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L'agneau égaré [PV]

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Erik Jorgan

Erik Jorgan

Capitaine
Troisième personnage


Journal de bord
Situation RP: Libre
En couple: Non
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MessageSujet: L'agneau égaré [PV] L'agneau égaré [PV] Icon_minitimeDim 10 Avr - 15:50

Les deux chevaux émergèrent peu à peu de la nuit, où la lune avait décidé avec égoïsme de ne pas éclairer le monde de ses faibles rayons de lumière. La mer, qui avoisinait la jolie ville de Glenia, était cependant d’une blancheur qui rappelait au plus jeune des voyageurs le lait de son enfance. On supposait alors que les lumières de la ville étaient les responsables de cet étrange phénomène. La pluie était moins forte, les nuages se dispersaient et la brume prenait place sur les hautes collines. Les propriétaires des chevaux n’étaient autre que le jeune Erik, mais également le frère Pierre, qui avait tenu à accompagner son éternel ami jusqu’à cet endroit reculé du pays. La mission qu’on leur avait donnée nécessitait la présence de plusieurs moines. Alors que deux ou trois moines avaient pris la direction d’Assecia, Erik et Pierre s’étaient proposés pour se rendre à Glenia. Ils avaient des médicaments et des vivres à réclamer aux commerçants, pour nourrir les blessés qui avaient trouvé l’hospitalité au sein du monastère. Trop nombreux, il était désormais difficile de les nourrir, en plus de les soigner. Erik en voulait aux pirates responsables du massacre d’un village entier. Mais peut-être que Dieu les pardonnera, un jour. Les vivres du monastère étant loin d’être suffisantes pour tous les contenter, Erik était parti sans aucune hésitation.

Cela faisait une bonne semaine qu’ils avaient tous les deux quittés le monastère. Même avec leurs chevaux au galop, ils ne gagnaient pas beaucoup de temps, et Erik se fatiguait très vite. Pierre décida alors de compter sur ceux qui avaient pris la direction d’Assecia pour ramener au plus vite les vivres au monastère. Ceux de Glenia ne seront que des ajouts, au cas où la nourriture venait à nouveau à manquer. Marchant désormais à pied, ils tirent tous deux sur le licol de leur monture et prirent la direction de la ville, où ils espéraient trouver leur bonheur.

- Erik, va donc voir s’il reste quelques commerçants au marché. Peut-être accepteront-ils de te donner un peu de nourriture. Après tout, les bons croyants sont nombreux dans cette ville, et ils viendront sûrement aide à ces pauvres gens affamés. Je suis sûr que tu débrouilleras très bien seul, tu en as pris l’habitude au monastère. Pour ma part, je vais me diriger vers les petites fermes alentours. Les récoltes sont bonnes cette année. J’espère seulement que les fermiers ne seront pas réticents, notamment à cause de cette tempête qui a peut être ravagé leur future récolte.

D’un simple hochement de la tête, Erik approuva le frère Pierre et se dirigea seul en direction du petit marché. Les torches illuminaient les rues les plus sombres, et permirent à Erik de ne pas se perdre dans cette ville dont il n’avait aucun souvenir. En vérité, l’avait-il seulement déjà visité ? Demandant l’aide des villageois, il finit par trouver la place centrale. Les commerçants qui avaient décidé de rester jusqu’à la tombée de la nuit étaient peu nombreux. Sur une centaine sûrement, seule une dizaine étaient restés, notamment les fermiers qui vendaient les fruits et légumes périssables en quelques jours seulement. Ce n’était pas ce qu’Erik cherchait. Il avait besoin de nourriture qui supporterait le voyage !

Ne faisant pas attention à ce qui l’entourait, le jeune homme ne vit pas la petite foule qui se massait non loin de lui. Les hommes rentraient sûrement du travail. Erik, peu attentif, se fit donc bousculer par les plus costaud d’entre eux, comme s’il n’existait pas à leurs yeux. S’il n’avait pas été muet, il aurait sûrement fait comprendre à ses grosses brutes son mécontentement. Un faible son lui échappa, comme un raclement. Ce fut tout. C’est brutalement qu’il tomba par terre, à nouveau bousculé par l’un des hommes. Il se mordit la langue, ce geste accidentel lui causant une vive douleur dont il aurait aimé ne pas être le propriétaire. Désormais couvert de boue, l’enfant se sentit misérable et si petit, dans ce monde qu’il ne connaissait pas.
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Yvon Montécume

Yvon Montécume

Forban


Journal de bord
Situation RP:
En couple:
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MessageSujet: L'agneau égaré [PV] L'agneau égaré [PV] Icon_minitimeMar 12 Avr - 8:55

Lorsqu'Yvon voulut préparer les petits pains aux fruits, qu'il avait prévus pour le lendemain, il s'aperçut qu'il lui manquait des pommes et des raisins. Il voulut envoyer Adelia au marché, mais quand il vit la pluie tomber, il eut pitié d'elle et sortit à sa place.
Depuis trois semaines maintenant, il était beaucoup plus libre de ses mouvements: son nouvel apprenti, Philbert, apprenait très vite et était avide de connaissances. Adélia gérait la boutique bien mieux que lui! Il n'avait plus qu'à s'occuper de ses recettes anciennes et nouvelles! Il laissa donc son petit monde à la boulangerie et enfila une veste. Le vent s'engouffra lorsqu'il ouvrit la porte et il dut batailler pour la refermer derrière lui.
Courageusement, il affronta les rafales de vent et l'averse qui fouettait son visage. Il courut jusqu'à la place du marché. Il espérait y retrouver des pommes chez une vendeuse qu'il affectionnait, à condition que la pluie ne l'ait pas chassée du marché!
Un attroupement venait de se former devant lui, des hommes qui devaient sortir d'une auberge chahutaient sans prendre garde aux autres personnes circulant dans l'allée. Alors qu'Yvon esquivait un homme de forte carrure, il en vit d'autres bousculer sans ménagement un jeune homme trempé, frêle, étrange, aux cheveux blancs comme neige. Il ne résista pas à la deuxième salve et s'étala de tout son long dans la boue qui commençait à envahir la ville à la suite de la tempête. Aucune protestation, aucune invective ne sortit de sa bouche, seul un rictus de douleur s'afficha sur le visage juvénile. N'écoutant que son coeur, Yvon se porta à son secours, bousculant à son tour, le groupe d'hommes, au risque d'être pris à parti. Heureusement ils devaient être pressés de rentrer chez eux, et ne réagirent pas.
S'adressant au jeune homme qui ne se relevait pas, il lui dit:

- Vous avez besoin d'aide? Je peux faire quelque chose? Etes vous blessé? Je vous ai vu grimacer de douleur... Ces grosses brutes ne vous ont même pas vu tomber! Ils devaient être déjà bien éméchés!

N'obtenant pas de réponse, Yvon souleva le jeune homme, et constatant sa légèreté, s'inquiéta de sa santé. Il lui donnait entre douze et quinze ans, en observant son visage, mais sa robe de bure cachait sa maigreur. Il trouvait bizarre de voir ce jeune moine seul, dans la ville, d'habitude ils circulaient par paire, du moins dans la capitale. Les moines étaient peut-être plus libres à Glenia...
Décidant de discuter au sec, il se dirigea vers la boulangerie, s'étonnant de n'avoir aucune réponse à ses questions:

-Je vous emmène dans ma boutique vous pourrez vous réchauffer, et vous restaurer. Et rester le temps que vous récupériez de votre chute. Je vous raccompagnerai à l'église, dès que vous le souhaiterez.

Yvon se mit à courir vers la boutique, inquiet du silence du moinillon, il espérait qu'Adélia pourrait l'aider à comprendre ce jeune garçon.
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