Angelo Añada
Vigie Premier personnage
Sujet: Une nuit agitée [RP Solo] Mar 30 Nov - 22:23 | |
| Angelo Añada se perdait dans les rues animées de la capitale, alors que le soleil n'était pas levé. Le frais du matin lui faisait souffler un nuage blanc entre ses lèvres. Il s'était habillé en prêtre et le regretta : il ne pensait pas que le froid matinal lui aurait mordu la peau de cette façon.
La veille, il était ressorti dans un certain état d'énervement de la cathédrale. Il s'était rendu en toute hâte à la banque associée à la famille Añada pour y donner des ordres, de sorte que l'argent de son père ne soit remis à l'évêque qu'après l'exécution de modalités propres à éviter le vol ou le détournement. Le jeune prêtre se sentait malheureux de s'être ainsi emporté. Ne devait-il pas pratiquer le pardon, la charité envers ses frères ? Etait-ce vraiment correct de sa part de se laisser ainsi aller à ses humeurs ? Non vraiment ! Aussi avait-il arpenté les rues bruyantes jusqu'à ce que la nuit tombe, puis était rentré dormir. Mais le tangage et le rouli du bateau étaient inscrit encore dans son corps. La nuit fut longue et guère reposante. Il finit par se mettre à genoux et à murmurer des prières, son anneaux tournant à un rythme régulier au tour de son majeur. Le sommeil le prit avant qu'il ne s'en rende compte. Ce sont les cris des quais qui le réveillèrent, ainsi que son voisin de chambre qui se mit à parler fort à l'aubergiste pour .... pour qu'il lui amène de quoi manger dans sa chambre ?! S'en était suivi des cris, des protestations, des portes avaient claqué... et le sommeil était parti. Découragé, le jeune prêtre n'avait même pas cherché à comprendre. Il avait bouclé ses affaires, règlé la note et était parti.
Partir rapidement de ce lieu, soit ! Mais après ? Il n'entamerait son voyage que lorsque midi viendrait, sans doute. Le missionnaire avait donc pensé à déposer son paquetage à la banque pour le temps de la matinée. Libéré de toutes entraves, il était retourné dans le tumulte de la foule. En ce moment, son ventre criait famine et les odeurs qui lui parvenaient aux narines, ne faisaient que renforcer son appétit. Mais il s'apperçu qu'il n'était guère au bon endroit. Les effluves de nourritures l'entrainaît plus sûrement aux portes du marché. Si les rues étaient bien animées, le marché serait un véritablement fourmillement, d'autant que les bateaux de pêche étaient vraissemblablement rentrés au port. Angelo s'assura d'avoir toujours sa bourse au côté, bien cachée par les plis de sa soutane et s'immergea dans ce monde de senteurs, de couleur et de richesses. |
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