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"Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV]

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Elyse Garimont

Elyse Garimont

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MessageSujet: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeVen 10 Fév - 12:49

" Un aller simple pour deux, direction : Glenia ! "
Suite de " Comment se mettre dans la panade ?! "


C'est une course folle qui les mène au port de Wecia, une course pour échapper à la peur, qui leur donne des ailes, aux brigands cruels, à toutes leurs mésaventures de ces derniers jours qui ont bien failli leur coûter la vie … Par bonheur, ils parviennent, sains et saufs, sur les quais grouillant encore de monde, avec les poches pleines, ils n'auront ainsi que l'embarras du choix pour embarquer vers Glenia. En cette fin d'après-midi, la plupart des navires marchands ont déjà repris la mer, et Elyse est soulagée de constater que celui qui l'a amenée à Wecia, s'en est allé également. Pas de risque, donc, de croiser les matelots indélicats, qui l'ont conduite à se cacher à l'Auberge des Cinq Flibustiers !

Sur l'embarcadère, de nombreuses caisses de marchandises, des ballots de tissus et de coton, des paniers gonflés de fruits et de légumes, attendent d'être chargés. Serpentant entre tout cet achalandage bigarré, et les marins qui chargent les navires de leurs précieuses cargaisons, Elyse et Miguel se concertent sur le choix de leur embarcation. Quatre navires partent pour Glenia ce soir, avec la prochaine marée, ils doivent discuter avec les capitaines, pour se faire accepter comme passagers. Nul doute qu'une bourse bien remplie les aidera à se faire accepter, mais encore faut-il être sûr de l'honnêteté de l'équipage, pas question de finir détroussés au fond de l'océan !

- Observons un peu les équipages, mon cœur, nous déciderons ensuite lequel nous semble le plus sûr, bien qu'on ne puisse jurer de rien, avec les marins … Viens, allons nous asseoir là-bas, dit-elle, l'entraînant vers un banc de pierre, adossé au mur de la Capitainerie. Nous aurons une vue d'ensemble de ce qui se passe !

Installés assez confortablement, les deux amoureux s'intéressent aux hommes qui vont et viennent, et aux bateaux qu'ils remplissent, inlassablement, comme si les cales n'avaient pas de fond. Peu à peu, le soir venant, les quais se vident des chalands, et des marchandises, ils sont bientôt seuls avec les matelots qui font les derniers allers et retours. Il est temps pour eux d'aller rendre visite aux capitaines, pragmatique, Elyse propose à Miguel de voyager en garçon, pour éviter d'aiguiser la superstition légendaire des marins. Mais est-ce vraiment utile, à présent ? Un couple d'amoureux, il n'y a rien de plus innocent, non ?

Confiants, main dans la main, les voilà grimpant la passerelle, menant au premier bateau, un brigantin, au nom poétique de « Rose des Mers ». Le capitaine, dont l'uniforme est impeccable, est un grand gaillard, à la voix de stentor, il se tient au milieu du pont, surveillant le chargement de gros paniers de fruits et de légumes frais, tout en discutant avec son second, probablement. Au culot, Elyse se dirige vers les deux hommes :

- Bonsoir Messieurs, mon mari et moi cherchons à repartir vers Glenia, la Capitainerie nous a indiqué que c'était votre destination, auriez-vous l'amabilité de nous prendre à votre bord ? ment-elle effrontément, avec un sourire éclatant.


Dernière édition par Elyse Garimont le Lun 20 Fév - 14:00, édité 1 fois
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Miguel d'Almeria

Miguel d'Almeria

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeVen 10 Fév - 16:43


Comme le soleil, comme la lune, le temps a décrit un cycle complet, et Miguel se retrouve au point de départ de son périple, sur le port, face aux bateaux qui patientent entre deux voyages, en dodelinant de la proue, bercés par une houle laiteuse. La vie serait-elle un éternel recommencement, une danse monotone, un va-et-vient insipide ? Mon dieu non ! En ce bel après-midi qui s'endort sous le soleil de Wécia, plus rien n'est pareil. Aujourd'hui le barbouilleur est riche. Riche ? Ne vous méprenez pas, il n'est pas riche des Fänd'ors qui gonflent ses poches et déforment le cuir de ses bottes, il n'est pas riche de cette nouvelle aventure qui se termine mieux qu'elle n'a commencé, non, il est riche d'Elyse, il est riche de cette adorable puce assise tout contre lui, et qui, comme lui, contemple le lent ballet des bateaux, et la chorégraphie bien réglée des marins qui se coltinent des montagnes de malles, de caisses et de colis aussi colorés qu'hétéroclites.

Les tourtereaux ont cependant un but précis. Ils dévisagent ceux qui semblent commander la manœuvre, afin de dénicher au sein de cette meute bruyante une bouille qui inspirerait confiance, parmi toutes ces gueules chafouines, ces yeux sournois, ces tronches rudes, balafrées et autoritaires. Bon ! Ce n'est pas gagné ! Il n'y a finalement que quatre bateaux à destination de Glénia, et la brindille et son compagnon doivent se résoudre à tenter leur chance auprès d'eux pour dégoter deux allers simples vers ces rivages plus pacifiques, où ils pourront se remettre de leurs émotions dans l'atelier du peintre.

La « Rose des mers ». Pourquoi pas ? Elyse et Miguel franchissent la passerelle, et traversent le pont, encombré de cageots de fruits exotiques. La sylphide, qui n'a pas sa langue en poche, aborde aussitôt deux forts gaillards qui inspectent l'acheminement des marchandises, visiblement le capitaine et son second. Elle leur adresse un sourire éclatant, ce sourire magique qui ouvre toutes les portes. La puce se déclare l'épouse de son barbouilleur préféré, pieux mensonge qui, ma foi, ne déplaît nullement à Miguel. D'ailleurs, que fait-il, l'artiste, tandis que son hardi moussaillon en jupons parlemente avec les deux zigotos ? Son attention vient d'être attirée par une minuscule silhouette gambadant entre les bananes, les mangues et les ananas. Quelle est donc cette bestiole ? Non, ce n'est pas un rat, les rats ne trottent pas comiquement sur leurs pattes arrières. Le roi du pinceau se tord le cou pour retrouver la trace de ... du ... de l'animal, et finit par le repérer entre deux caisses de kiwis. Un singe ! Un capucin, apparemment, occupé à se régaler de fruits mûrs sans avoir été remarqué par les marins, toujours en train de hisser à bord les dernières clayettes d'osier. Miguel a déjà rencontré ce type d'animal, vif et espiègle, dans la demeure d'une riche famille de Glénia, dont il avait peint les abominables enfants. Il s'approche lentement. Diantre ! Se sentant en danger, le fragile primate se met à pousser des hurlements d'animal qu'on égorge, et se réfugie dans les haubans où il se met à éplucher posément une banane, hors de portée de l'aquarelliste.

Bien entendu, le spectacle a attiré du monde, les marins sourient, certains rient même franchement, mais le capitaine trouve la scène beaucoup moins drôle que son équipage ! Des fruits en moins, c'est le bénéfice qui s'évapore ! L'incident coïncidant avec l'apparition d'Elyse et de Miguel, l'officier se méprend, et le voilà qui s'en prend à la sylphide, debout devant lui. Il grogne : - Il est à vous ce monstre ? Il va falloir me rembourser tout ce qu'il a dévoré ! Rappelez-le ! Et s'il ne descend pas de la voilure, je vais devoir lui régler son compte ! ajoute t-il en tâtonnant d'une main à sa ceinture pour y prendre son mousquet ...

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Elyse Garimont

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeLun 13 Fév - 11:52

Toute à sa négociation délicate avec le grand capitaine, Elyse ne voit pas Miguel s'éloigner, et lorsque des cris d'effroi, stridents, se font entendre, un peu affolée, elle le cherche des yeux, avant de le repérer enfin, au pied du grand mât, le nez en l'air, observant un petit singe perché sur les haubans. La scène, pour le moins comique, la fait sourire, tout comme les rudes matelots qui rient à gorge déployée, de voir le minuscule et espiègle animal, narguer ainsi, le barbouilleur rêveur. Mais les cris et les menaces de l'officier plombent immédiatement l'atmosphère cocasse, et abasourdie, la jeune femme ne comprend pas tout de suite ses intentions, puis réalisant qu'il l'accuse, elle, d'avoir apporté le singe, sur son navire, elle s'interpose aussitôt :

- Non ! Non, capitaine ! Je vous en prie ! Ne lui faites pas de mal ! s'écrie-t-elle, posant sa main sur le bras droit du marin, qui dégainait son mousquet. Il n'est pas à nous, nous ne l'avons pas amené sur le bateau, mais je vous paierai les dégâts qu'il a causés, je vous en prie, ne lui tirez pas dessus ! Regardez le ce n'est qu'un petit être sans défense, dès que mon mari l'aura attrapé, nous lui mettrons un fil à la patte, et nous le surveillerons de près. La traversée se passera sans encombre, vous verrez, je vous le promets... termine-t-elle, suppliant des ses grands yeux émeraude, le capitaine au visage dur.

Elyse se tourne ensuite vers Miguel, qui tente avec un autre marin, d'appâter le petit singe avec de nouvelles bananes, pour l'instant sans réussite, elle a bien envie d'aller les seconder, mais elle n'ose pas, de peur que l'homme autoritaire mette ses menaces à exécution. Elle garde sa main sur son bras, légère, elle se décide à utiliser des armes plus féminines, bien qu'elle n'en ait pas vraiment l'habitude, et d'une voix qu'elle veut charmeuse, elle ajoute :

- Capitaine, je vous en prie, inutile de tuer cette innocente créature, aidez-nous à la capturer, et je vous jure qu'elle se tiendra tranquille ! Allons, Monsieur, vous ne pouvez refuser ce minuscule caprice à une jeune femme qui vient juste de se marier ... insiste-elle, avec un sourire enjôleur, glissant son bras sous celui de l'officier.

D'une voix grave, le capitaine courroucé finit par maugréer :- Comme vous voudrez, Madame, mais il va falloir me montrer la couleur de vos Fand'ors. Puis il aboie ses ordres, d'une voix forte, et qui ne tolère pas d'être discutée : - Attrapez-moi ce maudit macaque, bande d'incapables ! Qu'on en finisse ! Et remettez-vous vite au travail ! Je veux quitter Wecia avant la nuit !

Rassurée, Elyse lui adresse un sourire éclatant, et rejoint Miguel, au pied du grand mât, qui avec deux marins essaient de faire descendre le petit animal farouche. Elle vient tout près de son tendre barbouilleur, tendant sa main vers le capucin, elle appelle d'une voix douce : - Petit, petit, viens me voir, viens, allez, descends de ton perchoir …
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Miguel d'Almeria

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeMar 14 Fév - 8:13


Quelle agitation pour quelques fruits volés par une bestiole minuscule ! Les marins font des yeux ronds comme des soucoupes et s'esclaffent bruyamment, mais la voix du capitaine les rappelle à l'ordre. Pas commode le patron, et sa décision est irrévocable : pas question de différer l'appareillage pour de telles balivernes ! Le boulot n'attend pas, et des fruits mûrs deviennent vite des fruits trop mûrs et forcément invendables ! La majorité de l'équipage se remet donc au travail pour éviter les foudres du capistan, mais la puce s'obstine pour amadouer le fort en gueule. Miguel sourit en observant la scène, quittant un instant des yeux le gredin qui s'empiffre dans les haubans et sème des déchets et des épluchures sur le pont de la Rose des mers.

C'est qu'elle a beaucoup de charme son Elyse, et qu'il est difficile de résister à de tels yeux, qui feraient fondre les icebergs, là-bas, au septentrion. Bon sang qu'il est loin l'éphèbe discret et taiseux qu'il taquinait chez Caleb, au comptoir, ou à table devant une pièce de bœuf longue comme le bras ! Quelle métamorphose surprenante ! Quelle rencontre prodigieuse ! La belle se montre persuasive. Suite à son insistance et à la perspective d'une poignée de Fänd'ors supplémentaires, le capitaine range son mousquet, en grognant encore un peu afin de montrer qu'il reste malgré tout le seul maître à bord.

Et Miguel revient donc à ses moutons, ou plutôt à son capucin aux joues de hamster. Si les singes pouvaient sourire, nul doute que l'asticot perché là-haut ne s'en priverait pas ! C'est diablement futé ces petites bêtes-là, on croirait vraiment qu'il nargue ces humains cloués au sol, qui gesticulent comme des poissons prisonniers de la nasse. Bien joué, mon ange ... souffle le barbouilleur à sa brune compagne, qui le rejoint sous les voiles, au pied du mât, et adopte aussitôt la technique du « petit petit » pour attirer le chenapan si vorace. L'intention est louable, la méthode a déjà fait ses preuves à d'autres occasions, mais le « petit petit » n'en a cure. Peut-être en lui tendant encore une banane ? ... suggère le barbouilleur qui n'entrevoit aucune autre solution mais n'est nullement convaincu de l'efficacité de sa ruse.

Qu'importe ! Il faut bien essayer quelque chose, non ? Miguel s'empare d'un régime de bananes, l'agite sous les yeux du capucin et adopte la même tactique que la puce, celle du « petit petit viens ici ». Il répète ces mots d'une voix mielleuse, engageante, chaleureuse, mais l'effronté reste suspendu entre ciel et mer. L'intonation des appels du barbouilleur évolue rapidement, à mesure que son impatience grandit. Le bougre se met en rogne. Cette fichue bestiole commence à lui taper sur les nerfs. Finalement l'idée du mousquet était excellente, non ? Le « petit petit viens ici » devient « dépêche-toi de descendre de là, vilain macaque ! », mais le résultat reste identique, le goinfre se détourne, se drape dans sa fierté animale et ne daigne même plus accorder le moindre regard au prince du pinceau et à sa petite merveille.

- Bon ! Je grimpe là-haut ! fulmine l'artiste dont les yeux lancent la foudre. Son regard se pose sur les cordages, le mât, les étais métalliques soutenant la voilure, il se concocte mentalement un itinéraire parmi tout cet attirail, puis il se lance à l'assaut de cet échafaudage improvisé. Ne t'inquiète pas, mon ange, le plus singe des deux n'est pas celui qu'on pense ... affirme t-il en souriant et en commençant l'escalade.

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Elyse Garimont

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeMar 14 Fév - 11:53

Zut ! La méthode douce ne porte pas ses fruits, comme l'escomptait Elyse, et elle sent bien que les hommes autour d'elle, y compris son tendre barbouilleur, perdent peu à peu patience. Elle continue tant bien que mal à essayer d'appâter le petit singe capricieux, tandis que Miguel décide de grimper dans les haubans, pour atteindre le malicieux animal. Inquiète, Elyse se rend vite compte qu'effectivement, le jeune homme se débrouille parfaitement, elle se focalise donc sur le capucin toujours perché, mais en manque de banane, vu qu'il vient de jeter la pelure sur l'un des marins, en poussant de petits cris perçants, on pourrait même croire qu'il rit, le coquin !

Elyse aussi, a bien envie d'éclater de rire, surtout que le petit malin, regarde Miguel monter agilement dans les haubans, et qu'il s'écarte prestement dès que le grand gaillard s'approche trop près de lui, poussant de nouveaux petits cris aigus et lui décochant d'amusantes grimaces . Mais voilà, le petit singe est bientôt à l'extrémité des cordages, et il n'a plus beaucoup de choix, soit il grimpe plus haut encore, mais alors, Miguel lui barrera la route, s'il veut redescendre … Acculé, il ne reste plus d'autre échappatoire à la petite bête, que de dégringoler les filins, vers le pont et le ravitaillement en fruits.

Oui mais non ! En bas, deux matelots, aux mines patibulaires l'attendent, le jeune capucin saute lestement de corde en corde, vers le sol, évite les grosses mains des marins, et rebondit de panier en panier. L'un des hommes est à deux doigts de le saisir, quand il glisse sur des raisins répandus sur le sol et qu'il dérape, s'écroulant lamentablement sur le pont, renversant une corbeille d'ananas, sous les quolibets de ses camarades.
Pendant ce temps, le petit animal attrape quelques fruits au passage, mais le gourmand est bientôt trop chargé, et ce sont deux petites menottes qui le cueille à bras-le-corps, et le serrent contre un endroit chaud et agréable, tout en lui parlant doucement. Elyse tient contre elle le petit corps tiède et palpitant du petit singe affolé, essayant de ne pas lui faire encore plus peur, elle continue à lui murmurer des petits mots gentils, sans suite, comme elle le ferait à un enfant effrayé.

Admiratif, l'un des marins s'approche subrepticement, et avec une sourire édenté et victorieux, il passe à la cheville de l'animal une fine cordelette de chanvre, dont il glisse l'autre extrémité, nouée en une boucle souple, autour du poignet d'Elyse :

- Voilà ! M'dame, il s'enfuira plus, c'coquin ! J'vous donne l'aut'bout, lâchez pas hein ! Sinon le cap'taine lui f'ra sa fête, l'aura pas de s'conde chance !

- Merci, merci beaucoup de votre aide ! Lui répond doucement Elyse, tout en donnant des bouts de pomme, au petit capucin, blotti contre elle. Du regard, elle surveille la descente de son grand compagnon qui finit par sauter élégamment sur le pont, et elle le rejoint immédiatement, cherchant les yeux turquoise : - Me voilà effectivement avec deux singes à mes côtés, le taquine-t-elle tendrement. Dis-moi tu m'avais caché tes talents de grimpeur, tu es drôlement agile, mon cœur, tu es sûr que tu n'as pas été mousse avant de choisir les pinceaux ? continue-t-elle en souriant tendrement à son barbouilleur. Mais que va-t-on faire de ce petit bout à présent ? Si nous le relâchons, il risque de refaire les mêmes sottises, et de tomber sur un capitaine moins clément. Crois-tu qu'on peut le garder avec nous ? As-tu une idée de la façon dont on va procéder pour l'apprivoiser ?
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Miguel d'Almeria

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeMer 15 Fév - 11:51


Eh bien non, mille fois non ! Se hisser ainsi de filin en cordage, caracoler en équilibre instable sur des câbles rugueux et des étançons étroits, tout ça ne relève pas des compétences habituelles du barbouilleur ! Ses parents n'étaient ni des singes, ni des écureuils ! Mais pour la belle Elyse, son Elyse, Miguel prendrait les risques les plus insensés. Et ce capucin que la puce a sauvé des griffes du capitaine, il va l'attraper et le lui donner ! Il n'en doute pas une seule seconde !

L'artiste chevauche donc prudemment une drisse d'acier qui le rapproche de la bestiole, il tend une main pour la saisir ... mais zou ... la minuscule boule de poils ne l'a pas attendu ! Poussant des cris stridents, le goinfre détale, sautant élégamment de câble en filin, évitant de justesse les paluches immenses de deux monstres aquatiques qu'on nomme des marins. Le capucin ne perd pas le nord, sa fuite l'amène à proximité d'une caisse d'ananas, aussi volumineux que lui, et le gougnafier tâche de se servir à nouveau ! Mais cette fois le chenapan a eu les yeux plus gros que le ventre, les fruits sont trop lourds et trop encombrants, et la sylphide s'empare vivement de lui, le serrant gentiment contre elle. Un des matelots lui passe une ficelle autour de la cheville, et voilà, l'affaire est réglée à la satisfaction générale.

Le barbouilleur dégringole de son perchoir pour rejoindre sa compagne, qui ne rate pas l'occasion de le taquiner un peu, ce qui, en définitive, ne le surprend guère car cet asticotage permanent est devenu un rituel entre eux. Non mon ange, je n'ai jamais été moussaillon, c'est uniquement à force de te sauver des brigands que j'ai acquis cette souplesse étonnante ! ... réplique t-il en souriant. Quant au zigoto que tu tiens dans tes bras, oui, je pense qu'on peut le garder, on ne va pas l'abandonner maintenant après tout le mal qu'on s'est donné pour lui sauver la vie ! Faudra lui trouver un nom et lui apprendre les bonnes manières ! Voilà une mission qui te conviendra à merveille, mon lapin ! ... ajoute t-il aussitôt car il n'a pas la moindre idée de la façon dont on s'occupe d'un capucin voleur et incorrigible.

- Attends-moi, ma jolie mère-poule, je vais m'arranger avec le capitaine pour qu'il nous donne un petit coin bien à nous, peut-être une cabine s'il y en a sur ce rafiot, car la traversée va durer quelques jours. En même temps, je vais lui refiler quelques Fänd'ors pour les bananes que notre crapoussin a dévorées. Je reviens tout de suite, mon trésor ... termine t-il en bécotant la joue d'Elyse, veillant bien à ne pas se tromper de destinataire pour son baiser ...

Miguel s'en va parlementer avec le commandant, se mettant d'accord pour le prix de la traversée jusque Glénia, et obtenant contre monnaie trébuchante une petite cabine réservée aux rares passagers de la Rose des Mers. Un jeune mousse les mène devant une porte close, tout au fond d'une soupente traversant entièrement le bateau. Il leur tend la clef et disparaît aussitôt vers d'autres tâches. Le nouveau trio, puce, capucin et barbouilleur, pénètre dans le réduit, sombre et poussiéreux, qu'un seul hublot éclaire chichement. Bon ! Ce n'est pas le confort des chambres de l'auberge de Caleb, mais à défaut de grives, on mange des merles, non ? Miguel avise une caisse vide, y déverse les Fänd'ors boursouflant ses bottes, y ajoute les escarcelles contenues dans leurs baluchons, et la repousse sous le lit étroit, accroché à la paroi. Ils seront en lieu sûr sous le plumard, du moment qu'on ferme bien la porte de la cabine en sortant ! affirme t-il d'un ton assuré. Au dessus de leurs têtes, les ordres fusent, les voix du capitaine et de son second tonnent, et les pas des marins résonnent sur le pont. On va appareiller, je pense. Tu veux qu'on assiste au départ, mon ange, ou bien tu préfères te reposer ? demande t-il en caressant la joue de la sylphide, sous le regard intéressé du capucin.

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Elyse Garimont

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeVen 17 Fév - 19:53

Pendant que Miguel négocie avec le capitaine irascible, leur passage jusqu'à Glenia, Elyse continue de de rassurer le capucin blotti, contre elle. Et peu à peu le mignon petit animal apprend à lui faire confiance, et se laisse cajoler appréciant manifestement, la voix et les caresses de la jeune femme. Ce minuscule corps chaud éveille en elle un instinct protecteur féroce, qu'elle ne se connaissait pas. Et lorsque Miguel revient vers elle avec le petit mousse qui les guide dans l'entrepont jusqu'à leur cabine, le petit voyou s'est perché sur son épaules et joue délicatement avec ses cheveux.

La chambre exiguë qui leur est attribuée est un vrai palace pour Elyse, qui sur un bateau est habituée au plancher ou aux hamacs douteux, partagés avec les autres matelots, bien sûr ils étaient mieux chez Caleb, mais ils vont à Glenia, et seront hors de portée de la bande de canailles qu'ils ont à leurs trousses. Ils vident leurs poches de toutes les pièces et les bourses récupérées dans la forêt,, dans une caisse de bois dissimulée sous le petit lit étroit. Le bateau ne va pas tarder à quitter le port de Wecia.

- Remontons sur le pont, mon cœur, j'aime bien ce moment où le navire, abandonne la terre et affronte l'océan, naviguant vers le large, déclare-t-elle, et rendant son tendre regard à son barbouilleur, elle prend sa main dans la sienne et l'entraîne dans l'étroite coursive, vers l'écoutille qui les ramène sur le pont, dégagé de toutes les caisses et les paniers, qui traînaient encore lorsqu'ils sont montés à bord.

Accoudés au bastingage de la « Rose des Mers », leurs mains entremêlées et leur corps soudés, l'un à l'autre, les deux amoureux contemplent le vaste horizon, rougeoyant au soleil couchant, et qui s'étale devant eux, synonyme de leur avenir qu'ils espèrent radieux, maintenant que leurs poches sont pleines et qu'ils quittent définitivement l'île des pirates. Leur vie à deux débute sous de meilleurs auspices, à Glenia, Elyse espère passer inaperçue après toutes ces années, et la vie itinérante qu'ils ont décidée de mener en recherchant les parents de Miguel, est à ses yeux, parfaite. Le petit singe perché sur son épaule, la tire de sa rêverie, tirant sur ses boucles brunes, se rappelant à son bon souvenir.

- Mon ange, as tu des idées pour baptiser notre nouveau compagnon ? demande-t-elle, au bout d'un moment, jouant avec le petit capucin. A ton avis c'est un garçon ou une fille ? Je ne peux pas chercher un nom, si je ne sais pas ! C'est un sacré petit voyou, alors voyons …
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Miguel d'Almeria

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeSam 18 Fév - 10:50


Les manœuvres d'appareillage de la Rose des Mers sont réglées comme du papier à musique, les matelots connaissent leur partition sur le bout des doigts, le capitaine dirige son orchestre de la voix et du geste, et le trio qui a rejoint la proue assiste avec curiosité et intérêt à ce spectacle, même si le capucin paraît plutôt captivé par la longue chevelure d'Elyse qu'il tiraille et entortille avec application. Le barbouilleur grave ces instants dans un coin de sa caboche, conscient qu'il ne reverra sans doute jamais ces rivages et que l'histoire de sa vie prend un nouveau départ.

Miguel observe l'horizon tout en serrant la sylphide contre lui. Wécia est minuscule à présent. Dans quelques instants la mer engloutira à jamais son souvenir. Adieu les brigands, adieu Paco et Pupuce, adieu la cabane branlante perdue dans les bois, adieu et merci pour les escarcelles bedonnantes qui vont leur permettre de poursuivre leur voyage et peut-être autoriser Miguel à rattraper son passé. Merci aussi Caleb, merci pour tout, pour ta compréhension et pour tes entrecôtes fondantes. Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas, alors qui sait, peut-être qu'un jour ...

L'asticot à col blanc sautille sur l'épaule d'Elyse. Sans doute a t-il repéré un quartier d'orange à proximité des écoutilles ouvertes derrière eux ! Va falloir le dresser, ce chenapan ! Hasard, ou bien harmonie et connivence parfaite ? Sans aucun doute la deuxième possibilité. A l'instant précis où la puce l'interroge, le barbouilleur se posait les mêmes questions. Avons-nous là un gamin capucin ou une fillette capucine ? Diantre, voilà un sacré dilemme. Miguel sourit en se saisissant délicatement du fripon, ce qui n'est pas une mince affaire car cette sacrée bestiole est aussi nerveuse qu'un diablotin sortant de sa boite. Attends mon ange, je vais examiner notre mignon compagnon de voyage de plus près, pour voir s'il a une zigounette et des petits pompons. D'une main malhabile, car il s'agit là d'une grande première pour lui, le roi du chevalet incline le loustic la tête en bas, lui soulève la queue, et procède à l'inventaire de ses ... euh ... attributs. Je devrais peut-être le secouer un peu, si on entend un bruit de clochettes ce sera un garçon ... ajoute t-il d'un ton malicieux en dévisageant sa tendre tourterelle qui se penche aussi sur ... euh ... la question.

- Ouiiiiiiiii, j'ai trouvé ! ... s'exclame soudain le barbouilleur en essayant de redresser le minuscule animal pour le présenter sous un angle parfait à la vue de l'adorable brindille. Regarde, mon ange, il a deux petites castagnettes et une petite bistouquette ... Notre capucin est un rude gaillard, mon cœur, pas question de lui tricoter un bonnet rose quand viendra l'hiver ! ... conclut cette fois l'artiste en reposant le zigoto sur l'épaule de sa belle. Voilà, mon grand, retourne voir maman, elle va te trouver un joli prénom masculin ... Que penserais-tu de Coco, ou de Jacquot, mon bel écureuil, même si ce n'est pas très original ? ajoute t-il encore en dévisageant à nouveau Elyse et en lui offrant son plus large sourire, le 16 bis, celui qui autorise toutes les folies.

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Elyse Garimont

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MessageSujet: Re: "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] "Un aller simple pour deux, direction : Glenia" [PV] Icon_minitimeMar 21 Fév - 18:12

Coco, Jacquot ... Pourquoi pas, ce petit bonhomme, accroché à son cou, après avoir été quelque peu malmené, pour la bonne cause, est désormais leur compagnon de route. Il lui faut trouver un surnom digne de lui, Elyse se creuse la tête, tous les noms de fruits dont raffole le capucin, sont passés en revue, Ananas, Kiwi, Mango … Oui Mango, ça lui irait bien, à ce chenapan … Puis soudain, un autre sobriquet s'impose à son esprit, mauvais souvenir, certes, mais c'est aussi celui qui les a réuni, Miguel et elle, et tout à trac elle déclare :

- Et que dirais-tu de ... de Paco, mon ange ? Non ! Attends ! continue-t-elle, posant sa main, légère, sur les lèvres pleines du jeune homme dont la moue réprobatrice annonce ce qu'il pense de cette idée farfelue, mais elle le muselle gentiment, et poursuit sur sa lancée. Je sais bien que l'homme est un gibier de potence , sale, brutal, et cupide, ce n'est pas l'ami idéal, mais si on y réfléchit, de cette aventure dangereuse, et qui a bien failli nous coûter la vie, il en ressort quelque chose de beau, de merveilleux : nous ! En plus ces brigands qui nous ont malmenés, et ont même essayé de nous tuer, nous offrent un avenir, dont ni toi, ni moi n'avions osé rêvé … Alors c'est décidé ? l'interroge-t-elle, libérant la bouche de son tendre barbouilleur, espérant cette fois, qu'il approuve son choix au vu de ses arguments. Ce sera Paco ! Qu'en dis-tu bonhomme ? demande-t-elle au mignon coquin qui grignote une banane sur son épaule.

La chose étant réglée, les deux amoureux enlacés, restent encore un peu sur le pont, à contempler le flamboyant coucher du soleil qui disparaît bientôt dans les eaux calmes de la Mer de Zannir. Leur minuscule compère semble s'habituer à sa captivité, et apprécier leur compagnie, car il ne quitte pas l'épaule ou les bras d'Elyse, jouant avec ses cheveux ou ceux de Miguel aux boucles plus longues. Et après un souper léger pris avec l'équipage, ils regagnent leur chambrette. Le temps de trouver leurs marques, de préparer un lit de fortune pour Paco, mais surtout de le convaincre d'y rester, ils finissent par s'allonger sur la minuscule couchette, tendrement arrimés l'un à l'autre.

Contrairement à leur nuit chez Caleb, Elyse ne surprend à ne plus redouter l'intimité qu'oblige cette couche étroite. A sa grande surprise, ses craintes, ses doutes se sont envolés, signe que les forts sentiments et la confiance qui désormais la lient au jeune peintre, sont plus forts que son passé. La peur de le perdre, de tout perdre y compris sa propre vie, lui a permis de faire la part des choses, de ne plus associer les douces caresses de son amoureux aux violents attouchements qu'elle a du subir, de la part du fils pervers de ses anciens employeurs. Et elle se blottit avec bonheur contre le grand corps du jeune homme, l'enlace avant de l'embrasser timidement, pour lui souhaiter une bonne nuit, et s'endort presqu'aussitôt, épuisée par cette folle journée, ils prennent enfin un repos bien mérité après toutes ses péripéties.

Le voyage vers Glenia se poursuit, tranquillement, rythmé par l'apprentissage des bonnes manières pour Paco, par ses facéties qui déclenchent souvent l'hilarité des matelots. Pendant ce temps, Miguel dessine sur les parchemins que le capitaine lui a fournis, dès qu'il a su qu'il était peintre. De temps en temps, ils dînent en compagnie de l'officier, et de son second, Mais les moments qu'Elyse préfèrent, ce sont les discussions sans fin sur leurs projets, qui meublent leurs promenades sur le pont, ou le début de leurs douces nuits, amoureusement enlacés, dans les bras l'un de l'autre sur la couche exiguë, avec Paco qui finit toujours par venir se blottir contre eux.

Les vents leur sont favorables, la "Rose der Mers" fend les flots à bonne vitesse, la mer et le ciel se montrent cléments, et bientôt, ce sont les côtes de Fandir qui se découpent à l'horizon, ils seront bientôt à Glenia, au coucher du soleil ...

Fin du RP

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