Fakhar Alkahin
Vigie Second personnage
Sujet: Un père inquiet [RP Solo] Ven 6 Mai - 7:35 | |
| Après une longue heure de travail, Fakhar avait quitté sa chambre rapidement pour venir s'installer dans la salle du conseil. Il avait les nerfs à vif : chaque minute qui s'écoulait depuis qu'il avait vu son fils partir dans la forêt, était un suplice. Le roi ne tenait plus en place. Il retira de dessous son vêtement les rouleaux de parchemin qu'il venait d'écrire et les déroula sur la grande table. Tout était bien en ordre. Mais il ne parvenait plus à avancer. Son esprit se dirigeait irrémédiablement vers la forêt. L'orage continuait de gronder et dévorait son coeur de père. Le souvenir qu'il avait de lui au même âge, prenant si facilement des risques et ne manquant jamais une sortie sous un orage dévastateur. Son propre père avait-il craint pour lui ? Ensun n'avait-il pas le droit de prouver sa valeur ?
Il se releva et tourna en rond à travers la salle sous le regard interrogateur d'Amilcar. Le tigre attendait patiemment, la tête posée sur ses pattes de devant. La deuxième heure depuis le départ d'Ensun s'écoulait lentement mais sûrement. Mais aucun bruit de l'extérieur ne laissait supposer qu'il y avait un homme dehors. Les dents serrés et regardant par l'ouverture de la salle, Fakhar soupira :
- Mais que fait-il ? Pourquoi partir tout seul ?
Ce qui rongeait le roi, c'était la peur. La peur que son fils, réagissant mal à son éducation, choisisse de partir, de quitter le clan. Fakhar n'avait pas à montrer ses sentiments, mais il ne pouvait s'empêcher d'être père. Plus les années avançaient et plus il comprenait qu'il faudrait un jour sortir de ce statu quo. Ensun était son fils, son premier enfant, et il n'accepterait pas de le perdre.
Il s'était retenu déjà plusieurs fois de courir vers la forêt pour le retrouver. Mais était-ce digne du chef qu'il était ? Et n'était-ce pas un manque de confiance envers Ensun ? Le plus sage était de rester, de l'attendre et de l'accueillir à son retour.
S'il restait là, il allait devenir fou. Aussi jeta-t-il tous ses vêtements au sol, et habillé aussi légèrement que son fils, il partit vers le stade d'entrainement. |
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