoménale donc... Le Resurrection, escorté par les deux frégates achetées et armées par Armand, se lance vers Glenia. D'autres transports n'ayant pas d'escorte profitent du voyage et c'est une flotille de dix bâtiments marchands, un galion et deux frégates qui prennent la mer. Les pirates n'attendaient que ça. Une flottille de douze petits bricks se jettent sur la lente escadre. Les frégates, aidées par les tirs à longue distance du Resurection, détruisent pas moins de dix bricks au terme d'une canonade sans merci digne des plus célèbres batailles navales de l'Histoire. Néanmoins les deux derniers capturent chacun un transport. L'un d'eux sera repris par une frégate. L'arrivée au port de Glenia est triomphante.
De retour à Assecia, le Resurrection reçoit les honneurs du gouverneur en personne et le chiffre d'affaires d'Armand bondit littéralement. L'année suivante, il réalise un bénéfice supérieur de 400% par rapport à l'année précédente ! Les concurrents sont ruinés un à un. L'entreprise d'Armand devient un empire commercial. Il achète plusieurs bâtiments de commerce et militaires pour les escorter. Les ramifications de l'empire Fontenoy s'étendent partout et apportent jusqu'à Fändir tous les produits dont le monde regorge. Fidèle à ses sources, Armand continue de valoriser le commerce maritime entre Assecia et Glenia...
C'est donc un homme sans titre et sans richesse, sans foi ni morale, qui détient désormais une part importante du commerce fändirien.
Certains disent d'ailleurs qu'il serait allé jusqu'à acheter son amnistie puis à faire disparaître toute mention de mutinerie sur la Sainte-Anne...
Encore aujourd'hui, bien qu'il le fasse rarement, Armand commande toujours à titre d'honneur le Resurrection, ex-Sainte-Anne, ex-Lueur d'Espoir, qui comme le légendaire phœnix renaît de ses cendres...
HRP : J'espère que vous ne verrais pas dans les antécendents d'Armand une certaine forme de grosbillisme caractérisé. J'essaye de faire un personnage fort qui aurait de quoi diriger une telle compagnie. Je précise que je ferais sans doute moins de RP avec lui qu'avec Butchlet dans la mesure où je valoriserais les PNJ internes à son empire, surtout des commandants de navires marchands appartenant à l'empire Fontenoy. Je concède néanmoins que pour nos chers admins, ce perso doit un peu effrayer de par le pouvoir que je me suis permis de lui accorder ^^ en tant que joueur sérieux, j'aimerais néanmoins le jouer (à l'essai tout du moins) comme ça mais si ça pose problème, j'éditerais sans trop de soucis X)