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Iris Golflitz

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Iris Golflitz

Iris Golflitz

Matelot
Premier personnage


Journal de bord
Situation RP:
En couple:
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MessageSujet: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitimeMer 20 Avr - 21:04

Nom : Golflitz.

Prénom : Iris.

Âge : 22 ans.

Métier : Vendeuse à la boulangerie d'Yvon Montécume, anciennement prostituée.

Apparence : On dit les prostituées grandes, bien grasses, ou encore aux formes envoutantes. Elles seraient de véritables nymphes que chaque homme voudrait posséder une nuit, pour oublier les soucis du quotidien. Iris déteste que les gens de la bonne société fassent des généralités sur ces femmes égarées. Malgré sa différence, elle fait des hommes des patins, l’espace d’une nuit. Ce n'est pas grâce à sa beauté qu'elle remportait ses victoires, mais à son mental. Son corps appartenait aux clients, mais son âme et son esprit ont toujours été protégés au centre d'une cage dorée.
De taille moyenne, elle ne dépasse pas le mètre soixante-dix et se trouve être aussi légère que l’oisillon que l’on sort à peine du nid. Elle est pourtant bien faite, mais terriblement banale. Plus maigrichonne que mince, sa peau blanche et ses cernes lui donnent un petit air maladif. Son manque de repos en est la cause, notamment après des nuits fatigantes. Sa fragile constitution faisait d’elle une proie facile pour les hommes amoureux des plaisirs de la chair. Malgré tout, elle s'imposait toujours comme guide, se refusant aux hommes trop pressés, dans la mesure du possible. Ses épais cheveux sont ses seules armes. Aussi roux que le feu, doux et épais, ils sont source de beauté, contrastant avec son air juvénile et ses marques de fatigue. Aujourd'hui libre, elle peut prendre soin d'elle.

Caractère : A cause de son ancien métier, la jeune femme a toujours été friande de l’argent, assurant sa survie en usant de méthodes peu légales. Son argent, elle ne le donne qu’à sa famille ou à elle-même, faisant ainsi preuve d’une avarice plutôt surprenante. Sa générosité n’est donc pas très développée, et l’espoir qu’elle gagne en gentillesse en refaisant sa vie demeure. Sa vieille bourse de cuir est toujours remplie, de vieilles pièces oui, mais assez pour qu’elle soit sûre de manger le lendemain. Aujourd’hui dans la rue, le poids de sa bourse est moindre, et son ventre vide. Elle n’en reste pas moins très avare. A cela s’ajoute d’autres défauts. Très méfiante, elle ne fera jamais confiance au premier venu. Froide, asociale et peu accueillante, elle ne parle jamais d’elle et ne croit plus en un avenir heureux. A force d’avoir été maltraitée et de subir les assauts d’hommes sans scrupules, elle est devenue très craintive, sans pour autant pleurnicher devant le moindre danger. La colère est sa réaction la plus fréquente devant les contrariétés, les ennuis, ou encore la solitude. Elle en devient donc maladroite, et ses propos frisent souvent la méchanceté.

Trop fière pour se laisser insulter, Iris se bat pour se faire une place à Assecia. N’ayant plus rien après l’assassinat de son précédent patron, elle se demande si le bonheur lui est encore accessible, car elle n’a aucune qualification si ce n’est celle de fille de joie. Elle ne se laisse pas abattre malgré tout, et profite de chaque jour comme s’il était le dernier, même si ce doit être avec le ventre vide. Souriante, elle l’est dès lors qu’on lui confie une responsabilité. Chérissant les « missions » et les services qu’on peut lui demander tant que cela ne met pas en péril son propre argent, la jeune femme reste très ouverte lorsqu’il s’agit d’aider. Apprendre est l’une de ses raisons de vivre, mais ne sachant pas lire, la jeune femme se tournerait volontiers vers le manuel. Pour l’instant, elle doit se faire discrète et reconstruire sa vie, d’une manière ou d’une autre.

Armes : L'espoir.

Histoire du personnage :

Un début de semaine, il y a 16 ans.

Cher vieux cahier.

Je m’appelle Iris, et j’ai actuellement huit ans. Ou neuf ans, peut-être. Contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas petite. C’est à cause de mon compagnon que vous vous méprenez ainsi. Nalka est un très gros chien, et me dépasse d’une tête si ce n’est plus. En réalité, je suis plutôt grande pour mon âge, et mes camarades de jeu me jalousent. Enfin, c’est ce que me disent souvent mes trois meilleures amies, qui ne me lâchent jamais d’une semelle. Meg, Kate et Meredith, de vraies poupées de porcelaine à les voir. Je n’ai jamais avoué à personne que c’était moi qui les enviait, depuis toujours. Leur peau blanche entretenue avec soin. Leurs yeux pétillants de bonheur où n’importe quel petit garçon pourrait s’y noyer. Leurs jupes colorées, sans aucune tache de chocolat, de boue, et de sang pour les souiller. Elles sont nées en haut de l’échelle sociale. Moi je suis fille de pêcheur. Je n’ai jamais compris pourquoi ces jeunes filles acceptaient de me fréquenter, alors que j’étais loin d’être née dans le même monde qu’elles. Peut-être que je comprendrai quand je serai plus grande, comme me dit souvent maman lorsque je lui demande comment on fait des bébés.

Ma maison a été construite il y a vingt-ans au bord de la mer. Une vie de rêve me direz-vous. Pourtant, nous nous battons pour survivre. Chacun de nous, soit mes parents, mon petit frère et moi, profitons de chaque instant de la vie, craignant la mort comme si elle était à notre porte. Nous mangeons peu, et mon petit frère est celui qui en souffre le plus. Hier, ma maman est venue me voir en disant que j’allais peut-être ne plus jamais revoir Wilfried, parce qu’il était malade. J’ai tout de suite fait le rapprochement avec le poupon du voisin, qui nous abandonna il y a un mois de cela. Lorsque j’avais vu son corps blanc, il avait la peau sur les os. Comme Wilfried.

Afin de faciliter la vie de mes parents, je tente de ne pas fouiner dans les réserves et réclame à manger aux commerçants dont la générosité peut en étonner plus d’un. Je me saisis aussi des fruits abandonnés sur les marchés, en fin de soirée. Ils ne sont pas bons, car le soleil a accéléré leur décomposition. Mais c’est mieux que rien. Les pommes sont souvent les plus résistantes, et lorsque je rentre à la maison, je regrette que mon petit frère soit trop jeune pour manger des purées ou des compotes. Je suis sûre qu'il adorerait ça. Mais maman me dit que pour le moment, il n'aime que le lait. Lait qui lui manque, car maman n'en a presque plus et souffre de douleurs à chaque fois que Willy a faim.

Zut, j'entends des pas dans le couloir, je ne devrais pas être debout.

...

Papa est entré à l'instant dans ma chambre. Il pleurait. Sans même s'intéresser à mon cahier, il m'avait pris dans ses bras, comme pour me rassurer. Me rassurer de quoi ? A mon oreille il avait murmuré :

-Ton petit frère nous a quitté.



~*~

Aujourd'hui, sous le pont de la capitale...

Ca doit bien faire quatorze ans que je n’ai pas ouvert ce cahier. En relisant les pages précédentes, où enfant j’avais écrit ma vie, je me demande qui est vraiment la petite fille d’antan. Elle n’est pas moi, je ne suis plus elle.

Hier fille de joie, je me donnais aux hommes avec une soumission étonnante. Je suis devenue prostituée dès l’âge de 15 ans, lorsque j’ai perdu espoir. Mes parents mouraient à petit feu, car leur fragile constitution et leur âge avancé ne leur permettaient pas de survivre dans ce monde impitoyable. A Assecia, les maisons de joie étaient nombreuses et la concurrence était rude. En manque de jeunes femmes, le patron des « Roses Bleues » m’engagea sans aucune hésitation, me fournissant quelques vêtements, deux repas par jour, et un toit où dormir que je refusais à chaque fois qu’il relançait le sujet. L’argent que je gagnais, j’étais dans l’obligation de le donner à mon patron, pour me voir offrir par la suite un bien maigre salaire. Les sous revenaient ensuite à mes parents, qui bien qu’affaiblis, pouvaient manger un peu plus chaque jour.

Si j’ai abandonné ce journal depuis bien trop longtemps, c’est parce que je n’avais pas le courage de tenir une plume entre mes doigts. Ce qui mesure, pour ceux qui me connaissent, l’état de mon âme. Considérée comme une bête, j’étais enchaînée à la seule personne capable de me nourrir. Sans remord aucun il faisait tout pour que je sois réclamée par des clients fortunés, se moquant éperdument de ma santé, de mon état psychologique. Pendant près de sept ans, je fus le jouet de ces hommes en manque d’amour, tout en étant celle qui décidait de leur soirée. J’étais chef, j’étais femme. Une femme qui tomba une fois enceinte à l’âge de 16 ans, et fut forcée de laisser les médecins la débarrasser d’un enfant ne mesurant même pas la taille d’un pouce. Aucune cicatrice n'est apparente, car les blessures sont internes. Rien pour me rappeler ce terrible cauchemar pour résumer. Après cet incident, Harman m’obligea à reprendre du service. Grâce à des herbes et des médecins dont les pratiques effraient la totalité des jeunes femmes de la « Rose Bleue », je ne fis plus honte à mon patron, mais la haine qui grandit au fond de moi n’en fut que plus effrayante. Elle s’apaisa le jour où je refis la rencontre de mes trois meilleures amies. Prostituées elles aussi, elles avaient toutes plus ou moins affrontées les mêmes épreuves. Je n'étais pas seule.


Plus le temps passait, plus les « Roses Bleues » perdaient leur prestige. Le palais des Plaisirs, installé à quelques rues de là, attirait tous les clients, nuisant donc aux finances de la maison close où je travaillais. Mon patron devenait de plus en plus fou, violent, et il se noyait dans l’alcool. Les jeunes femmes désireuses d’obtenir un salaire plus correct quittaient la maison pour rejoindre les concurrents, ou encore se battaient pour obtenir les faveurs de quelques nobles. Moi, je n’avais plus le cœur à cela. Trop en colère, j’insultais les clients qui me réclamaient, ou encore les blessais lorsqu’ils insistaient. Souvent j’étais forcée de nettoyer des vêtements couverts de sang. Pendant près d’un mois, aucun homme ne me toucha. Jusqu’à il y a deux semaines.

Harman, pour une raison qui m’échappa, se déchaina sur moi comme si je n’étais qu’un vulgaire objet. Quelqu’un l’avait sûrement mis au courant de mon attitude à l’égard des clients qu’il chérissait le plus. Ou alors j’étais au mauvais endroit, ou mauvais moment. Il me frappa, et tenta même de se faire « client ». Je devais le satisfaire. Mais il n’eut pas le temps de me faire plus mal : utilisant la bouteille d’alcool qu’il venait de boire, je mis fin à ses jours. Il s’écroula sur moi comme une poupée de chiffon. Son sang tâcha ma robe blanche, son dernier souffle chatouilla mon cou. Brutalement je me suis dégagée pour fuir ce lieu où j’avais passé sept ans de ma vulgaire existence. Les mains recouvertes de sang, le regard à la fois haineux et empli de terreur, je suis aujourd’hui à l’abri sous un petit pont de la ville de Glenia que les pauvres n’ont pas encore investis, après un long voyage qui me couta le reste de mon énergie. Tout ce que j’espère, c’est que jamais on ne fera le lien entre moi et le cadavre d’Harman. Quoi qu’il en soit, les « Roses Bleues » s’inclinent aujourd’hui devant la Maison des Plaisirs.

_____________________________

Code : Code validé par Cécila

Hors RP : Je suis censée mettre quelque chose ici ?

Comment avez vous connu le forum ? : En faisant une recherche longue et approfondie sur Internet. Je l’ai tout d’abord découvert par l’intermédiaire d’un forum partenaire où je ne me suis pas inscrite, puis je suis retombée dessus lorsque j’ai recherché un forum essentiellement basé sur le conflit entre les pirates et le gouvernement. Je vous avoue ne pas regretter ma trouvaille.

Que pensez-vous du forum ? : J’ai du faire un choix entre plusieurs forums, et il s’est porté sur celui-là. Le design me plait, les présentations et les RPs postés également ! Moi qui suis amoureuse du bleu, vous imaginez que je suis sous le charme de ce forum. En plus, vous m’offrez sur un plateau un monde de piraterie, sans pour autant qu’on ne voit QUE des pirates. Que du bonheur ! Je ne sais même comment dire de façon simple que ce forum me plait beaucoup (Je crois que je viens de le faire en fait).


Dernière édition par Iris Golflitz le Dim 8 Mai - 16:21, édité 3 fois
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Iris Golflitz

Iris Golflitz

Matelot
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Journal de bord
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MessageSujet: Re: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitimeMar 3 Mai - 11:51

J'ai enfin terminé ma présentation ! Very Happy

Je m'excuse pour le temps que j'ai mis, mais je voulais vraiment qu'elle vous plaise, alors je n'ai pas arrêté de la retravailler sur Word, et de la relire une centaine de fois. Je suis même sûre que je la connais par coeur maintenant. Neutral

J'espère qu'il ne manque rien. J'ai hésité à donner le point de vue d'Iris sur le conflit "pirates VS gouvernement" ("Principaux" personnages je pense), parce qu'ils ne sont pas vraiment...importants dans l'histoire d'Iris, pour le moment. Si je dois l'ajouter, n'hésitez pas à me le dire.

Pour Yvon, j'espère que cette présentation lui conviendra, je n'ai jamais fait de RP sur Fändir avec lui, mais sur d'autres forums. =S

A bientôt !
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Yvon Montécume

Yvon Montécume

Forban


Journal de bord
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MessageSujet: Re: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitimeMar 3 Mai - 15:43

Yvon doit dire qu'il adore ta présentation. Very Happy Ma chère Iris, je me demandais si tu parviendrais à la terminer un jour...
On dit que tout vient à point à qui sait attendre ! Mais tu sais, que patient je ne le suis pas vraiment ! Twisted Evil
Pour moi, c'est tout bon, je te souhaite la bienvenue parmi nous et j'espère que tu t'y plairas !
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Erika Van Lowen

Erika Van Lowen

Vigie
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MessageSujet: Re: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitimeMer 4 Mai - 19:36

Bienvenue, Iris !
J'ai lu attentivement ta présentation, et je dois dire que j'ai adoré. Tu sembles très bien manier la langue, et ta présentation est très bien écrite, et réaliste qui plus est. Je ne vois pas ce qu'on pourrait lui reprocher, les seules choses qui me viennent à l'esprit sont des compliments ^^
Oh, et pour l'histoire de son avis sur le conflit, tu peux parfaitement le donner ! Chacun des personnages de ce forum a une vision différente des choses, et j'aimerais beaucoup voir quelle est celle d'Iris ! Razz
Bref, je suis pour une validation ^^
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Cécilia Sadovski

Cécilia Sadovski

Vigie
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En couple: Oui
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MessageSujet: Re: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitimeVen 6 Mai - 9:09

Je n'ai lu qu'en diagonale par manque de temps. Je lirai je pense ta présentation plus en détail plus tard car elle a l'air très intéressante. Mais je ne veux pas trop te faire attendre donc je donne mon accord pour ta validation. Le peu que j'ai lu était magnifique et rika a dis qu'elle l'avait lu attentivement et qu'elle trouvait ça super donc je pense que son avis me suffit.
Je donne donc monaccord pour la validation.
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Iris Golflitz

Iris Golflitz

Matelot
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MessageSujet: Re: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitimeDim 8 Mai - 8:28

Un grand merci pour ces compliments et cette validation. Wink
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MessageSujet: Re: Iris Golflitz Iris Golflitz Icon_minitime

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