Nom : Kingston
Prénom : Séria
Surnom : Aucun pour le moment
Âge : 14 ans
Groupe: Pirates
Métier :Mousse !
Équipage: Celui de l'impératrice ?
Apparence : Séria est une jeune fille plutôt banale. De grands yeux noisettes, prêts à verser une larme pour attendrir, et des cheveux bruns, légèrement ondulés. Elle s'habille souvent en homme, c'est à dire, pantalon, botte et veste, plus pratique dans les déplacements en mer et sur les voiles ainsi que sur les mats, mais curieusement, elle ne rechigne pas à porter des robes et une toilette décente. Elle a la peau très pâle mais qui s’assombrit très vite au soleil. Comme elle passe le plus clair de son temps dehors, sa peau à un teint mâte.
Pour ses vêtements, elle porte toujours des bottes marron ayant quelques années, un pantalon noir simple en toile, une chemise blanche et une veste marron clair ainsi qu’une ceinture et un petit sac en cuir. Ses cheveux sont le plus souvent attachés même si Séria les laisse parfois flottant dans l’air salé de la mer.
Caractère :Séria est ce que l’on peut appeler une opportuniste. Toujours là pour les coups pas toujours très clairs mais plus personne quand on se fait attraper. Ses qualités sont indénombrables, la joie de vivre, la solidarité (enfin…Surtout quand ça l’arrange) et…Beaucoup d’autres mais qu’y ne me reviennent pas…Pour ses défauts c'est plus simple : insolente, énervante, égocentrique et la liste est encore longue. Mais ces qualités comme ses défauts évoluent au fil du temps, et surtout si on sait la « mater ». C’est une suiveuse mais intelligente, elle réfléchit toujours avant d’agir (surtout pour voir les chances qu’elle a de ne pas se faire avoir).
En quelques mots, Séria est une bonne vivante qui n’hésite pas à se servir d’autrui pour arriver à ses fins mais qui peut obéir…Quand ça l’arrange…
Armes : Une dague et un pistolet.
Histoire du personnage : Un vent glacial. La mer déchainée. Les cris des matelots disparaissant sous des vagues. C’est dans ce monde qu’est née Séria. Fille de bonne famille, d’un marchand assez riche pour émigrer à Assecia. Mais c’est sur le bateau marchand les transportant à la capitale, elle, sa mère et son père que Séria commença sa vie. N’ayant pas de médecin à bord, ce fut le maitre voilier qui s’occupa de l’accouchement. La mère n’y survécu pas. Mais le bébé, lui, prit sa première bouffée d’air et resta en vie. Le corps de la mère fut jeté par-dessus le bord, les marins redoutant les maladies.
Lors de leur arrivée à Assecia, le père se referma totalement sur lui-même et abandonna sa progéniture. Ce fut le maitre-voilier, qui l’avait mise au monde, qui la trouva derrière un tonneau de la cargaison du bateau. Comprenant l’abandon du nourrisson, il décida de l’adopter.
Frogar. C’était son nom. Un maitre voilier qui allait d’équipage en équipage sur des bateaux marchands faisant la transition entre tous les ports importants de cette partie de la mer. C’est grâce à lui que la fillette trouva très vite la passion de la mer. Lorsqu’elle eut neuf ans, son protecteur lui enseigna les bases de ce que tout matelot qui se respecte devait savoir. La jeune fille apprit ainsi à faire les nœuds, à laver le pont, à barrer et bien d’autres choses encore.
Ces années passèrent doucement aux yeux de Séria qui n’était qu’une petite fille. Sa vie n’était faite que de plaisirs et de chocolat. Cette friandise était la préférée de la gamine. Sa texture et sa couleur la faisait toujours rêver. Mais c’est son goût qui l’enchantait à chaque fois.
Un jour, Frogar emmena Séria en barque vers une certaine ville du nom de Wecia. Jamais entendu parler. Le contraste entre les deux villes était saisissant. Les ambiances étaient radicalement opposées. Mais c’est dans la plus noire que Séria passa le reste de sa vie. Un jour, lorsqu’elle lui demanda pourquoi ils avaient dû déménager, son protecteur lui répondit que ses affaires avaient radicalement changé et qu’ils devaient habiter sur cette île à présent.
Étant livrée à elle-même, puisque Frogar partait souvent quelques jours en mer pour ses affaires pas très claires, elle commença à mendier, puis à voler. D’autres voleurs de bas-étage la concurrençaient parfois. Aucun problème. Séria trouvait toujours un moyen de les exploiter subtilement. Et cela marchait souvent. Sauf quand les exploités se rendaient compte du petit jeu et décidaient de lui faire passer un sale quart d’heure. Mais elle arrivait toujours à s’enfuir. Ou presque. Parfois elle revenait légèrement amochée.
Lors de ses treize ans, Frogar repartit quelques jours à Assecia pour les affaires. Elle n’apprit jamais de quoi « ces affaires » retournaient. Le chef d’un important trafic d’alcool avait convoqué Frogar. Ce dernier devait assurer le transit entre deux bateaux et puis partir avec la cargaison sur le bateau qui venait de la recevoir. Mais c’est lors de la transition que des soldats du gouverneur les prirent. Les considérant comme contrebandiers et aussi comme pirates, ils furent tous pendus dans la journée.
La nouvelle fut connue dans toute la ville. Elle fut connue de tous et de Séria aussi. Une tristesse qui se transforma en rage sourde gonfla dans sa poitrine. Elle était décidée. Ce gouverneur allait payer ce qu’il avait fait à Frogar. Et quel meilleur moyen pour se venger que de devenir pirate? C’est ainsi qu’elle s’engagea comme mousse sur l’Impériale, aux voiles puisque c’était la meilleure chose qu’elle savait faire.