Nom du personnage

Ecrire, c'est permettre à la mémoire de survivre…

  Caractéristiques

Parce qu'aucun être n'est identique...

Moeri est très jolie. Pas très grande mais plutôt bien proportionnée, elle a une carrure plutôt svelte voire fine. Certain la qualifieront de fragile. Ses longs cheveux blonds sont très fins et souvent relevés en chignon, question de pratique. Dans ses yeux bleus cristal, on peut lire ses humeurs qui vont d'une note d'amusement à un rire franc, en passant par une curiosité sans bornes et une réflexion intense. Son sourire est toujours sincère, ce n'est pas le genre de femme à sourire de convenance en société, l'hypocrisie, c'est pas son truc. Avec ce sourire, Moeri affiche souvent un air déterminé et volontaire, enthousiaste. Enfin, si elle porte des robes lorsqu'elle est chez elle ou en soirée mondaine, la jeune femme a une nette préférence pour son pantalon de toile, bien plus pratique pour ses nombreuses expéditions !

Moeri est loufoque. Certains disent à l'ouest, d'autres bizarre, dans la lune ou encore complètement folle. Mais la jeune femme est simplement dotée d'une très grande curiosité. C'est sûr qu'elle est un peu dans son monde, mais il ne faut pas s'y fier, car elle sait faire preuve de sagesse et son excentricité cache une grande intelligence. Toujours enjouée, il est rare que Moeri n'est pas le sourire. Très zen aussi, elle ne s'énerve jamais. Par contre un froid glacial signifie une grande colère. Elle est très têtue et va jusqu'au bout de ce qu'elle a dans la tête, une fois lancée, il est difficile de la faire changer d'avis. Elle peut passer une heure sans bouger à observer la vie une famille d'octodons ou parler pendant des heures des fabuleuses découvertes de la journée. Intarissable quand on la lance sur son travail, la jeune femme passe vraiment pour une personne à part…

  Histoire

... Et parce que chaque histoire est unique.

Moeri naquit au solstice d'hiver de l'année 1477. Ses parents étaient eux-mêmes nés à Assecia. Ses ancêtres s'étaient en effet installés dans le nouveau monde en 1325, peu après la bataille qui avait réduite à néant la révolte des indigènes. Malheureusement, la mère de Moeri mourut en couches et son père, Sodiran se retrouva seul à élever sa fille. Il était explorateur de métier, un scientifique reconnu par ses pairs et emmena très tôt la fillette avec lui dans ses multiples voyages –plus ou moins longs–.  Moeri se montrait curieuse et aussi passionnée que son père, et ne cessait d'être émerveillée par tout et n'importe quoi, enchaînant question sur question.

Elle apprit à croquer assez tôt, dessinant ce qu'elle voyait, tentant de le reproduire le plus fidèlement possible pour mieux l'étudier ensuite. A son septième anniversaire, son père lui offrit un carnet. Cela fit la joie de la petite fille, qui se mit alors à raconter toutes les fabuleuses aventures qu'elle vivait. C'est ainsi que naquit la passion de Moeri pour l'écriture. Elle passa de racontars de petite fille à véritables récits joliment écrits au fur et à mesure qu'elle grandissait. Adolescente, la jeune fille continuait de suivre son père, se détachant des groupes de jeunes de son âge, qui passaient plutôt leur temps à ne rien faire, à apprendre la couture ou les bonnes manières, l'épée et l'équitation. Elle continuait de découvrir le monde et tout ce qu'il avait à lui offrir.

Le temps passé chez eux se résumait à mettre par écrit ce qu'ils rapportaient ainsi que les observations notées à la va-vite. Moeri en profita aussi pour apprendre le piano, instrument qu'elle appréciait par-dessus tout. Une autre de ses grandes passions. Elle jouait souvent pour son père, qui pouvait l'écouter sans jamais se lasser. Elle apprit également à monter à cheval, ainsi qu'à tirer à l'arc, deux compétences utiles durant leurs expéditions.

Et puis, la jeune fille devint jeune femme, s'embellissant encore avec l'âge. Son père lui répétait souvent qu'elle était sa petite merveille du monde, ce qui avait le don de la faire sourire. Malheureusement, il s'éteignit à l'aube de ses vingt-deux ans, frappé par une bronchite, que personne ne réussit à soigner et qui l'emporta. Ce fut une grande tristesse pour Moeri, qui venait de perdre le seul membre de sa famille qui lui restait. Elle avait bien quelques amis, mais personne ne pourrait remplacer ce grand personnage, qu'elle estimait, respectait et aimait de tout son cœur.

Les années passant, elle se promit de continuer son œuvre. Ainsi, elle naviguait entre sa demeure et les diverses destinations qu'elle se programmait. Elle continuait d'écrire, avec le rêve qu'un jour quelqu'un reconnaisse ses récits à leur juste valeur et les rendent publics. Mais pour le moment, elle se contentait de vivre à sa façon, espérant secrètement que quelqu'un partagerait un jour sa vie, vide depuis la mort de son père.

  Hors RP

Et vous, derrière l'écran.