Ivor Baranov
Prédéfini
Sujet: Ivor Baranov Mar 5 Mar - 14:58 | |
| Ivor Baranov
Et le silence est d'or Nom : Baranov Prénom : Ivor Surnom : Aucun Âge : 49 Groupe : Gouvernement Métier : Gouverneur de Fändir Équipage : Aucun Caractéristiques
Parce qu'aucun être n'est identique... Apparence : Ivor est un homme ténébreux. Il n'a jamais été un garçon très souriant et enthousiaste. La gravité est une valeur sûre de sa famille et elle lui a transmise avec fermeté par un père distant et relativement âgé. Il porte ses cheveux noirs, longs et ramassés en catogan, comme c'est l'usage parmi les familles nobles. Il est de bonne taille, raffiné dans son allure, mais ne faisant étalage de sa fortune qu'avec retenue et une certaine forme d'austérité. Son teint est assez blanc, la peau soigné par une vie confortable. Les années d'apprentissage militaire ne lui ont rapporté aucune blessure pouvant le rendre attrayant. Il se contente de son regard profond, noir, froid, mystérieux ou manipulateur (c'est selon). Ses lèvres fines s'ajustent à son caractère sec. Il n'a rien d'un homme aimant les plaisirs.
Caractère : Et de fait, il ne semble se complaire que dans le travail. Il est sérieux, méticuleux, manipulateur. Il n'est pas assoiffé de pouvoir, mais tentera les entreprises qui lui permettront de s'élever et de dominer. Ainsi a-t-il su arriver jusqu'au poste de gouverneur de Fändir sans verser le sang d'un rival. Il aime la rhétorique et les jeux d'intelligence politique. De sa famille, hors le respect imposé par son père, il ne porte qu'une attention intéressée. Le monde doit avoir conscience de la puissance des Baranov. Peu lui importe que l'amour soit ou non le lien de ces membres. Il raisonne avec froideur, dans le but unique qu'il se fixe. Patient, quoi que de tempérament violent, il saura attendre l'opportunité qui servira sa cause.
Armes : L'épée que tout noble porte. Il en a commandé une nouvelle pour son arrivée à Assecia. Elle porte un rubis au bout de la garde, signe de sa domination et des richesses des terres qu'il gouverne désormais.
Histoire
... Et parce que chaque histoire est unique. Ivor Baranov était né dans le froid glacial de l'hiver. Il faisait si froid, sa mère souffrait tellement que l'on craignit un nouveau-né mort. Cela faisait une dizaine d'années que le père attendait un enfant. La jeune fille qu'il avait épousée, ne lui donnait aucun garçon. Elle avait d'abord eu deux filles. L'une était morte d'une forte fièvre. L'autre avait fait une chute fatale d'une haute falaise à l'âge de cinq ans. Deux ans avant la naissance d'Ivor, un enfant, un mâle, était né, mais n'avait pas survécu. La mère non plus. Son père avait ensuite engrossé une domestique qui mourut d'une violente tuberculose, emportant avec elle le futur enfant.
Ivor, son cri retentit. Déjà autoritaire. Sa mère manqua mourir, mais l'arrivée des beaux jours et des rayons du soleil lui rendirent la santé. Elle avait 20 ans de moins que le père. Ivor, nom de victoire. Héritier des Baranov et d'une puissance stable. Seul mâle. Seule descendance dans une famille restreinte et austère. Une vieille famille qui survivait d'héritier mâle en héritier mâle. Il fut à la fois choyé, car futur maître, mais tout autant endurci pour la même raison. L'apprentissage se faisait avec violence, mais en silence. Dans les recoins sombres de la demeure, loin du monde. L'apparence, c'était la force. Le silence et la patience, des vertus pour survivre et grandir en puissance.
Sa rébellion contre son père cessa rapidement. Il s'était détaché sans difficulté se sa mère qui semblait constamment plongée dans une tristesse salvatrice pour elle. Il ne l'avait pas vue depuis trois ans quand elle rendit l'âme. Il avait 15 ans. Le monde pensait qu'elle était morte d'une maladie qui rongeait son sein. Mais la mort précoce d'un jeune Roklar Imolov, ainsi que le regard de son père à l'enterrement, l'emmenèrent à une toute autre conclusion. Son père ... étrange, car ce fut l'unique fois où il perçut un semblant de sentiment dans ses yeux : la haine. C'était le début d'une autre maladie.
La vengeance n'avait pas assouvi la haine. Ivor en tira une leçon : ne jamais sombrer dans les excès sentimentaux. La passion empêchait d'avoir l'esprit clair. Son père eut toutefois assez de lucidité pour lui trouver un assez bon parti. La fille était jolie et bien dotée. Ivor, jeune encore, trouvait de l'envie pour les aventures amoureuses. Il passa réellement d'heureux jours avec la brune Anita. Il appréciait sa retenue, son silence, sa complicité. Ils étaient du même monde. Ivor souhaitait vivre ainsi quelques longues années avec sa femme. Mais la pression paternelle, ce père qui n'allait pas tarder à mourir, ... il céda. Il se devait de rassurer son père sur la continuité de la famille.
Un fils. Il eut un fils et son père put l'embrasser avant de rejoindre ses épouses. Ladreï. C'était Anita qui avait choisis, malgré les protestations du vieux Baranov que la mort fit taire un mois plus tard. 11 mois de bonheur filèrent comme des grains de sable dans les mains des deux parents. Anita perdit la vie comme on mouche une flamme vacillante. Elle avait pris froid, puis elle commença à tousser, la fièvre aggrava son état. Elle fut enterrée avant que la semaine ne s'achève. Ivor tenta de rester froid, digne, malgré son chagrin. Ce n'est qu'un mois plus tard, alors qu'il se retrouvait enfin seul qu'il délira, loin de tous. Son ressentiment contre la vie se porta sur son fils. Lui était vivant, alors que sa mère était morte. C'était l'héritier, mais il n'était pas question qu'il soit épargné par ce malheur.
Lorsqu'il revint de son lointain voyage, Ivor avait repris contenance. Il fréquenta assidûment les bals, les invitations mondaines. Il se montrait avec son fils, fier de prouver que les Baranov continuaient leur lignée. C'est ainsi qu'il rencontra une toute jeune fille. Si jeune et si rayonnante de vie. Elle semblait indomptable. Il se laissa séduire, car les intérêts des familles se rejoignaient. Tout fut entendu et il se lança dans deux années de séduction, pendant lesquelles il crut se perdre. La jeunesse de son corps s'enivrait de l'envie de cette jeune fille. Le mariage prononcé et l'envie assouvie, la vie du couple fut moins gaie que leur jeux amoureux d'amants. Ivor, quoi qu'enflammé dans ses élans amoureux, se montra comme il l'avait toujours été, froid et calculateur. La frivolité, l'empressement, l'extravagance de Vladis l'agaçait. Il ne supportait pas son énergie. La vie qu'elle dégageait, rappelait à lui le visage blanc et glacé d'Anita. Sa femme le torturait par sa jeunesse et sa vitalité, et il le lui faisait payer, tentant de la soumettre. Ils étaient malheureux et ils le furent jusqu'au jour où Vladis s'assagit. Ivor devait reconnaître qu'elle s'occupait bien de leur fils. Mais le lien fort qui unissait ces deux êtres, était comme une trahison pour Ivor. Il en voulait à ce fils de ne pas garder le souvenir de sa mère et d'aller si facilement dans les jupes d'une autre mère.
Mais le temps passa. Ivor finit par calmer ses pulsions destructrices et Vladis sembla trouver en lui quelque chose d'assez fort pour tenir son rang. Il devait bien lui reconnaître cela : elle s'était pliée à la règle de l'apparence et au jeu des masques. Elle l'avait soutenu pour obtenir la charge de gouverneur de Fändir. Ladreï n'avait pas failli non plus et s'était montré digne de la puissance des Baranov. Ainsi, Ivor arrivait en conquérant, sûr des liens de sa famille.
Hors RP
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