Erik Jorgan

Erik Jorgan

14 ans • Né le premier jour du mois d'Avril, à Assecia • Jeune Moine en apprentissage au monastère • Clergé

Apparence

Erik est un jeune homme caractérisé par son extrême banalité. Il n’est ni laid, ni beau, et sa seule particularité physique réside dans ses épais cheveux blancs de neige. Difficiles à coiffer, mais d’une douceur étonnante, ils lui ont souvent apporté des moqueries de la part des petits garçons de la capitale, ou bien le surnom d’Ange depuis qu’il réside au Monastère d'Ulirac. Ses yeux sombres laissent penser qu’à la base, il n’aurait pas dû naitre avec des cheveux si blancs. Ces derniers sont en réalité l'un des effets secondaires d’une grave maladie qui le ronge depuis la naissance. Sa peau blanche et douce lui donne un air maladif, voire fantomatique. Heureusement, son sourire angélique et son regard continuellement emprunt de tendresse fait de lui un jeune moine apaisant et ouvert aux autres. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il accompagne souvent le moine qui accueille les malheureux au sein de son monastère.

De taille moyenne, à peine musclé et peu sportif, le jeune homme n'utilisera jamais sa gentillesse apparente pour assouvir des désirs personnels.

Caractère

Si le jeune Erik n’avait pas été envoyé au monastère, il serait sûrement devenu un artiste. Frêle, et fantomatique, il fascine par son seul regard. Sa voix claire l’aurait poussé à parcourir les routes de Fändir, à la recherche du succès et des applaudissements. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées ainsi, et Erik n’est pas devenu l’artiste qu’il aurait probablement voulu être. Devenu muet, il reste malgré tout angélique, sensible, naïf et innocent. Son père, qui l’a remis aux mains de Dieu en l’abandonnant chez les moines, le voyait bien finir dans la chorale ou encore médecin.

C’est un grand passionné de l’histoire de ce monde, mais ses lectures étant difficiles, il renonce souvent à lire ses livres en entier. Peu courageux, il n’ira jamais au-delà de ses limites, sauf si quelqu’un l’y pousse. S'il fait face à un danger ou à une contrariété, il aura tendance à fuir ou à gémir, ce dernier comportement étant un signe selon le médecin que sa voix lui reviendra, un jour. Son mutisme et sa maladie l’ont rendu peureux, et beaucoup espère le voir gagner en force de caractère. Discipliné et soumis, il fait preuve d’une foi assez remarquable et tente de faire toutes ses prières de la journée, sauf quand la maladie le ronge.

Armes

Il ne possède aucune arme, si ce n'est sa foi.

Histoire

Le jeune Erik naquit à Assecia, la grande capitale de Fändir. C’est parmi une riche famille qu’il vit le jour, lui et son jumeau William. Fils d’un fonctionnaire travaillant pour le Gouverneur, et d’une femme au foyer, il eut une enfance plutôt joyeuse jusqu’à ses six ans, notamment lorsqu’à chaque retour du père au sein de la famille, il recevait une multitude de cadeaux à partager avec William. Jamais il ne se disputa avec son petit frère, né quelques instants à peine après lui, car leurs liens étaient des plus particuliers. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, autant sur le plan physique que moral. Chacun pouvait prévoir à l’avance ce que l’autre allait lui demander, porter dans la journée, ou encore réclamer aux parents. Alors ils se protégeaient mutuellement, ou partageaient les taches soi disant ingrates que l’on leur donnait, comme les devoirs de lecture ou d’écriture. De cela découla malheureusement une dépendance non souhaitée par les parents : ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre. William avait des lacunes lorsqu’il s’agissait de lire, le jeune Erik lorsque son père lui demander de rédiger une ou deux phrases. La nuit, ils ne pouvaient que partager le même lit, refusant l’un et l’autre de posséder une chambre à eux-seuls. Les crises de nerfs lorsqu’ils n’étaient pas ensemble étaient courantes, et le père commença à sérieusement s’inquiéter de ce comportement chez ses enfants. Bien qu’ils n’aient pas plus de six ans, leur attitude en inquiétait plus d’un, notamment le médecin de la famille. Ce dernier dit un jour au jeune père : « Il faut qu’ils sachent vivre séparément. C’est de loin une question de vie et de mort, car vos enfants ne pourront jamais rester ensemble toute leur vie, leur comportement pouvant être très mal vu par le gouverneur, surtout s’ils prennent votre suite au sein de son administration. Si ce n’est pas vous qui les séparait, ce sera le gouverneur qui le fera, et d’une manière beaucoup moins tendre.» A ces mots, le père pleura. Il allait devoir briser le cœur de ses fils.

C’est deux ou trois mois plus tard que le chef de famille se décida enfin à séparer pour de bon ses deux fils. La séparation fut difficile, et la mère, soumise et bien trop chagrinée par tout cela, ne tenta même pas de retenir son époux. William fut scolarisé au sein même de la capitale, afin de devenir un grand fonctionnaire. Dans cette école, il y dormait et mangeait. Le père, ne souhaitant privilégier aucun des deux jumeaux, accompagna son deuxième fils jusqu’au monastère d’Ulirac, où il y apprendrait l’écriture, la lecture, et les langues anciennes. Chacun des fils allait recevoir un enseignement qui leur assurerait un métier, une carrière. Mais la séparation fut bien plus insupportable pour Erik que pour William. Alors que William prenait goût à l’enseignement qu’il recevait, Erik se bornait à ne pas obéir aux moines, en venant même à les frapper par moment. Le cœur brisé, il finit par tomber gravement malade, et dormit dans un lit du monastère pendant prêt de deux ans. De cette maladie découla plusieurs effets secondaires : ses cheveux devinrent aussi blanc que la neige, perdant sa coloration brune qui faisait de lui le sosie de son jeune frère ; il perdit également la capacité de parler, mais aussi celle de voyager longuement. Effectivement, lorsque l’épuisement le gagne, il crache du sang et est emporté par la fièvre. Sortit de sa convalescence à seulement huit ans, il se décida enfin à prendre ses études au sérieux, bien qu’il rencontrait encore des difficultés à la lecture de textes religieux.

Jamais il ne reparla. Il grandit dans un mutisme inquiétant, et aucun médecin ne réussit à trouver une solution à son problème. Sa maladie ne s’aggrava pas, mais lui imposa un rythme de vie quelque peu différent des autres jeunes apprentis moines. Obligé de rester plusieurs jours alité par mois, Erik fit parti des jeunes moines qui ne furent pas obligés d’appliquer toutes les règles du monastère, telles que les heures de repas ou de coucher. Souvent peu affamé ou trop fatigué, il s’isolait pour trouver du repos ou un coin de solitude. Mais lors des leçons, il était d’un sérieux plutôt étonnant, et les moines virent en lui la volonté de progresser. Bien que par le passé il n’ait jamais souhaité être moine, il met désormais beaucoup de cœur à l’ouvrage, décidant un jour de suivre partout le moindre moine qui accepterait sa présence. Lorsqu’il n’était pas malade, il passait ses journées avec les livres, appréciant le silence d’une bibliothèque qui enferme le savoir du monde. Il reste cependant effrayé par le monde extérieur, et tous les dangers qui venaient à le guetter s’il mettait les pieds dehors. Les moines qui se sont occupés de lui lorsqu’il n’était qu’un tout jeune garçon espérèrent un jour le voir parcourir le monde, même si cela se fait à son rythme. C’est ainsi qu’il vécut au monastère pendant de nombreuses années. Lorsqu’il atteint son treizième printemps, son père lui rendit pour la première fois une petite visite. Ce dernier savait pour la maladie de son fils, mais n’avait jamais daigné pointer le bout de son nez au monastère, pour lui apporter des nouvelles de William ou un peu de réconfort. Cette visite changea à jamais le mode de vie du jeune Erik. Le père, en colère contre les moines qui refusaient d’infliger à son fils le même rythme de vie, leur ordonna de le faire désormais sous peine que l’on leur retire Erik. Il ne rendit pas visite à son fils, et partit tout aussi tôt. Désormais, Erik tente de suivre le rythme, et s’y habitue peu à peu depuis à peine un an. Plus ouvert aux autres, il accueille avec quelques moines les malades et pauvres qui viennent trouver refuge au sein même du monastère. Son sourire est son meilleur atout, car sa voix n’est jamais revenue. Peut-être rencontrera-t-il un jour la personne qui lui fera recouvrer la parole, car le médecin du Monastère suppose que cette perte de voix n’est rien d’autre qu’une conséquence du choc psychologique dû à la séparation des deux frères, il y a huit années de cela.

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Code : Code validé par Cécilia

Hors RP :Comme je ne veux pas qu'il prenne sur mon temps de travail, ce personnage a bien sûr peu d'importance dans l'histoire de Fandir.

Comment avez vous connu le forum ? : Grâce à l'administratrice ! Merci Mademoiselle Cécilia. Cool

Que pensez vous du forum ? : Génial, et je suis sûre qu'il va aller loin. Ne pas baisser les bras ! C'est un plaisir de faire des RP's sur ce forum !

J'ai fini ma présentation.

J'ai tenté de ne pas faire trop long. MrGreen

J'espère que cette présentation vous conviendra, et ne pas avoir fait trop de fautes.

Comme j'ai utilisé des codes, je vais vous montrer que j'ai bien les cinq lignes pour caractère et physique :

Caractère :

Si le jeune Erik n’avait pas été envoyé au monastère, il serait sûrement devenu un artiste. Frêle, et fantomatique, il fascine par son seul regard. Sa voix claire l’aurait poussé à parcourir les routes de Fändir, à la recherche du succès et des applaudissements. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées ainsi, et Erik n’est pas devenu l’artiste qu’il aurait probablement voulu être. Devenu muet, il reste malgré tout angélique, sensible, naïf et innocent. Son père, qui l’a remis aux mains de Dieu en l’abandonnant chez les moines, le voyait bien finir dans la chorale ou encore médecin.

C’est un grand passionné de l’histoire de ce monde, mais ses lectures étant difficiles, il renonce souvent à lire ses livres en entier. Peu courageux, il n’ira jamais au-delà de ses limites, sauf si quelqu’un l’y pousse. S'il fait face à un danger ou à une contrariété, il aura tendance à fuir ou à gémir, ce dernier comportement étant un signe selon le médecin que sa voix lui reviendra, un jour. Son mutisme et sa maladie l’ont rendu peureux, et beaucoup espère le voir gagner en force de caractère. Discipliné et soumis, il fait preuve d’une foi assez remarquable et tente de faire toutes ses prières de la journée, sauf quand la maladie le ronge.

Physique :

Erik est un jeune homme caractérisé par son extrême banalité. Il n’est ni laid, ni beau, et sa seule particularité physique réside dans ses épais cheveux blancs de neige. Difficiles à coiffer, mais d’une douceur étonnante, ils lui ont souvent apporté des moqueries de la part des petits garçons de la capitale, ou bien le surnom d’Ange depuis qu’il réside au Monastère d'Ulirac. Ses yeux sombres laissent penser qu’à la base, il n’aurait pas dû naitre avec des cheveux si blancs. Ces derniers sont en réalité l'un des effets secondaires d’une grave maladie qui le ronge depuis la naissance. Sa peau blanche et douce lui donne un air maladif, voire fantomatique. Heureusement, son sourire angélique et son regard continuellement emprunt de tendresse fait de lui un jeune moine apaisant et ouvert aux autres. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il accompagne souvent le moine qui accueille les malheureux au sein de son monastère.

De taille moyenne, à peine musclé et peu sportif, le jeune homme n'utilisera jamais sa gentillesse apparente pour assouvir des désirs personnels.

Pour moi cette présentation est parfaite et je pense que rika sera d'accord avec moi ^^

Je t'accorde mon accord pour la validation. Je laisserai le soin à rika de te valider quand elle passera par là.

Ouais Ouais, aucun problème ! Elle est moins longue que les précédentes d'ailleurs, m'a pas fallu deux jours pour tout lire lol!

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