Ensun Alkahin
Capitaine Second personnage
Sujet: Ensun Alkahin Mer 12 Jan - 16:52 | |
| Je suis né Prince, je suis né guerrier ! INDIGENE | ♣ NOM : Alkahin. ♣ PRENOM : Ensun. ♣ AGE : 17 ans. ♣ LIEU DE NAISSANCE : Les forêts d'Elawyr. ♣ GROUPE : Les Naakti. ♣ METIER : Prince et élève guerrier. |
L'apparence ne fait pas tout, il faut aussi être moral. ••Physique•• Nous vivons dans un monde d'apparence où il est bon de maintenir une belle image, masquant ainsi l'essentiel, se couvrant de peinture et d'habits très « mode ». C’est ce que je ne suis pas. Je n’ai jamais compris l’intérêt qu’avaient les Hommes à se couvrir de ridicules bouts de tissus, à attacher avec soin leurs cheveux, ainsi qu’à cacher ce qui fait d’eux des êtres humains : leur corps. Pour ma part, je préfère ne cacher que mes parties intimes, afin de ne pas gêner les demoiselles de mon village. Pour le reste je suis nu, et cela ne m’apporte que dextérité et vitesse dans mes déplacements. Je n’ai donc pas à me plaindre. De plus, nous ne connaissons presque jamais le froid. Porter un manteau me semble alors inutile, bien que je sois intéressé par celui de mon père. Peut-être qu’un jour je le lui emprunterai. Avec son autorisation bien évidement. Mes cheveux sont noirs, et négligés. Je me refuse à les coiffer comme mon père, car je ne souhaite pas lui ressembler sur tous les points. Ressemblant physiquement à ma tendre mère, je m’attèle à suivre les pas de mon géniteur en tant que grand guerrier du village. Mon corps n’est pas bien musclé, mais la longueur de mes jambes me permet de jouer la carte de la rapidité. Ma peau est aussi blanche que la porcelaine des colons, mes yeux aussi sombres que les sous-bois qui ont accueilli mon peuple. ••Caractère•• Depuis ma plus tendre enfance, je suis incapable de me donner une image digne d’un Prince. Mon manque évident de confiance en moi me pousse à ne vous énoncer que mes nombreux défauts. Si je connais les qualités qui font de moi un guerrier sur les traces de mon père, c’est uniquement grâce à mes compagnons d’armes qui me surestiment, sûrement. Je me sais fonceur et imprudent. La perspective d’un combat excite mes pulsons guerrières, et c’est par négligence que je fonce tête baissée vers le danger. Depuis quelques mois seulement, je me montre plus prudent que par le passé. Depuis que ma sœur suit mes pas à vrai dire. Comme je souhaite la protéger de la mort, je tente de lui montrer le bon exemple, mais elle est aussi têtue qu’une mule et n’écoute rien ! Mais voilà, elle est celle qui me tient le plus à cœur. C’est là qu’interviennent les fameuses qualités dont mes compagnons pensent que je suis doté. Mon meilleur ami d’enfance pensait que je n’étais pas fait pour devenir un guerrier. J’étais trop attachant, et trop attaché aux personnes qui me sont chères. Souvent j’ai échappé aux leçons de combat, m’attirant donc les foudres de mon père. Mais par devoir, je me suis soumis à ce dernier. J’avais après tout pour destin de lui succéder en tant que roi de Naakti. J’ai acquis une forme de sagesse, et surtout un caractère de chef. Mon manque de confiance nuit parfois à cette grande qualité, mais comme tout défaut, cela se corrige. Ce besoin de diriger me fait cependant souffrir lorsque je me rends compte que mes parents, soit le roi et la reine, ont toujours le pouvoir de me soumettre à leur volonté. Désireux de monter sur le trône, je prends le temps de grandir et écoute chaque conseil, que celui vienne de mon père, ou de ma mère. L'arme du guerrier. Par malchance sûrement, mon arme de prédilection se trouve être l’une des armes qui ont le moins d’impacts en combat rapproché. Mais mes muscles n’étant pas développés, il m’est plus facile de manier l’arc que le javelot. Lorsque je suis forcé de me battre avec l’un de mes compagnons d’armes, je préfère opter pour un bâton léger, qui n’entravera aucun de mes mouvements. Mon atout en combat est bien évidement la vitesse. Si je m'oppose à plus fort que moi sur le plan corporel, je rencontrerai généralement de bien grandes difficultés. Mais en tant que guerrier, je me dois de progresser.
Je peine à accepter l’utilisation du javelot, ou autres armes de guerre. Mais une lourde tâche repose sur mes épaules : celle de remplacer mon père à la tête des Naakti lorsqu’il décédera. Ce rôle ne m’est pas donné par la naissance, ni par le sang. C’est uniquement pour l’honneur de notre famille que je ferai tout pour devenir roi...même si pour cela je dois renoncer à mes rêves les plus chers. L'Histoire d'un Prince.
"Il faisait froid dehors, car l’hiver s’était installé. Par froid, je veux entendu parler de faibles températures. L’hiver est pour nous un deuxième printemps, mais comme nous sommes habitués aux petites chaleurs, la moindre baisse des températures fait trembler mon corps de jeune guerrier. Dans la chambre de ceux qui vont devenir mes parents, l'atmosphère est plutôt torride, et on en oublie vite le froid. De l’union d’un jeune couple je suis le fruit. Je n’ai jamais compris pourquoi mes parents étaient tombés amoureux l’un de l’autre. A vrai dire, je n’ai jamais compris pourquoi on tombait amoureux. Si je trouve une damoiselle jolie, je la choisis pour femme. Point. Ah oui, j’ai oublié de préciser ! Je me nomme Ensun. C’est le nom que l’on m’a donné lorsque j’ai poussé mon premier cri." J’ai passé mon enfance dans les forêts d’Elawyr, là où vit l’ensemble de mon peuple. Mes parents étaient aimants, quoi que sévères dès que ma sœur et moi ne répondions pas à leurs attentes. L’honneur semblait être le maître mot dans cette famille, et ma sœur Elissa l’avait vite assimilé. Moi je peinais à en comprendre le sens. Tout d’abord peu désireux de succéder à mon père, je quittais discrètement les leçons de combat pour aller me refugier au fin fond des sous-bois. Là, je me retrouvais avec pour seule compagnie le chant des oiseaux de couleur. Cela dura pendant près d’une lune. Mon professeur de combat ne semblait pas se rendre compte de mes absences, ou alors il s’en moquait. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais trouvé mes parents en colère lorsque je rentrais à la maison. Je leur inventais un récit de la journée, puis j’allais me coucher après le repas. J’étais heureux, mais je n’allais devenir qu’un bon à rien à ce rythme là.
Mon doux rêve ne dura pas bien longtemps. Je rentrais tout simplement de ma promenade, alors que j’aurais dû me trouver à la leçon de javelot du jour. Par le plus grand des hasards, je suis tombé sur mon père. Lorsque j’ai croisé son regard, j’ai compris que j’allais passer un très mauvais moment. Je fus alors tenté de fuir très loin d’ici, afin de ne pas avoir à affronter la colère de mon géniteur. Je le savais stricte lorsqu’il s’agissait de la famille, et là, je venais de lui faire un terrible affront. A la maison, je crus mourir. Mon père me demanda tout d’abord la raison de ma présence dans les forêts à cette période de la journée. Je lui mentis, prétextant que l’homme qui devait m’enseigner l’art du combat n’avait pas été présent au cours, et que chaque enfant avait eu le droit de faire ce qu’il voulait de sa journée. Mais par malchance, mon père lui avait parlé, à ce professeur. Mon mensonge ne fit qu’alourdir la colère qu’il avait à mon égard. Il me parla alors du sens de l’honneur. Je pensais comprendre ce qu’il me disait, mais le ton de colère qu’il employait me faisait trop peur pour que j’en apprécie le sens. Lorsque ma mère entra dans la pièce, elle garda le silence. Je lui en voulais de ne pas tenter de calmer mon père, mais avec le recul, j’avoue qu’elle avait très bien agi. Lorsque mon père eut fini, le petit garçon de huit ans que j’étais fondit en larmes et trouva refuge dans les bras de sa mère.
J’avais retenu la leçon, et plus jamais je n’ai déserté une leçon de combat. Je me donnais à fond dans les exercices, cherchant la victoire à chaque fois qu’un adversaire me faisait face. Malheureusement, je voyais mes camarades prendre du muscle, pendant que moi je restais désespérément frêle comparé à eux. Alors je me suis spécialisé dans le tir à l’arc, et prenait grand plaisir à chasser avec quelques uns de mes amis. Parfois, mon père décidait de m’emmener à la chasse, et encore heureux. Je n’avais pas mis longtemps à lui pardonner sa colère alors que je n’avais que huit-ans. Désormais âgé d’une quinzaine d’année, j’apprenais tout de lui : l’honneur, être roi, la chasse, les rituels. Je ne me lassais jamais de ses leçons, même si par moment j’étais rêveur. Au fond, je l’admirais. Je souhaitais être comme lui, si ce n’est mieux. Alors j’avais de drôles de rêves : celui d’être roi à 17 ans, de prendre la femme la plus belle du village comme épouse, ou encore de chasser le plus gros animal de la forêt. Je voulais lui prouver que je valais mieux que lui, et cela tournait parfois à la jalousie. Je lui en voulais d’être si admiré par l’ensemble du village.
Un beau jour, lorsque j’eu tout juste 17 ans, je partis à la chasse. Cette fois-ci j’étais seul. Mon père avait une réunion avec les grands du village, et mes amis préféraient aller séduire les jolies femmes qui attendaient, pour la plupart, que la réunion se termine pour récupérer frères, pères, ou époux. Peu romantique en ce jour pluvieux, je pris mon arc et partis dans les sous bois. Je ne savais ce que j’allais chasser, je voulais juste me dépenser un peu. Lorsqu’un singe fut dans mon champ de vision, je partis à sa poursuite. Mais chaque flèche n’atteignit pas sa cible. L’animal était particulièrement rapide, et moi, je commençais à me décourager. Occupé à regarder l’animal qui se balançait dans les arbres, je ne vis pas la crevasse sous mes pieds. Ma chute fut terrible, les douleurs insoutenables sûrement. Un cri raisonna dans la forêt, puis le noir. Je vous avoue ne pas me souvenir de la façon dont je suis sorti de la crevasse, mais quoi qu’il en soit, j’étais vivant. Je me suis réveillé plus tard, dans la forêt même où je m’étais égaré. Une jeune fille était penchée au-dessus de moi. Bien incapable de discerner son visage-car ma vue était trouble-, je fis la plus grosse erreur de toute ma vie : celle de l’embrasser, comme mon père l’avait fait avec ma mère. Sans que je comprenne vraiment pourquoi, je suis de nouveau tombé dans l’inconscience. Avec le recul, je crois qu’Elissa m’a frappé. Et oui, c’était bel et bien ma sœur que j’avais embrassé, et j’avais mis plusieurs jours avant de me faire pardonner. Malgré cet incident, la vie continua. Un seul désavantage m'avait été ajouté depuis ce jour...il m'était interdit de partir de nouveau seul en forêt, quoi qu'il arrive.
Ce récit, je vous le raconte un mois après les faits. Mes parents ne sont pas au courant de tout bien évidement. Je sais que ma soeur a eu quelques ennuis pour s'être rendue en forêt seule. Malgré qu'elle m'ait sauvé la vie, elle reçut des réprimandes, et moi, je fus incapable de la défendre. Heureusement, elle garda sous silence le baiser.
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Ensun Alkahin
Capitaine Second personnage
Sujet: Re: Ensun Alkahin Sam 15 Jan - 7:24 | |
| Père, vous êtes vraiment sans pitié. Il n'y a aucune forme d'inceste dans ce baiser. C'était juste un accident ! C'est vous qui m'avez donné le mauvais exemple, c'est tout. Vous n'avez qu'à aller reprocher à mère d'avoir raconté des milliers de fois votre rencontre. Merci Erika pour les compliments. Au passage, je ne suis pas un abruti. De toute manière, je préfère t'embrasser que de voir un autre jeune homme du village le faire. |
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Elissa Alkahin
Vigie Second personnage
Sujet: Re: Ensun Alkahin Sam 15 Jan - 9:19 | |
| Euuuh... Je ne suis pas sûre que ça soit tout à fait exact, mais bon, si père le dit alors... |
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Erika Van Lowen
Vigie Premier personnage
Sujet: Re: Ensun Alkahin Sam 15 Jan - 9:47 | |
| (Aaaaaaaaaaah, céci elle a son trop beau téléphoooone ) J'ai déjà dit que j'étais pour la validation ou pas? Enfin bref, mieux vaut deux fois qu'une. Et les points sont la, j'ai vérifié =) |
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